« The year of the tiger » dress

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Le printemps était déjà bien entamé quand j’ai commencé mon projet suivant mais je voulais encore coudre une robe en tissu foncé avant de passer aux tissus plus clairs – et au changement de fil dans la surjeteuse (ce n’est jamais très compliqué mais demande une certaine patience). J’ai sélectionné ce tissu acheté au Japon en 2018, à Tokyo chez Tomato (le paradis du tissu !). Je voulais créer une impression tiki mais sans vraiment me casser la tête.

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Le patron est celui de la Night & Day Dress de Gretchen Hirsch, avec l’encolure de la Sheath Dress, et avec une tentative de jupe droite. C’est là que les choses se sont compliquées: je suis partie d’un patron de la même Gertie mais les proportions ne me conviennent pas du tout: taille trop fine et hanches trop larges. J’ai dû reprendre la jupe au niveau des hanches mais j’étais limitée dans mes mouvements vu que je l’avais déjà cousue au corsage (j’aurais dû essayer plus tôt). Pour camoufler un peu l’excès de tissu, j’ai alors cousu une ceinture.

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J’adorais le haut après l’avoir cousu mais les soucis avec la jupe me font un peu moins aimer cette robe, et en voyant les photos, je trouve qu’elle accentue mon ventre. Je la porterai cependant avec plaisir parce que je trouve qu’elle a un certain style.

(Les photos datent de la mi-juillet.)

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The Bambi in the forest blouse

J’ai cousu une nouvelle version de la blouse de Gertie pour Butterick B6217. Je n’ai rien changé à la version précédente, à part omettre le lien à nouer, et j’ai utilisé le tissu Woodland Spring de Riley Blake acheté il y a déjà quelques temps. Le patron pose quelques problèmes que j’explique ici. Depuis, je sais qu’il faut une aiguille neuve (ou quasi) pour coudre les boutonnières et j’ai un pied pour coudre les boutons, ce qui accélère très fort les finitions. Pour le bas, je porte une nouvelle Pencil Skirt du premier livre de Gertie, aussi déjà cousue plusieurs fois (en 2013, à mes débuts), mais j’ai dû agrandir la taille – et au final elle est même un peu trop grande. Le tissu est un jeans légèrement extensible venant des Tissus du Chien Vert.

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A scene at the sea dress

A scene at the sea dress

Tout comme à l’époque The hummingbirds dress, il me fallait immédiatement une nouvelle robe d’été. Mercredi passé, j’ai cherché du tissu sur le net, et puis, me disant que la livraison n’arriverait pas avant le weekend, je me suis tournée vers un magasin en brique, et plus particulièrement Atelier Moondust à Woluwe, à trois arrêts de tram de mon travail. J’y ai donc acheté la fin du rouleau (2m30) de Sun Girls de la collection Amalfi de Rifle Paper pour Cotton + Steel, en bleu pâle – le rose ne m’allant pas du tout.

A scene at the sea dress

Je m’étais déjà décidée pour le modèle, « The Sheath Dress » du livre Gertie’s new book for better sewing, sachant qu’elle était rapide à coudre. J’ai également relu mes notes de The hummingbirds dress et j’ai raccourci d’un centimètre le corsage. J’ai également pincé le décolleté pour qu’il soit un peu moins large. Quant à la taille, comme j’ai grossi depuis, je n’ai plus de problèmes de flottement et elle est aujourd’hui bien ajustée. En voyant les photos, je constate quand même encore certains plis et défauts que j’essaierai de résoudre la prochaine fois.

A scene at the sea dress

Je me suis lancée un défi: coudre la robe en un weekend. Je sais par expérience que je n’arrive que rarement à me concentrer plus de deux heures de suite et souvent je ne couds qu’une heure avant d’être lassée. Bref, ce n’était pas gagné. J’ai lavé le tissu le vendredi soir et il était sec le samedi matin. J’ai découpé les pièces et presque terminé le corsage en deux heures, abandonnant avec la chaleur qui arrivait. J’aurais préféré entoiler les parementures mais je n’avais plus assez de viseline blanche et c’était férié. Le dimanche matin, il m’a fallu deux heures trente pour la terminer. Si j’avais opté pour une jupe cercle ou à plis, j’aurais probablement mis un peu moins de temps mais il me semble que le tissu chiffonne vite et cela se verra moins dans une une froncée.

A scene at the sea dress

J’ai fait les photos le soir même, en changeant pour une fois de coiffure. Le nom de la robe vient du film de Takeshi Kitano que j’ai regardé le vendredi soir, même si on ne voit pas de mer sur le tissu. Je dois bien avouer que j’ai hésité un moment à acheter celui-ci ou celui-là – j’avais envie d’un thème marin – mais je ne l’aurais pas eu à temps pour coudre ma robe en un weekend et la porter cette semaine.

Le projet suivant risque d’être plus long à préparer et coudre, il nécessite une toile et comporte plein de boutons… On verra bien si j’ai la patience ou si je passe à de la couture plus automnale – il me faudrait deux-trois jupes pour mon futur voyage.

A scene at the sea dress

The first attempt to sew a tiki dress

Tiki dress

Cela faisait très longtemps que je voulais réaliser une robe tiki mais je n’arrivais pas à me décider pour le patron. J’en ai acheté plusieurs, pensant m’inspirer soit du haut, soit du bas mais je n’étais pas convaincue. En mai, quelqu’un du groupe FB We Sew Retro a proposé un sewalong et je me suis lancée. Bien que je n’aime pas les coutures au centre d’un corsage, j’ai choisi le haut de la Sweetheart sundress du livre New book for better sewing de Gretschen Hirsch. Après une première toile qui m’a d’abord laissée perplexe sur l’assemblement des différentes parties (elles étaient à l’envers), je me suis rendue compte que je devrais adapter la taille et passer du 12 au  niveau du ventre à du 8 pour la poitrine. Ce qui s’est fait sans encombres. Pour la jupe, j’ai sélectionné le patron Butterick (de Gertie) B6019 dont j’aime le haut mais qui est très compliqué à réaliser et qui associe plein de petits morceaux de patron alors que justement, je veux le minimum de coutures possibles. En superposant les parties de la jupe à un autre patron récemment réalisé, je me suis rendue compte que je devrais couper la taille 18 – ou comment faire le grand écart des tailles!

Après toutes ces préparations, j’avais toujours des doutes sur le résultat final et j’ai préféré garder mon beau tissu hawaïen japonais pour une réalisation suivante. J’ai donc sélectionné le tissu un peu rêche et un peu transparent que j’avais acheté à Paris, dans un des magasins de coupons du quartier de la Halle Saint-Pierre et il me restait juste assez de voile de coton blanc pour la doublure. La couture en elle-même s’est déroulée sans accroc (la couture d’un toile permet de résoudre beaucoup de questions dès le départ), sauf pour les bretelles que je n’avais pas bien préparées. Les indications sont assez vagues quant à leur position et leur longueur et j’ai un peu galéré. Ce qui se voit. C’est ce qui me dérange le plus dans la réalisation finale: elles sont trop longues et trop au centre sur le devant du corsage. Et je n’aime toujours pas cette couture centrale. Au final, je ne suis pas trop satisfaite de cette robe, je ne suis pas sûre que je la mettrai mais au moins je sais que je peux réutiliser le patron de la jupe pour d’autres réalisations. Reste à trouver un haut adapté pour une robe tiki, avec des coutures princesse ou des pinces. Suite au prochain épisode (probablement au printemps prochain – vu qu’on est déjà au milieu de l’été) !

Une fois de plus, je remercie Carol qui a pris les photos.

Tiki dress

Tiki dress

Tiki dress

The hummingbirds dress

Cette robe est finie depuis quelques semaines déjà, et même les photos datent d’un jour où les températures étaient plutôt élevées… La canicule du début de l’été m’a donné envie de coudre rapidement des robes très estivales, sans trop me casser la tête à tester de nouveaux patrons. Le coupon de tissu était fort petit, 1m40 tout au plus mais sur une largeur d’1m50. C’est du coton relativement rigide et un peu extensible que j’ai acheté un jour d’été il y a deux ans à Louvain, dans un magasin aujourd’hui disparu, et qui n’indique aucune mention de marque ou de nom sur le lisière. Mais je vous le garantis: il y a des colibris entre les fleurs.

Vu le métrage très réduit, seule une robe d’été sans manches était envisageable. J’ai sélectionné la robe du livre de Gretchen Hirsch, Gertie’s new book for better sewing que j’avais déjà cousue pendant mon cours de couture. Elle n’a jamais été prise en photo et je ne l’ai plus entre temps. Je pensais que les ajustements au patron faits à l’époque par la prof étaient parfaitement adaptés à ma taille. Le résultat ne me plait pas tout à fait: la taille tombe un peu trop bas à mon goût et le corsage n’est pas assez moulant, surtout qu’avec mon tissu un peu extensible, cela aurait été très confortable. Le fait qu’elle ne soit pas ajustée la rend évidemment très confortable en cas de grande chaleur, ce qui est évidemment un point positif. Une légère déception donc, mais je sais que je pourrai corriger tout cela à mon prochain essai.

La couture de ce modèle est très facile, avec une parementure qui englobe col et manches et qui ne demande aucune couture à la main. La jupe est un simple rectangle froncé. J’ai eu une légère frayeur cependant quand ma surjeteuse a coupé un bout de tissu là où il ne fallait pas. Heureusement pour moi, c’était à l’épaule, dans la valeur couture. J’ai donc recousu la coupure et elle est bien cachée à l’intérieur.

Merci à David qui a pris les photos à mon travail !

La robe turquoise

Pour continuer mon apprentissage en couture, je me suis attaquée à une autre robe du livre de Gertie, « The brocade dress », une variation de « The wiggle dress ». J’avais dans mon stock le tissu parfait, un coton turquoise avec un motif tissé dans un ton plus clair. La réalisation ne m’a posé aucun problème. Ma seule adaptation du patron est de combiner plusieurs tailles: la taille justement est plus grande que la poitrine et les hanches. Les tutoriaux sur le net m’ont accompagnée pour les découpes princesse et pour les goussets en dessous des bras (un détail que j’ai cousu avec plaisir même !). C’est en voyant les photos que j’ai remarqué que le dos n’est pas parfait et qu’il fait des plis, mais peu importe. Un détail: si je la refais, je creuserai un peu l’encolure devant. Désolée pour les photos sombres, il n’y avait pas de soleil samedi.

  • tissu: Tissus du Chien Vert
  • patron: « The brocade dress », une variation de « The wiggle dress », Gertie’s new book for better sewing
  • chaussures: Chie Mihara

With a hint of leopard

Voici la tenue que je portais hier pour la journée internationale du léopard ! Je n’avais pas beaucoup le choix, juste un foulard, mais ça rend la tenue sobre, loin de toute vulgarité souvent associée à cet imprimé. J’en profite aussi pour monter la jupe que j’ai cousue, une deuxième version de la jupe droite du livre de Gertie, que j’ai ajustée à ma taille cette fois-ci. Elle est plus courte parce que je n’avais qu’un petit bout de jeans (trouvé à 1 euro – le fil et la fermeture éclair m’ont coûté plus cher – les pressions sont de la récup de la boîte à couture maternelle). C’est un modèle facile à coudre et que je répéterai encore souvent, je pense. A part ça, j’ai posté d’autres photos sur mon compte Instagram (maintenant que j’ai compris que je pouvais y publier des photos Hipstamatic !).

Pink flamingos dress

J’avais acheté il y a quelques mois environ 3m de tissu turquoise à flamants roses créé par Michael Miller (laize 115cm – étroit donc). Celui-ci donc (mais les couleurs sont un peu plus flash en vrai):

Je comptais faire cette robe du livre de Gertie mais il y a une couture au milieu du corsage à l’avant qui ne sera pas jolie et je ne sais pas quel tissu contrastant acheter (du bleu, du rose ? encore faut-il trouver LA bonne couleur). La jupe par contre est très économique en tissu, utilisant deux grands rectangles.

Je me disais donc que je prendrais le corsage d’une autre robe, soit celui de Gertie toujours, soit celui de la robe Butterick:

Dans le premier, la fermeture éclair est à l’arrière, dans le second sur le côté.

Je n’ai évidemment pas encore mesuré le tout pour savoir si ça conviendrait avec mon bout de tissu, ni fait une toile, mais quelle combinaison vous semble la plus jolie pour ce tissu assez spécial et kitsch ? Ou avez-vous un autre modèle en tête ?

The shirtwaist dress

Cherchant toujours de nouveaux challenges après la robe Vogue ratée, je me suis à nouveau tournée vers le livre de Gretchen Hirsch, Gertie’s new book for better sewing, dont les modèles rétro me plaisent beaucoup. J’ai choisi un modèle qui me permettrait d’apprendre de nouvelles choses: la robe chemisier (col, boutonnières et fronces élastiquées à l’arrière). Ayant appris ma leçon, j’ai d’abord cousu une toile qui a fortement été transformée avec l’aide de ma prof au cours de couture. Les pinces horizontales ont changé de place, l’empiècement dos a été raccourci et la carrure réduite. J’ai redessiné tant bien que mal ces pièces du patron mais cela m’a posé pas mal de questions au point de vue patronage (d’où l’achat d’une série de livres sur le sujet – je peux être compulsive quand je m’intéresse à quelque chose).

Le tissu choisi est un coton des Tissus du Chien Vert, relativement simple mais aux jolis motifs. Facile à coudre, il ne m’a causé aucun souci. La robe en elle-même est assez simple aussi si on maîtrise les techniques citées plus haut. Je n’ai eu des soucis qu’au moment de coudre l’encolure, soucis dus au fait que j’ai oublié de découper un deuxième empiècement dos pour l’intérieur et que je ne m’en suis rendue compte que maintenant, bien après avoir terminé la robe. J’avais bricolé une parementure pour compenser mais ça ne tombe pas aussi bien. Enfin, c’est à l’intérieur de la robe et ça ne se voit pas trop. Mes boutonnières me faisaient un peu peur mais ont été réalisées sans problèmes. Par contre, comme je déteste coudre des boutons, la robe est restée quelques semaines en plan. J’ai finalement pris mon courage à deux main ce week-end et voilà le résultat ! (Et comme j’ai attendu, les photos ont pu être prises au jardin !)

Un ensemble complet

Mon premier essai de couture en octobre a été une jupe droite d’après le patron de Gertie’s new book for better sewing. J’ai appris à coudre les pinces, une fermeture éclair et une doublure. Elle est réalisée en lainage violet foncé de chez Joyce et la doublure est une teinte plus claire, pour le plaisir de faire contraste. Le modèle me plait mais si elle convient à la taille, elle est trop grande au niveau des hanches. Je la reprendrai sans doute un jour et pour la suivante, je sais où je dois l’adapter.

Je me suis dit qu’avec cette jupe, il me fallait un joli haut. La blouse Airelle de Deer and Doe a été vite réalisée mais j’ai appris en cours de route à coudre un col claudine. Le tissu est un coton très fin violet foncé à petites fleurs de chez Joyce également. Pas de souci au niveau taille, le côté un peu large étant dicté par le fait qu’il n’y a ni boutons ni fermeture éclair.

Par ce temps, difficile de faire des photos convenables, mais elles donnent une certaine idée de la coupe. Le violet est plus franc en vrai, moins gris que sur les images.

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