Short diary of the week (322)

Lundi: prendre la voiture pour aller travailler – chose que je déteste mais il n’y avait pas de circulation – et mon ampli est maintenant enfin en réparation, écouter des nouveaux disques, l’après-midi est longue, The marvelous Mrs Maisel – deux épisodes

Mardi: hésiter et puis prendre la voiture en voyant la combinaison vent et pluie, il n’y a vraiment pas grand monde au bureau, avoir du mal ce matin: le 24 décembre est la pire journée de l’année pour moi, tout le monde peut rentrer à 14h – ce qui donne une longue après-midi libre, encore avoir du mal mais tenter de passer au-delà, faire quelques courses de dernières minute en évitant les averses, jouer, ça commence à aller mieux, de la raclette, The marvelous Mrs Maisel, Tokyo Diner – Midnight Stories – deux épisodes

Mercredi: traîner dans le canapé tout en triant quelques photos, une fête de famille entre cousines (une nouvelle tradition depuis l’année passée), l’épisode spécial de Noël de Call the Midwife (qui n’a pas réussi à me faire pleurer comme 90% des épisodes de cette série)

Jeudi: un drôle de rêve qui a fait que je me suis levée fort tard – je voulais connaître la suite, quelques courses, un peu de couture et de lecture et de jeu, mais aussi commencer à trier quelques-unes des diapositives de mon père (il y en a des milliers), préparer un curry srilankais, The marvelous Mrs Maisel, Tokyo Diner – Midnight Stories

Vendredi: du rangement, de la couture, un nouvel atelier photo avec une ballade au parc de Tervuren pour faire des exercices, j’ai vraiment appris beaucoup de choses mais je bloque toujours pour d’autres, The marvelous Mrs Maisel, Tokyo Diner – Midnight Stories

Samedi: le soleil est de retour !, aller chez mon papa, faire les courses, laver ces derniers tissus ramenés du Japon, de la couture et de la lecture, terminer cette longue quête dans le jeu, préparer un nouveau plat indonésien (mais j’ai eu la main lourde sur le sucre), Récit d’un propriétaire (Yasujiro Ozu, 1947)

Dimanche: un très beau lever de soleil, mais il fait bien froid ce matin, et donc me décider à enfin commander une couverture chauffante, terminer la couture d’une robe – il faut lui trouver un nom maintenant, de la lecture – je ne suis vraiment pas sûre de terminer ce long roman avant la fin de l’année pour améliorer un peu mon score goodreads, et puis j’ai envie de lire d’autres choses aussi, une nouvelle quête, cuisiner du gibier – la sauce était fort réussie, Heller in pink thights (George Cukor, 1960) – commencer le film à reculons pour finalement bien l’aimer, par contre mon lecteur bluray montre des signes de faiblesse de plus en plus récurrents

Short diary of the week (232)

Lundi: mal dormi comme d’habitude, cette obligation de prendre la voiture pour cause de grève, perdre mon temps dans les embouteillages, ne pas pouvoir lire du coup, j’aurais bien aimé télétravailler mais je fais partie d’un jury aujourd’hui, chercher des clips pour illustrer des textes, le jury donc, attendre que les embouteillages se résorbent un peu pour rentrer, je n’ai plus l’habitude de faire un créneau ! ma voisine vient à mon aide en bougeant sa voiture, une grande crise de phobie: j’ai dû éliminer une immense araignée et j’en suis toute secouée, Call the midwife, de la lecture

Mardi: à nouveau plein de monde dans le métro – c’est pénible de devoir s’asseoir entre des hommes qui pratiquent le manspreading (pas spécialement des jambes mais de tout leur corps), un état pré-grippal avec des maux de tête, travailler tant bien que mal, Ultimate Rome – le dernier épisode sur la fin de l’empire

Mercredi: grande journée de réunion et de brainstorming sur la saison prochaine, me retrouver congelée après tout ça et penser avoir de la fièvre, prendre ma température en rentrant: 35,8°, me réchauffer lentement, Good Girls Revolt

Jeudi: le rendez-vous médical annuel qui me fait peur – la mammographie donc, mais tout va bien, arriver plus tard au travail et attaquer le choses à faire, la grippe a l’air de s’être éloignée de moi, un échange de gps pour le w-e – un vieux machin (le mien) contre un tout nouveau, enfin résoudre le problème de pc banking de la carte de la poste – après deux mois !, vaguement préparer mes affaires pour le lendemain, Good Girls Revolt, terminer mon livre

Vendredi: me préparer à mon aise, recouvrir quelques plantes dans le jardin, et c’est parti, après trois heures de route et quelques arrêts j’arrive à Metz où je suis attendue par mon amie et son compagnon, nous partons de suite manger et sommes rejoints par d’autres amis, une ballade dans le froid pour rejoindre le Centre Pompidou, des œuvres japonaises contemporaines – certaines me laissent de marbre d’autres m’amusent beaucoup, retour pour un apéritif repas suivi de pâtés lorrains et de fromage et de saint-honoré, je suis repue

