Garden design

J’ai créé deux jardins déjà, attachés à deux maisons différentes. J’ai une collection de livres et j’ai glané plein de conseils un peu partout. Deux amies m’ont donc demandé de leur donner des idées pour aménager leur jardin. Voici d’abord une série de questions auxquelles répondre avant de commencer:

  • Quelle est la taille du jardin ? De bonnes mesures et un plan sont essentiels et permettront facilement de voir où mettre les plantes principales, celles qui attireront l’œil.
  • Quelle est l’orientation ? Le soleil est-il plutôt présent en matinée, en soirée, jamais ? Cela aura de l’influence sur le type de plantes mais aussi sur l’endroit où placer la terrasse par exemple.
  • Est-ce que le jardin est abrité du vent ? Est-il près de la mer ? Des haies ou de grands arbres peuvent remédier en partie à ça.
  • Quel type de sol avez-vous ? s’il est argileux, il colle fort et devient dur comme de la pierre lorsqu’il sèche. S’il est sablonneux, et bien, il est comme du sable ! Il y a plein d’intermédiaires, et de toutes façons, les sols peuvent s’améliorer avec diverses matières organique.
  • Est-ce qu’on commence avec rien, ou y a-t-il des arbres ou des plantes qui doivent obligatoirement rester en place ? Cela vaut la peine de les dessiner sur le plan d’origine.
  • Quel type de jardin voulez-vous ? Juste une pelouse ? (là, c’est simple et je n’ai rien à faire !) un jardin facile d’entretien ? un jardin pour que les enfants puissent jouer ? un jardin pour recevoir des amis et faire la fête ? un jardin potager ? un verger ? un jardin pour le chien, le chat, les poules, la chèvre ? une cabane ? plusieurs éléments peuvent se combiner.
  • Quel est votre style ? contemporain et/ou minimaliste ? un jardin à la française/anglaise très formel, avec de jolies haies bien taillées et des parterres bien définis ? un jardin de type « cottage », romantique, avec plein de roses et d’hortensias (un peu le jardin classique de la mamie) ? un jardin tropical (dans la mesure du possible) ? un jardin naturel, proche d’une prairie, attirant oiseaux et bestioles ? un jardin japonais ? un jardin familial ?
  • Aimez-vous les lignes droites ? ou plutôt les courbes ?
  • Avez-vous un code couleur ? des couleurs pastel ? plutôt du rouge ? pas de fleurs du tout et juste des nuances de vert ?
  • Quel est votre budget ? Voulez-vous d’abord faire une série d’aménagements de structure ? Placer une terrasse en bois ou pierres ? Installer un étang ou un point d’eau ? Tirer des fils électriques pour avoir de la lumière partout ? Ou juste y mettre des plantes ? Ce budget plantations peut être conséquent mais il y a divers petits trucs pour économiser de l’argent.

Little cats and Joe Colombo lamp

En hommage à Teddy qui me fait découvrir des perles du design sixties et seventies, dont certaines se trouvent tout simplement dans le grenier de la maison parentale. Jusqu’à présent, j’ai sauvé la lampe Joe Colombo pour Kartell et je suis toujours à la recherche du réveil Optic de Joe Colombo (en blanc) qui devrait se trouver quelque part dans la maison, mais vu sa taille, les fouilles devront être approfondies. Je me rends compte aussi que la balance Terraillon qu’utilisait ma maman est design, dessinée par Marco Zanuso en 1971.

La lampe m’a servi de lampe de chevet pendant une partie de mon enfance. Mes parents ont dû me l’acheter vers 1977-78, au moment où j’ai reçu une nouvelle chambre. Elle m’a toujours fait penser à un casque de moto… Aujourd’hui, elle revit une nouvelle jeunesse dans mon salon, à côté des deux chats gardiens de la maison. Mraouwwww.

Et puis aussi, sans les liens de Teddy, je ne serais sans doute pas tombée sur le blog de Monsieur Tout Le Monde et donc de Régis et d’Armalite, avec qui j’ai passé de très bons moments cette année.

Fall nights in Copenhagen

Chaque année, je fais un voyage professionnel au Womex, la World Music Expo, la grande foire internationale où tous les acteurs de la scène « world music » se rencontrent. Après trois années consécutives à Séville, me voilà partie cette année à Copenhague au Danemark. C’est enrhumée et le cœur serré que je suis partie, n’étant pas accompagnée par mon fidèle acolyte et redoutant la solitude, sentiment très vite amplifié par le temps maussade le mon jour d’arrivée, bruine puis pluie battante, et soleil se couchant dès 16h30. J’avais pourtant rencontré quelques connaissances dans l’avion et je les ai accompagnées dans le train direction centre ville. Arrivée à la magnifique gare centrale, j’étais un peu perdue mais mon hôtel n’était pas trop loin (quoique, avec un sac à doc contenant portable et appareil photo bien lourds, ce fut un peu fatigant !).

Maurice et Eddy dans la chaise design de l’hôtel

L’hôtel Alexandra (réservé 4 mois à l’avance via booking.com pour obtenir le meilleur prix) est un hôtel design mais aussi un « retro hotel »: pas de look rutilant mais bien divers meubles de créateurs danois célèbres dans les différentes chambres, dans le lobby et le restaurant. Ma chambre était minuscule, avec une salle de bain géante en comparaison et mon humeur n’étant pas vraiment au beau fixe, je la trouvais assez déprimante. Par la suite, je me suis rendue compte que j’étais très bien logée par rapport à mes collègues du Cabin Hotel ! Les petits-déjeuners étaient excellents, servis dans le restaurant à l’ambiance feutrée, avec quelques notes de jazz très doux en arrière fond. Et au moins, j’étais au centre ville, à dix minutes à pied du métro qui me menait au Bella Center où se tenait la foire et à la salle des concerts pour les soirées musicales variées, endroits qui seront assidument visités les jours suivants. J’en parle ici. Cette année, pleine de courage, j’ai transporté mes deux appareils photos, le petit bien léger pour la journée, mais aussi le reflex que je ne sais toujours pas utiliser en manuel mais que diane avait réglé pour moi avant de partir pour faire des photos en intérieur. Je suis heureuse d’avoir fait l’effort cette année en voyant les résultats bien plus convaincants qu’avec le petit Ixus. J’ai créé pour l’occasion une toute nouvelle galerie Flickr.

Le design danois est partout

Et puis… j’ai revu et rencontré plein gens très bien qui m’ont très vite fait oublier ma solitude. Le duo de choc Michel – Corentin, toujours accueillants à leur stand de Home Records, soit pour y déposer veste et sacs, soit pour un repos bien mérité, soit pour une conversation toujours agréable sur la musique ou d’autres choses. Les personnes que j’ai revu avec plaisir: Liliane, Thierry , Katrien, Marc, Matthieu et son redoutable punch de l’Ile de la Réunion et bien d’autres. Les rencontres avec Serge Paré, musicien québécois très sympathique ou avec Randy Raine-Reusch, collectionneur d’instruments de musique traditionnels (guimbardes, sape) et fondateur du Rainforest Music Festival auquel je rêve d’aller. Linus et Peter de Muziekpublique avec qui j’ai été manger et aux concerts, qui me racontent les nombreux rouages de l’organisation des spectacles et les relations entre artistes. Et puis j’ai revu Barbara du Zuiderpershuis qui m’a présenté Toon du Roma et voilà le trio parfait pour partager les repas  (du buffet assez nul par manque de temps au délicieux Italien, en passant par les crêpes fourrées à la feta et aux aubergines) et passer les soirées aux concerts ! Sans eux, le Womex n’aurait pas été le même et j’ai hâte de les revoir à Anvers ! D’ailleurs, ce Womex aura peut-être une suite totalement inattendue: Toon est très intéressé par les spectacles de burlesque et… je n’en dirai pas plus pour le moment mais il est clair qu’il y a une volonté, surtout en Flandre, de rattraper le temps perdu.

Hans Christian Andersen Boulevard

De la ville, je n’aurai pas vu grand chose: l’hôtel de ville, la longue rue piétonne où se trouvent tous les magasins (notamment des H&M bien rangés, Company’s regroupant une série de marques parmi lesquelles je trouve souvent des vêtements intéressants – In Wear, Part Two mais aussi Saint-Tropez qui ne se vend plus ici, Designer’s Remix qui sont des créations danoises dont j’ai quelques pièces…), le Quartier Latin, et puis les quartiers très verts et presque sauvages où se trouve le Bella Center. J’essaierai de visiter un peu plus l’année prochaine ou d’y retourner en amoureux en mai ou juin, quand les journées sont longues et le climat plus doux.

Evidemment, avec ces journées bien occupées, je n’avais pas fait de shopping (ma ballade le long de Strøget n’avait rien donné) mais je me suis quelque peu vengée à l’aéroport où j’étais arrivée bien trop tôt: le magasin MAC m’a permis de compléter ma collection de fards à paupières et d’acheter le rouge à lèvre Grenadine qui était en rupture de stock à Bruxelles, le stand Clinique, à ma grande surprise, vendait toujours le rouge à lèvre n° 414, Fresh Watermelon, épuisé partout ailleurs et qui laisse un si joli rouge irisé pas trop voyant sur mes lèvres. L’alcool était plus cher qu’en Belgique, je me suis limitée à une bouteille d’Aquavit local. Un peu plus, le magasin Noa Noa a attiré mon attention et en deux temps trois mouvements, j’étais ressortie de là avec un petit cache-cœur noir en lainage et une très jolie jupe noire avec une grande fleur dans les tons mauves, bleus et vert imprimée dessus. Vite vite avaler quelques sushis avant le décollage et voilà un temps d’attente bien utilisé !

Et comme la vie est un éternel recommencement, un atterrissage à Bruxelles sous un brouillard et une pluie complètement déprimants. Mais qu’importe, j’étais attendue avec impatience à la maison avec un délicieux repas et un feu ouvert pour me réchauffer des jours passés.

Rainy saturday

Météo bien triste ce samedi mais très productif malgré la bruine et les gros nuages. Les courses de la semaine ayant été expédiées vendredi soir dans un Delhaize bien désert, tout l’après-midi était libre pour aller dans le centre ville. Tout d’abord Base pour un changement d’adresse qui n’avait pas été enregistré par téléphone, puis Sacha bondé comme d’habitude, puis Arkel qui n’avait pas encore reçu la commande de diane. Passage par Brüsel qui n’avait pas le livre que nous cherchions puis par les Belles Chaussures où deux paires me tentaient mais j’ai préféré attendre un peu, venant d’acheter deux paires sur le net.

table Astor de Horm

Un des buts de la journée était de voir ce qui se fait en tables de salle à manger design (Ikea, c’est bien, mais de temps en temps, j’ai envie d’avoir des objets de plus belle qualité et plus originaux). Direction donc Espace Bizarre, rue des Chartreux, où le vendeur nous a montré ses catalogues et notamment une très belle table extensible (c’est ce que nous cherchons) de la marque italienne Horm. Le système d’extension est assez ingénieux: quand elle est fermée, elle ressemble à une table normale mais quand elle est ouverte, de petites lattes en métal apparaissent entre les lattes de bois (comme sur la photo). Un peu plus loin, rue Antoine Dansaert, Les rendez-vous de Max avait en vitrine une autre très belle table (modèle Prince de chez Calligaris) qui nous a tout de suite beaucoup plu, surtout à cause de ses pieds.  Une dernière escale à Dépôt Design, où les tables nous semblaient moins intéressantes mais où nous avons vu de très jolies chaises, assez simples, recouvertes de cuir noir et pour un prix tout à fait abordable. Nous y avons également vu de jolies lampes pour notre salon, de la marque Lirio, Planet ou Pallo nous tentent bien. Et pour ne pas quitter les mains vides, j’ai acheté un moule à glaçons Gin & Titonic de chez Fred & Friends et un dérouleur de papier toilettes avec repose-magazines par dessus. Toujours utile pour de grands lecteurs comme nous qui étalons nos livres dans toutes les pièces !

table Prince de Calligaris

Entre les magasins de meubles, quelques escales: tout d’abord l’opticien Capelle qui va essayer de me commander les lunettes Magriet d’Oliver Peoples (dont j’ai parlé dans un billet précédent), sans obligation d’achat, et qui m’a de toutes façons réservé une autre monture au cas où elles seraient indisponibles. Bref la recherche des lunettes est en bonne voie. L’autre but de la journée était d’aller voir les vêtements chez Mademoiselle Jean et depuis, mon compte en banque fait grise mine… J’y ai trouvé une jupe noire moulante en gros tissu de lainage, remontant assez haut sur la taille et à la doublure en tissu à petits pois. Une petite retouche et elle m’ira parfaitement. Sans trop y croire, j’avais pris en rayon une très jolie robe en tissu gris à fines lignes blanches et roses, très pin-up de style, au décolleté orné d’un ruban rose et aux manches bouffantes. La aussi, mademoiselle Jean m’a proposé de faire quelques retouches et j’aurai ainsi une robe quasi sur mesure. Résultat final: dans deux semaines.

C’est en allant derrière le paravent rose pour essayer ces vêtements que mon regard est tombé sur un livre, et justement c’est celui que nous cherchions chez Brüsel. Em avait éveillé ma curiosité en parlant de la conférence à laquelle elle a assisté à Ixelles, me disant que l’auteur était un graphiste bruxellois qui avait écrit un livre sur le catch mexicain. Bref, il s’agissait de Los Tigres del ring. La lucha libre par Jimmy Pantera, qui est un ami de Melle Jean.

Ayant payé tout ça, nous avons également parlé de la possibilité (de la difficulté ?) d’organiser un spectacle de burlesque à Bruxelles qui jusqu’à présent est plutôt morne plaine à ce niveau, surtout quand on sait que Londres, Paris, Amsterdam ou Berlin ont des festivals qui y sont consacrés. Nous avons 3 pistes mais toutes les propositions ou idées sont les bienvenues (salle, hébergement, etc.) !