The Spring in Kamakura dress

Un projet sans prise de tête cousu à la fin du printemps: j’ai en effet repris le modèle réalisé à l’automne pour The Babylon Berlin dress ou une combinaison de modèles de Gretchen Hirsch dans l’Ultimate Dress Book: le surplice bodice, les cap sleeves et cette fois-ci une simple jupe froncée. J’ai acheté le tissu il y a deux ans chez Kawaii Fabric à Hong Kong et il est de la marque japonaise Quilt Gate (il n’est plus disponible). Pour le reste, je n’ai rien de spécial à dire, donc voici les photos (prises en juillet).

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The « Are green gorillas real ? » dress

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Cela fait longtemps que je n’ai plus écrit de billets couture; j’ai en effet attendu une météo plus clémente pour faire des photos au jardin, ce que j’ai fait fin mars, et depuis… j’ai juste traîné. Je publierai donc trois billets couture dans les prochaines semaines, relatant mes créations depuis fin 2019.

En rentrant du Japon, en décembre, j’ai choisi de coudre un modèle déjà connu, le haut de la Night & Day Dress et une jupe à plis de l’Ultimate Dress Book, tous deux des modèles de Gretchen Hirsch. J’ai sélectionné un tissu acheté lors de mon premier voyage au Japon, chez Tomato à Tokyo. Pour le reste, j’ai modifié une fois de plus l’encolure, pour amener un peu de variations dans ma garde-robe. Je pourrais coudre ce type de modèle quasi les yeux fermés, je n’ai donc rien de spécial à ajouter.

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The Babylon Berlin dress

A la fin de l’été, j’ai eu envie de me lancer dans un nouveau modèle de robe. Cela prend toujours plus de temps parce qu’il faut faire une ou plusieurs toiles mais ça permet d’élargir le répertoire. Mon choix s’est porté sur une combinaison de modèles de Gretchen Hirsch dans l’Ultimate Dress Book: le surplice bodice, la A-line skirt et les cap sleeves. Pour ma première toile, j’avais utilisé un mélange de tailles 10 (pour le haut) et 16 (pour la taille) et j’ai été heureusement surprise du résultat. Il y avait des choses à modifier mais c’était moins dramatique que prévu. J’ai donc élargi la bande de la taille pour mieux recouvrir mon ventre et parce que j’ai un buste un plus long à ce niveau-là, j’ai fait un ajustement dans le dos pour ma cambrure et j’ai fortement élargi les manches et l’emmanchure (un problème récurrent chez Gertie). A la seconde toile, tout tombait bien mieux.

The Babylon Berlin Dress

Au départ, je voulais utiliser un tissu hawaïen mais il est un peu transparent et nécessitait une doublure complète et je n’avais pas aussi de tissu. Puis l’automne arrivant, j’ai préféré prendre un tissu un peu moins estival et qui ne demandait une doublure qu’au niveau du buste. J’ai donc sélectionné un tissu de la collection « Chieveley » de Lewis & Irene, acheté il y a un certain temps chez Atelier Moondust. Comme j’avais fait une toile, la couture de la robe s’est déroulée sans problèmes. Je me suis juste demandée comment coudre la tirette avec la doublure mais j’ai opté pour la solution facile: prendre tissu et doublure comme une couche – ce qui est moins joli pour la partie supérieure mais qui ne se voit quasi pas.

The Babylon Berlin Dress

C’est le côté art déco du tissu qui m’a inspiré son nom – c’est une référence à la très bonne série allemande qui se passe à Berlin dans les années 30 – et j’ai pris les photos par une froide mais lumineuse après-midi de novembre. Après l’avoir portée une journée, je me rends compte qu’une fois assise, mon décolleté est fort plongeant, je tenterai d’ajouter un peu de tissu à ce niveau dans la prochaine version.

The Babylon Berlin Dress
The Babylon Berlin Dress

The « It’s always sunny in Sunnydale » dress

Au mois d’août, je me disais qu’il était encore temps de coudre une robe d’été mais que je n’avais plus de temps à perdre. Mon premier choix de tissu s’était porté sur un fin coton aux fleurs hawaïennes mais il demandait une doublure; j’ai donc préféré choisir un tissu un peu moins transparent pour obtenir un résultat plus vite. Il s’agit d’un tissu hawaïen-japonais, acheté chez Tomato à Tokyo (j’en ai acheté cinq ou six différents de la même gamme, en couleurs différentes). (En réalité, le tissu est plus jaune que sur les photos.)

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Comme modèle, j’ai voulu quelque chose de nouveau mais quand même déjà testé en partie et j’ai donc choisi la Night & Day Dress de Charm Patterns, mais sans les manches, pour le haut et la side-pleated skirt de l’Ultimate dress book de Gretchen Hirsch pour le bas. Je n’ai aucun souci de couture mais en la mettant, j’ai constaté un petit souci que je n’avais pas remarqué dans les robes à manches. En fait, sans manches, la partie du haut du buste est un peu grande et j’ai l’impression que les bretelles pourtant larges tombent un peu. Bref, un problème facilement à régler pour une prochaine version: il suffit de retirer un ou deux centimètres aux épaules.

J’ai fait les photos en août mais j’ai beaucoup traîné pour les trier et pour écrire ce billet. Au moins ça fait un peu de soleil en automne ! (et oui, il y a toujours un truc intéressant à regarder sur un des côtés !)

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It's always sunny in Sunnydale dress
It's always sunny in Sunnydale dress
It's always sunny in Sunnydale dress

The scarlet poinsettia dress

Après mon retour de vacances, je voulais une nouvelle robe très rapidement. Et comme Noël approche, je souhaitais utiliser le tissu « scarlet poinsettia » de Michael Miller, acheté chez Tomato à Tokyo. J’ai donc repris mon modèle habituel fortement modifié de chez Burda (modèle 121 de novembre 2012), avec une encolure ronde et la « side pleated skirt » de l’Ultimate Dress Book de Gertie. J’ai également allongé le corsage d’1,5 cm parce qu’il ne descendait pas jusqu’à ma taille dans les précédentes versions. 

Trois weekends plus tard, ma robe était prête.

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The enchanted isle dress

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Une des raisons qui m’a poussée à apprendre à coudre, c’est de pouvoir mettre une robe tiki. Sauf que le chemin a été long et compliqué. J’avais fait une tentative en 2016 mais j’ai toujours détesté les hauts avec une couture au milieu. Or la plupart des patrons en style tiki sont conçus de cette manière, y compris la Lamour Dress de Charm Patterns qui me plaît pourtant beaucoup. C’est probablement dû au fait que ces patrons demandent de faire des plis ou des fronces au centre. L’année passée, j’avais cousu The Kamakura Dress d’après le patron New Look 6048 et même si elle n’était absolument pas tiki, elle me semblait une base intéressante.

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Mais je n’y suis pas retournée de suite. J’ai d’abord voulu expérimenter avec le patron Simplicity 1426, un haut qui fait très bikini, que je pensais associer à la partie moyenne de My darling Clementine dress, et à la jupe paréo de Gertie. Sauf que ma première toile a posé tant de problèmes que je n’ai pas eu le courage de continuer. J’ai une petite poitrine et une petite carrure mais une large taille, choses apparemment incompatibles dans les patrons et qui me pose tout le temps problème. J’arrive à adapter les robes, mais pas pour ce haut aux pièces un peu spéciales.

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En feuilletant l’Ultimate Dress Book de Gertie, je me suis arrêtée sur la robe verte, que j’aime tout particulièrement pour la bande transversale qui lui donne un look tiki (c’est d’ailleurs la robe de la couverture). Je ne souhaitais pas repasser par la case toile et c’est là que j’ai repensé à The Kamakura Dress: le haut me semblait une très bonne base. Base que je n’ai même pas modifiée en fin de compte. J’ai juste dessiné la bande transversale selon les indications de Gertie et je l’ai cousue sur mon haut New Look. Quant à la jupe, j’ai repris le modèle paréo Butterick 6354 cité plus haut et je l’ai cousu au corsage.

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En général, je n’aime pas coudre des doublures mais il me semblait que dans ce cas-ci, ce serait plus confortable. J’ai donc ressorti un bout de voile de coton blanc. Quant au choix de mon tissu, il s’est porté sur un coton que je possédais depuis longtemps – Pegan Poetry (sic) de Studio KM pour Free Spirit – et que j’aime beaucoup mais qui ne fait pas partie de mes favoris, bref le tissu idéal pour coudre un modèle dont je n’étais pas à 100% sûre du résultat. J’ai mis beaucoup de temps à placer mes pièces de patrons pour éviter qu’il n’y ait des oiseaux sur le corsage (ils auraient été découpés) mais j’y suis arrivée. Par contre, pour la jupe, j’ai fait une grossière erreur: j’ai épinglé les pièces asymétriques sur l’envers du tissu et non sur l’endroit et du coup, elles se nouent du côté opposé de la bande transversale.

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J’avais imaginé au départ de ne pas coudre les bretelles au dos pour pouvoir garder l’option de les nouer dans le cou (j’aurais cousu des boutons et boutonnières) mais elles sont trop étroites pour que ce soit joli et cela provoque des plis disgracieux dans la corsage. Bref, je les ai cousues tout à la fin à la main au corsage (très solidement).

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Je pense qu’avec ce frankenpattern, j’ai une belle base pour coudre de nombreuses autres robes tiki, et je pourrai jouer avec la jupe ou avec le haut, en y cousant une bande horizontale. J’ai encore plusieurs tissus qui pourraient convenir dans mon stock, notamment un vrai tissu hawaïen/japonais acheté à Tokyo. Et au final, elle ressemble beaucoup à une robe originale d’Alfred Shaheen, le maître des modèles tiki d’époque !

The return to paradise dress

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Après la robe précédente qui a été longue à réaliser, je voulais une couture facile. Je me suis donc tournée vers mon patron fétiche, le haut de la robe Burda modèle 121 de novembre 2012. J’ai à nouveau modifié l’encolure, recopiant celle de la robe Butterick B5032 et pour le jupe, j’ai choisi la « side pleated skirt » de l’Ultimate Dress Book de Gertie.

Le tissu est d’Alexander Henry, Kasuku Jungle, aujourd’hui indisponible (sauf peut-être en cherchant bien). Il m’a un peu déçue par ses couleurs un peu moins franches que prévues (ce qui ne se voit pas trop sur les photos). Une couture facile pour un plaisir immédiat !

Je l’ai baptisée en pensant à ce morceau de Martin Denny.

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The daisies rockabilly dress

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Dès que j’ai feuilleté le Gertie’s Utimate dress book, j’ai été attirée par la « Plaid rockabilly dress » (la version country dans le lien est un peu overzetop mais je l’aime aussi – sauf que je n’aurais jamais d’occasions pour la mettre). J’ai cherché du tissu à carreaux en coton (pas en flanelle) mais je n’ai jamais rien trouvé à mon goût. J’ai alors changé de style et cherché un tissu plus champêtre, ce que « Gentle Breeze » de Jan Douglas pour le Maywood Studio (vendu par Stop op Zolder) représente parfaitement. Il me fallait aussi du croquet assorti, mais celui de chez Veritas était trop étroit; j’en ai finalement trouvé à Paris dans une mercerie près du Marché Saint-Pierre – on était en juillet 2016.

J’ai commencé la couture pendant l’hiver 2017 (certains projets mettent du temps à mûrir), réalisant d’abord une première toile du haut, puis une seconde, utilisant les tailles 12 à 10 du « Basic bodice » avec col en V. La jupe – « all around pleated skirt » – est en taille 12. Les manches de type « puff sleeve » complètent l’ensemble. J’ai toujours du mal à ajuster une toile sur mon corps, je manque du regard d’une autre personne pour traquer les défauts et je me lasse vite, surtout après deux toiles. Je me suis donc lancée dans la couture de la robe, craignant quelque peu pour le col avec sa parementure extérieure, mais en fait, la couture est assez aisée.

Au final, le corsage ne convient pas tout à fait: cela se voit de profil: il y a un petit excès de tissu au niveau de la pince latérale mais je ne sais pas trop comment le faire disparaître. Les manches sont très jolies mais elles sont un peu trop serrées sur le bas pour être totalement confortables. La jupe est finalement la seule partie dont je suis totalement satisfaite mais tous ces petits défauts n’en font pas moins une robe totalement mettable.

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(oui, je regarde beaucoup en l’air en faisant mes photos !)

The Tokaido Road dress

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Toujours à la recherche d’une couture facile – c’est-à-dire n’impliquant pas un patron inconnu – et ayant constaté que le nombre de mes robes estivales est devenu fort réduit, j’ai cousu à nouveau le patron Butterick B5032, déjà réalisé l’été passé en tissu à singes et Frida Kalho. J’ai sélectionné un autre tissu Alexander Henry, Tokaido Road, acheté chez Stof op Zolder (il est bien soldé pour le moment). Comme je n’ai pas pensé à relire mes notes, je n’ai pas raccourci le corsage d’un centimètre et cela ne m’a pas choquée – en fait il tombe juste bien à la taille. J’ai par contre réduit un peu la largeur du haut du devant – un centimètre environ – et du coup, cela baille moins quand je suis assise ou que je me tiens un peu mal et les bretelles ont moins tendance à tomber.

Pour le jupe, j’ai repris le patron de Gertie déjà vu dans la Yodelling Cowgirl dress, la side pleated skirt, en passe de devenir une des mes favorites. Une couture rapide et plaisante, sans problèmes notoires ni difficultés particulières, sans doute aussi parce que j’ai changé un peu l’ordre de la couture présenté dans les explications du patron, que j’ai d’ailleurs annotées pour la prochaine fois.

Et je commence à bien maîtriser l’utilisation de l’appareil photo avec télécommande et à ne plus faire trop de photos ratées.

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The yodelling cowgirl dress

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Je n’ai plus rien écrit à propos de mes projets couture depuis l’automne et ce n’est pas faute d’avoir cousu – une dizaine de vêtements ont rejoint ma garde-robe, y compris trois pièces pour mon voyage au Sri Lanka. Ce qui m’a empêché d’en parler ici, ce sont les photos. Difficile en effet de faire des selfies de soi en entier et mon grand miroir est placé à un endroit trop sombre, au décor peu intéressant – dans le hall d’entrée face à la cage d’escalier. A cela, il faut rajouter mon côté introverti qui n’a pas osé déranger ma voisine Carol et les faire au boulot, c’est toujours un peu compliqué. Et l’appareil photo fixé sur un pied alors ? Mon expérience m’avait déçue: je trouvais les photos floues. Pour résoudre ce problème, j’ai acheté une télécommande pour mon Nikon. Sauf que là, c’est la procrastination qui a frappé ! Et longtemps, plus d’un an. J’ai parfois une crainte exagérée de la technique et j’ai longtemps eu peur que ce soit très compliqué à installer. Il y a deux mois, j’ai ressorti l’appareil photo; il y a un mois, j’ai rechargé sa batterie; dimanche, je me suis enfin lancée. Evidemment, il n’y avait rien de spécial à installer, juste trouver le bouton sur lequel appuyer. Tout ça pour ça donc.

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Je me suis donc lancée dans une séance photo au jardin, tentant de sourire (ou pas) et regardant souvent sur le côté ou en l’air tout en essayant de cacher la télécommande. Le résultat, ce sont quelques photos plus ou moins réussies mais je trouve que certaines sont toujours un peu floues. La faute de l’appareil photo qui se fait vieux ou juste un problème de mise au point ? (Des idées pour résoudre ce problème ? J’ai pensé que je pourrais mettre une chaise à l’endroit où je compte me placer et faire la mise au point sur celle-ci, pour ensuite l’enlever et me mettre à sa place.) J’ai par la suite passé toutes les photos dans Polarr (j’adore cette app) pour améliorer le contraste et la luminosité.

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Oui, mais la robe ?

Elle est la combinaison du haut Burda (robe 121 de novembre 2012) que j’utilise tout le temps et que j’ai beaucoup modifié – dans ce cas, j’ai à nouveau changé l’encolure – et d’une jupe du Ultimate Dress Book de Gretchen Hirsch, la « side pleated skirt ». Mon tissu de 110 cm n’était pas assez large pour faire entrer le patron mais comme il ne manquait que quelques centimètres, j’ai juste réduit l’angle de la ligne de la couture côté en repliant le patron jusqu’à ce qu’il rentre dans mon tissu.

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Elle est cousue en tissu de coton d’Alexander Henry, From the hip que j’ai acheté lors des soldes d’hiver chez Het Machien, un webshop belge au service très efficace. Je ne suis pas sûre que les cowgirls font vraiment du yodel mais ça pourrait, et comme j’aime ça… Pour la première fois, j’ai compté le temps que je mettais pour terminer une robe et je peux donc dire qu’il me faut environ 6 heures de travail, une fois le patron déjà approuvé et à ma taille. Sachant que je n’arrive à me concentrer que deux heures de suite, il me faut donc trois jours.

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Si vous voyez des plis sur les photos, c’est parce que je me tiens mal; quant au col qui rebique un peu, c’est ma faute, j’ai pensé très fort à stabiliser l’encolure avec une couture mais je l’ai oublié. A part ça, je l’aime beaucoup et je sens que je vais souvent la porter en toutes saisons.

S’il ne pleut pas le weekend prochain et s’il ne fait pas trop frais, je fais une nouvelle séance photos. En attendant, cadeau: