The Twentieth Century Cocktail

J’ai pris mon temps avant de racheter un shaker et je commence seulement à reconstituer le bar. En feuilletant un livre de cocktails (Ted Haig, Vintage spirits & forgotten cocktails), j’avais noté plusieurs recettes contenant du Lillet, dont j’ai acheté une bouteille ce samedi. En fait, il n’y a que trois recettes, je pensais qu’il y en avait plus mais je n’ai pas encore cherché dans mes autres livres. J’ai hésité à faire celle du Twentieth Century Cocktail mais je me suis laissée tenter par les commentaires très positifs de l’auteur, malgré l’ingrédient insolite. Ce cocktail a été créé dans les années 1930 et publié pour la première fois en 1937 dans le Café Royal Bar Book. Je l’ai présenté dans un verre Art Deco (un héritage familial).

  • 4,5cl de gin (j’ai utilisé du Tanqueray de base)
  • 2cl de Lillet blanc (un alcool français à base de vin)
  • 2cl de jus de citron fraîchement pressé
  • 1,5cl de crème de cacao (l’ingrédient insolite donc. J’ai utilisé de la crème de cacao blanc de Monin et mis seulement 1cl pour que le goût ne soit pas trop fort, selon les conseils de Ted Haig)

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le cacao et le citron se marient bien et rendent ce cocktail très équilibré. Le premier goût est citronné, le cacao ne venant qu’en note finale. Je tenterai le Corpse Reviver #2, toujours avec du Lillet, un de ces jours.

A dash of… (III) – the basics: rhum, gin & vodka

Constituer un bar coûte cher et prend du temps. La meilleure manière de procéder est d’avoir les basiques à la maison et de le compléter au fur et à mesure des recettes de cocktail qui vous tentent. La plupart des cocktails sont à base d’un alcool fort: du rhum, du gin et de la vodka, une minorité à base de whisky, bourbon ou tequila (je ne suis pas sûre d’avoir déjà eu de la tequila à la maison !). Un conseil: achetez des marques et évitez les premiers prix et marques de supermarchés à moins de vouloir des maux de tête.

Où acheter ?: j’achète la plupart de ces alcools au supermarché, au Delhaize plus précisément. Pour des choses plus spécifiques, à Bruxelles, il y a Rob (Woluwe), Spirigros (centre de Bruxelles et Sint-Pieters-Leeuw – plus de site officiel), Mig’s World Wines (choix assez limité mais recherché), et entre Bruxelles et Louvain, Het Bier- en Wijnhuis (Bertem). Des recherches sur le net permettront de trouver d’autres magasins dans des lieux plus éloignés.

La vodka est un alcool de grain d’origine russe, avec peu de goût. J’en achète peu, mais si c’est le cas, je choisis Absolut, Stolichnaya, Russian Standard…

Le gin est à nouveau à la mode et le choix infini. Mes habitués à prix raisonnables sont le Bombay Dry (ou le Bombay Sapphire un peu plus cher) et le Beefeater. Pas le Gordon’s (sauf celui aromatisé au concombre). Je parlerai d’autres gins dans un article consacré au gin tonic.

Le rhum: il y a plein de possibilités mais pour faire simple, je propose un rhum blanc Havana Club (1 an ou 3 ans d’âge – ils sont quasi au même prix). Jamais de Bacardi ! Les Américains nous envient d’ailleurs le Havana Club qu’ils ne peuvent pas acheter à cause de l’embargo cubain. Comme rhum brun, soit un Havana Club ambré, soit, si le cocktail le précise, un rhum brun agricole comme le Saint-James (ou Clément). Jamais de Negrita !

En bourbon, j’achète le Jim Bean ou le Four Roses qui se vendent au Delhaize. Je ne fais jamais de cocktails au whisky ni à la tequila.