Samedi: une ballade dans la ville – toujours dans le froid glacial – mais le ciel est si bleu, la gigantesque cathédrale, le marché couvert – toute ville devrait avoir un marché couvert, un arrêt apéro, la Moselle, les vitraux de Cocteau si peu connus, un repas avec les restes d’hier et il est déjà temps pour moi de quitter mes hôtes après deux belles journées – il faudra qu’on se revoie ! – et encore merci pour tout !, un arrêt au Luxembourg pour profiter de quelques produits moins chers, et puis une longue route avec quasi personne jusque Namur, et pour finir quelques ralentissements mais je suis presque à la maison, un film qui m’endort un peu, me blottir sous la couette pour la nuit

Dimanche: avoir du mal à me réchauffer – cela va être une constante les prochains jours, aller à la zumba mais ne pas trop suivre, un coup de pompe gigantesque qui va durer une partie de l’après-midi, de la lecture puis me préparer pour la petite fête de famille que donne mon papa pour inaugurer sa nouvelle résidence, passer un bon moment avec mes cousins, hésiter à propos de mon repas du soir et changer mille fois d’avis, la suite du film qui devient en fait long et chiant – Song to Song (Terence Malick, 2017) – malgré de belles images (ces maisons !)

Short diary of the week (105)

Lundi: comme j’ai enfin fait des photos des mes nouvelles robes cousue j’en mets une ce matin, et mes nouvelles sandales, sauf qu’après un bout de chemin je commence à avoir mal à un muscle du pied droit qui n’est plus habitué à cette hauteur pas si extrême pourtant, zut j’ai oublié la lessive dans la machine hier, trop de choses à faire en rentrant, True Detective avec une belle reprise de Conway Twitty

Mardi: hésiter entre différentes paires de chaussures en soldes, tenter de déterminer quels oiseaux sont représentés sur ma robe, choisir finalement deux paires de sandales Esska à un prix plus que compétitif, quelques menues courses en rentrant – fournitures de couture et grandes enveloppes, plus envie de rien, enfin si: de frites, une nouvelle version du Royal Bermuda Yachtclub cocktail toujours aussi bon, Wayward Pines – oui euh bon – c’est quoi le rebondissement de l’épisode prochain ?, Anthony Bourdain Parts Unknown: Sicile – oui euh bon – la saison 2 n’est définitivement pas aussi inspirée que la 1

Mercredi: dieu qu’il fait froid !, drama queens, Ephemeral, The Good WifeAnthony Bourdain Parts Unknown: Afrique du Sud

Jeudi: l’été est fini, hésitations, un gros coup de fatigue, The Good WifeAnthony Bourdain Parts Unknown: Tokyo – la nuit

Vendredi: les pieds écorchés, une pelouse fraîchement tondue, Plastic Paradise et l’envie d’aller au Hukilau l’année prochaine, Anthony Bourdain Parts Unknown: Detroit – ville à l’abandon

Samedi: tristesse du matin, nouveau départ l’après-midi, des feuilles de la haie jusque dans mon décolleté, un barbecue, des bananes pas assez mûres

Dimanche: une matinée calme, une demi-heure de couture, une gigantesque fête de famille pour les 60 ans de mariage de mon oncle et de ma tante, Budapest est donc vraiment la destination à la mode, des infos sur le Japon, impossible de dormir

Snowy Christmas

Jeudi: Cabaret Années Folles au Magic Mirrors. diane est malade, dort debout même après trois jours de sommeil juste interrompu par le travail. Je sors malgré tout, affrontant le froid et la neige. Pas grand monde encore quand j’arrive, juste Patrice qui me propose de s’installer avec lui. Un peu plus tard arrivent Maja, Baba, Hélène et Catherine pour qui c’est le premier spectacle burlesque. Belle soirée menée par Lady Flo qui nous séduit par ses chansons et son charleston endiablé. Effeuillages et chansons de Miss Lolly Wish et de Shana Brown, la Joséphine Baker d’aujourd’hui, entrecoupés par les crooner George Bangable et Patrick Ouchène. Vicky Butterfly quant à elle nous a emmené dans un monde féérique, empli d’étoiles et de paillettes. Le retour s’annonce difficile, je me décide finalement pour le métro, ce qui fut probablement la meilleure décision que je pouvais prendre malgré mon anxiété toute seule le soir tard. Quand j’arrive au terminus, une belle couche de neige recouvre déjà les trottoirs.

Vendredi: plus de 20cm de neige, le dîner de ce soir avec mon papa est compromis. Sa compagne, Francine, est restée à Gand et ne viendra pas. Courses à pied au Delhaize le plus proche (il est moins bien que l’habituel mais pas moyen de sortir la voiture) puis au marchand de vin. A 15h, diane appelle les sociétés de taxi pour voir ce qu’il en est, on nous répond de commander un taxi une heure à l’avance pour que mon père puisse nous rejoindre. 16h30, après une dizaine d’appels, j’arrive enfin à obtenir un taxi, mon père arrive une heure plus tard. Repas tout simple mais délicieux avec des verrines maison, huîtres Colchester, coquilles Saint-Jacques, fromage et chocolat Marcolini. Appel d’un taxi, on nous rappelle 10 minutes plus tard pour dire que le taxi ne viendra pas, la course est trop courte. Autre société, après plusieurs appels sans réponse: heureusement, ils ont une voiture dans le secteur. Cela promet pour le lendemain.

Samedi: 10h30, après plusieurs essais infructueux, un taxi est route pour chercher mon papa puis nous pour aller chez la maman de diane. Nous arrivons bien trop tôt. La grand-mère de diane appelle, désespérée: pas de réponse dans aucune société de taxi. Elles arriveront finalement par un autre moyen. Les cousin(e)s de diane viennent en métro. Et puis, le plus mauvais repas de Noël de toute ma vie. L’entrée passait encore: comment rater un saumon fumé avec un peu d’écrevisses et de salade ? Mais pour le plat principal… une dinde farcie industriellement, des légumes surgelés réchauffés et pire que tout, une espèce de chose que j’ai d’abord pris pour des saucisses, puis pour des crottes qui se sont révélées être des pommes de terre grenaille surgelées qu’il fallait rissoler avant de servir. Résultat: une espèce de pap (mousse en bruxellois) dans une peau caoutchouteuse. diane me regarde, mort gêné, incapable de manger son assiette. Mon père doit partir, une fuite dans sa maison l’appelle, heureusement, le taxi arrive en dix minutes. diane veut partir aussi mais la politesse nous en empêche. Plus tard, il entendra sa mère dire qu’elle n’a plus envie d’organiser la fête l’année prochaine. J’espère que ce sera le cas parce que ce fut une journée bien difficile, augmentée encore par le stress des transports incertains. Je m’inquiète aussi pour mon père s’il neige encore: il ne saura pas sortir de chez lui, il se fait vieux, n’a plus le pied stable et il habite un quartier sans commerces et difficilement accessible en cas d’intempéries. 18h30, enfin rentrés, je m’écroule, je n’en peux plus, je ne veux plus jamais ça.

Lundi: je déballe enfin la carafe à vin en cristal de Bohème offerte par la maman de diane. Elle nous avait dit qu’elle avait choisi la plus simple. J’ai failli m’évanouir devant autant de laideur… (ça ressemble à ça, sans le bouchon)

Almost Christmas

Bientôt la période des fêtes, période qui me remplit comme chaque année d’appréhension, en tous cas en ce qui concerne les fêtes de famille. Difficile aussi d’écrire un article qui ne soit pas blessant pour l’une ou l’autre personne mais voilà, le 24 en compagnie de mon papa et de sa compagne, j’ai toujours peur des débordements dus à un verre de trop, des larmes et des crises dépressives. J’essaie de mon mieux de créer une ambiance chaleureuse sans parler du passé mais cela me demande un grand effort et j’en sors toujours lessivée. Et le lendemain, on remet ça dans la famille de diane où je n’ai finalement pas grand chose à dire mais où il faut attendre le long déroulement du repas, de l’apéritif au pousse-café, sans vraiment profiter non plus de la nourriture pas très originale ni savoureuse (c’est la seule fois sur l’année que je mange des légumes surgelés par exemple – à part les petits pois). Une journée fatigante aussi à essayer de faire la conversation, à survivre aux feintes idiotes, à ne pas boire (malheureusement, c’est moi qui doit conduire tout le monde) et à faire semblant d’aimer son cadeau. Et à ne même pas faire un effort vestimentaire parce que ça ne sert à rien, ou pire à attirer plus de remarques. Et pour le 1er janvier, non, je n’ai pas envie d’aller à la fête entre adultes, sachant que les adultes en question ont une moyenne d’âge de 75 ans… Je n’ai pas envie de vexer ma famille, mais 4 heures de conversation en dialecte et un gros gâteau à la crème au beurre qui me donne des hauts-le-coeur, ce n’est pas mon idée de la fête.

Par contre, ce qui me rend heureuse, c’est de passer une semaine de congé en amoureux, à fêter juste à deux le passage à l’an neuf, avec de bons petits plats (aaah, ce homard cuit maison !), de jolis cadeaux et plein de bisous. Connaissant le nombre de réveillons que j’ai passé « seule » (même en compagnie de mes parents ou d’amis), c’est mon plus beau cadeau !