So typical !

J’ai l’art dans ma vie de combiner une excellente organisation à l’avance et les choses de dernière minute, de celles où la deadline m’oblige à agir.

Un exemple typique:

En réservant mon voyage au Japon début juin, j’ai décidé de randonner deux jours, accompagnée par un guide local. Malgré ma collection immense de chaussures, je n’avais plus de paire appropriée à la marche en terrain plus difficile. Mes Pataugas, achetées pour crapahuter dans les ruines d’Angkor, ont mal vieilli et me font désormais mal aux pieds, créant des ampoules sur le côté du pied là où se situe un malencontreux rivet. Et puis elles ne sont pas imperméables. Bref, il me fallait investir dans de vraies chaussures de randonnée, ce que j’ai fait à la mi-juin, me disant que j’aurais tout le temps de les tester cet été et cet automne.

Sauf qu’il a fait chaud, et puis il a plu, et puis j’ai été fort occupée, et puis je n’avais pas envie de me promener seule, et puis… [insérer ici toutes les raisons possibles et inimaginables, surtout les plus tirées par les cheveux]. Je ne les ai donc pas testées jusqu’à ce weekend où je les ai mises…. pour faire du jardinage !

Heureusement tout va bien. Je sens une gêne minime (infinitésimale même) d’un côté mais une chaussette plus épaisse et un peu de crème anti-frottements devraient remédier à cela.

Mais quand même. Je m’en veux un peu !

Est-ce que ce genre de situation vous arrive aussi ?

Short diary of the week (264)

Lundi: une très mauvaise nuit – mes intestins ne coopèrent vraiment pas, rester au lit pour me remettre, ah zut c’est le jour des travaux annoncés sur l’internet, mais là heureusement ça fonctionne, annuler le rendez-vous à la banque, ah en fait les travaux sont reportés à demain, traîner beaucoup, coudre un peu, aucune concentration pour de la lecture, préparer du riz, Anthony Bourdain Parts Unknown en Asturies

Mardi: bien dormi mais pas assez – juste crevée en fait, de la chance avec les transports malgré la grève partielle, tenter de rattraper le boulot, un appel en absence de l’agent immobilier, et voilà que je me mets à paniquer, et donc il y a une panne sur le site pour lequel je travaille et on ne me dit rien, joindre l’agent immobilier qui voulait juste me donner une bonne nouvelle, la pression redescend un peu, du copier-coller tout l’après-midi en m’octroyant de courtes pauses parce que c’est particulièrement répétitif et lassant, le retour est laborieux et long dans des véhicules bondés, Better Call Saul

Mercredi: je dormais profondément quand le réveil a sonné, la course contre la montre commence, le pire c’est que c’est moi qui me l’impose mais je veux à tout prix terminer ce projet pour demain, ce manque d’honnêteté qui me fait bouillir, du copier-coller qui n’avance pas et qui me rend encore plus nerveuse, un fou rire: non le mail du directeur n’est pas un spam (il en avait tout l’air), j’ai fini l’encodage !, de la cuisine basique mais efficace, une discussion messenger qui se prolonge et puis de la lecture

Jeudi: le mail professionnel est interrompu, la fin de projet en cours, enfin des journées un peu moins stressantes, mettre à jour ma liseuse et y ajouter de nouveaux livres, un peu vexée par une réponse un peu trop directe, I’m dying up here, terminer mon roman

Vendredi: certains matins le choix des vêtements est compliqué, les trucs du vendredi – plein de trucs en retard en fait, réussir à tout terminer, rentrer chez moi en attendant de partir, et puis changer les plans et voir Sylvain plus tôt que prévu pour faire des courses indiennes, un verre au Chazal puis un repas belge au ‘t Potverdommeke en bonne compagnie

Samedi: une mauvaise nuit, traîner au lit encore un moment, je regrette déjà de ne pas pouvoir profiter du beau temps toute la journée, aller chez mon papa mais ne pas rester longtemps – après qu’il ait dit trois fois que je pouvais y aller, des courses en vitesse où j’oublie plein de choses, un mal de tête qui monte, me mettre au lit, déjà devoir partir, tout ce monde !, passer la soirée avec ma cousine et ses amis

Dimanche: une très mauvaise nuit (bis), j’en ai marre de ne pas réussir à récupérer les weekend, et ça joue sur mon humeur évidemment, le ciel tout gris aussi d’ailleurs, et puis le soleil revient et j’en profite pour aller au jardin pour planter quelques bulbes et enlever une plante qui prolifère et que je n’aime pas trop, et ça me fait du bien et je me sens de bien meilleure humeur, de la cuisine indienne: pas mal mais quelque chose a sans doute trop cuit – ce qui donne un peu d’amertume, No Reservations à Porto Rico, me mettre au lit fort tôt

Short diary of the week (262)

Lundi: il fait frisquet ce matin pour les sandales, une réunion, les midis ne sont plus ce qu’ils étaient, l’encodage du matin reporté à l’après-midi, il fait si agréable dehors, les restes d’hier, Legion, No Reservation – la première partie de l’Asia Special au Japon

Mardi: de l’encodage, de l’écriture, du brainstorming, retrouver Gasparde en ville, chercher en vain un café – il est fermé, se rabattre sur le Café Beguin pour un spritz très moyen, un katsudon au Menma – je crois qu’au final ce n’est pas mon restaurant préféré – je n’y trouve aucun plat favori, attendre le métro longtemps – je me suis retrouvée dans la faille temporelle de ceux qui retournent au dépôt, les criquets chantent encore à tue-tête

Mercredi: de l’écriture, de l’encodage, espérer terminer un des projets à deadline aujourd’hui (ça va être juste), je n’ai pas réussi – il m’a manqué une heure et j’avais un rendez-vous, revoir Katrien et aller manger ensemble en vitesse, un pho au Yi Chan, No Reservations – la seconde partie en Chine, terminer le roman en cours et commencer le suivant

Jeudi: une moins bonne nuit que les jours précédents (le verre de vin ?, la sortie ?), terminer le projet, repasser à l’autre dont la deadline approche à grands pas, des tomates du jardin, Legion – fin de la première saison, Better Call Saul, juste crevée

Vendredi: un trajet pénible sous la pluie et dans le vent, les trucs du vendredi, suite du projet, la fatigue du vendredi, partir plus tôt pour me retrouver devant la porte fermée du garage alors que j’étais largement à l’heure, bref je dois reprendre le monstre de remplacement pour un weekend de plus, I’m dying up here – début de la 2e saison, No Reservations en Floride sauf que je m’endors

Samedi: la déprime du samedi matin, et en plus il fait froid, du rangement, de la couture, aller chez mon papa, et comme il est encore à table je reçois aussi le dessert, les courses, de la couture, peu de concentration pour de la lecture – les longues après-midi d’été me manquent déjà, de la cuisine d’après Yottam Ottolenghi, Forty Guns (Samuel Fuller, 1957), me lever plusieurs fois pour ne pas m’endormir

Dimanche: c’est l’automne et je déprime et je n’ai envie de rien, et en plus j’ai dû rallumer le chauffage, du vélo d’appartement pour compenser le fait que je n’ai pas envie de sortir pour aller à la zumba, sortir quand même pour aller chez ma cousine parce que je lui avais promis, rencontrer un couple charmant parmi ses amis, lire un peu, reporter une décision à plus tard, I’m dying up here, déprimer – encore, No Reservations au Pérou, abandonner le livre en cours quand je me rends compte que j’ai plus envie de continuer ma lecture

Short diary of the week (260)

Lundi: tenter les sandales malgré le ciel tout gris, c’est la rentrée: vive les mauvaises nouvelles au boulot, une me fâche surtout par son incohérence, voir deux deadlines arriver (fin septembre) et ne pas être sûre de pouvoir les atteindre vu la quantité de choses qui reste à faire, rentrer tôt et puis juste traîner dans le canapé – ce qui me fait râler, Legion, I’m dying up here

Mardi: mes nuits ont l’air d’avoir retrouvé une certaine sérénité, pas qu’elles soient parfaites: je me sens toujours un peu fatiguée le matin mais plus épuisée comme à d’autres moments, tout le monde est d’accord sur les incohérences du moment, et du coup le boulot s’en ressent un peu, de même que mon énergie à faire des choses en rentrant, Better Call Saul, No Reservations à Las Vegas

Mercredi: des rêves bizarres, avancer sur plusieurs plans, jusqu’à ce qu’il y ait une panne, le contrôle des grains de beauté – résultat: j’ai une belle peau et aucun souci, Legion, I’m dying up here (et avoir du mal à rester réveillée – ce qui semble être la nouvelle norme du soir)

Jeudi: les incohérences continuent à faire des vagues, me rendre compte que je vais devoir travailler sur l’autre projet pour qu’il soit fini à temps, un rendez-vous chez l’ophtalmologue – tout va bien, quelques courses avant de rentrer, scanner quelques dias, I’m dying up here

Vendredi: les trucs du vendredi, ctrl c ctrl v – ou comment remplir son après-midi d’une manière très ennuyeuse, des maux de ventre, préparer un curry de poisson srilankais en ne suivant pas tout à fait la recette tout en écoutant un groupe du Niger, I’m dying up here – la fin de la première saison – une série plaisante

Samedi: d’humeur un peu morose – l’arrivée de l’automne et l’imminente fin de la question de la maison paternelle sont probablement en cause, terminer de scanner la première boîte de dias, un coup de fil de mon papa juste pour me dire qu’ils sont quatre maintenant à table et qu’il n’aime pas, aller chez lui puis faire les courses, du jardinage, de la lecture, de la cuisine, un film: I, Tonya (Craig Gillespie, 2017)

Dimanche: réveillée bien trop tôt pour résoudre mes problèmes de fatigue, la nouvelle saison de la zumba a commencé, terminer une robe grâce à l’aide de ma voisine qui a épinglé les bretelles à la bonne hauteur, terminer le gros livre sur les musiques de Cuba, continuer mon roman, cuisiner, m’endormir devant Three billboards outside Ebbing, Missouri