The Japanese Garden

Le jardin japonais d’Hasselt est le plus grand d’Europe et a été aménagé en 1992. Quand j’en parle autour de moi, je me rends compte qu’il est très peu connu. Et pourtant, c’est une visite très agréable et intéressante. J’avais visité celui d’Ostende il y a un certain temps déjà. Il me reste le souvenir d’un endroit très calme et serein, tout petit mais bien protégé des bruits extérieurs et avec beaucoup de rochers. Celui d’Hasselt, cela fait un moment que j’ai envie de le visiter mais une première tentative ce printemps a été reportée pour cause de mauvaise humeur de ma part (oui, c’est con !). Avant-hier encore j’hésitais parce que sans le savoir, j’avais choisi le w-e du Pukkelpop pour y aller et j’avais peur des embouteillages (les seuls que j’ai vu, c’est au moment où il fallait tourner à gauche pour aller au festival, tandis que nous devions continuer tout droit). Le site de la ville d’Hasselt donne une adresse très approximative, google maps en donne une autre, sans numéro, bref, le GPS n’est plus du tout utile à la fin du parcours et nous avons un peu tourné en rond pour finalement voir un tout petit panneau indicateur. L’entrée se fait via le Gouverneur Verwilghensingel mais pas au numéro indiqué par le site. Il y a un grand parking, donc aucun souci pour pour garer sa voiture. Le jardin se trouve un peu plus loin et l’entrée est de 5 euros.

La visite peut se faire dans le sens qu’on veut. En plein été, tout est fort vert et il n’y a que peu de plantes en fleurs mais la disposition des allées et du très grand plan d’eau avec petite rivière et cascade offrent un dépaysement constant. Une grande maison traditionnelle se dresse au bord de l’étang et un peu plus haut se trouve une maison de thé. Un petit sanctuaire shinto se cache un peu plus loin. Le fond du jardin est envahi par les cerisiers qui doivent offrir un très beau spectacle au printemps. C’est dommage qu’on entende si fort le bruit de la circulation dans certaines parties du jardin mais dès qu’on se rapproche de la cascade, c’est elle qui domine ! Des pas en pierre permettent de se rapprocher très fort de celle-ci et d’admirer des koïs géants.

Nous avons flâné pendant une heure, prenant des photos en tous genre (merci hipstamatic) et mettant en scène Maurice et Eddy qui nous accompagnaient. Le reste de la journée a été rempli en faisant deux courses qui étaient sur la route: cela faisait longtemps que j’étais tentée par le Genker Plantencentrum, une jardinerie immense à Genk. Finalement, c’était pas mal mais pas au point d’y retourner. Mais les palmiers étaient soldés ! En rentrant, nous sommes sortis de l’autoroute à Bertem pour y acheter du gin, des bitters (du Peychaud, enfin) et plein de tonics différents (la boîte qu’on voit sur la photo est vide mais elle est si jolie !). Bref une journée bien remplie !

Saturday part I: pimp my bar with Galliano

Un samedi en deux parties, toutes deux très productives. Nous avions trouvé l’authentique marasquin Maraska de Croatie, il était temps de le comparer à son rival italien, le Luxardo. Google, notre caviste préféré et beaucoup de ténacité nous ont renseigné Le Cellier, à Uccle. Véritable caverne d’Ali-Baba pour mixologistes en herbe ou confirmés, ce sombre hangar aux néons blafards regorge de trésors rares. Voici notre butin: à chacun(e) son Galliano (que nous cherchions désespérément depuis 2 ans, il est bien en vente au départ de Zaventem mais impossible de le ramener), liqueur de Cacao blanc Monin, Sirops de Litchi, Grenadine, Gingembre et de Mangue aux Epices Monin, Rhum Blanc Agricole martiniquais Trois Rivières, Rhum ambré Jamaïcain Myers, Gin Beefeater, Kahlua, Limoncello et…. marasquin Luxardo bien sûr. Accessoirement, il y a du vin (listes sur le site) !

Et voici notre bar après la razzia: