Short diary of the week (197)

Lundi: cette procrastination pour retarder le plus possible l’écriture de cet article pour lequel je ne sais pas quoi écrire, écouter du tango, discuter avec mon voisin de bureau sur cette procrastination et trouver un angle d’attaque pour mon article, écrire une première version et la laisser reposer, manger les restes du plat birman, attendre la pluie, Twin Peaks (ou était-ce Doctor Who ? – je me moque mais les 13 premières minutes du 3e épisode m’y ont fait penser), Doctor Who, écouter la pluie qui tombe et m’endormir

Mardi: une nuit agitée, un rendez-vous chez le médecin pour le renouvellement d’une prescription, tenter de me concentrer sur mon travail, des réminiscences du passé, commencer deux nouvelles séries: American Gods et The Good Fight

Mercredi: oh mes ces sandales multicolores s’assortissent parfaitement avec mes vêtements du jour, apprendre à comprendre les statistiques sur google analytics – au moins un strict minimum, je suis passée au gamelan de Java mais ça n’avance pas plus vite que celui de Bali, un gros coup de pompe en rentrant, repartir, me libérer de plein de choses et repartir plus légère de chez Coyote, rentrer affamée, The Americans – fin de la saison 5

Jeudi: tenter de me vider la tête sur le chemin du travail, la température idéale pour manger dehors, toujours des disques de Java, arroser le jardin qui en a bien besoin, un plat plutôt improvisé de nouilles soba froides, commencer un documentaire sur Nicolas Bouvier mais changer vers Tokyo, cataclysmes et renaissances sur Arte+7 de peur que ce ne soit plus disponible (ça l’est encore quelques jours)

Vendredi: vivement la fin de la journée pour me reposer – pas que j’aie vraiment mal dormi mais j’ai accumulé de la fatigue, le prétexte du papier collant, un retour avec un sac bien lourd, tondre la pelouse et admirer ce gazon tout vert, des tomates crevettes, un documentaire: Nicolas Bouvier. 22 Hospital Street – intéressant mais trop d’horribles bestioles

Samedi: il pleut ou il ne pleut pas ? TBBT s02E11, des courses, des hésitations: couture ou jardinage, le jardinage l’emporte, de la lecture au jardin sauf qu’il ne fait plus vraiment beau, des photos, terminer juste avant l’averse, nouvelle soirée documentaires: Fabienne Verdier. Peindre l’instant puis Le hibou et la baleine, une longue interview de Nicolas Bouvier

Dimanche: le retour du soleil, arriver à caser trois quart d’heure de couture avant la zumba, remplir ma voiture de plantes – je trouve toujours de la place dans le jardin, discuter tissus et bijoux (et acheter deux colliers), un délicieux repas entre amis et une excellente soirée, avoir l’impression que tout le monde se traîne sur l’autoroute, vider la voiture dans le noir

Things are moving… kind of

J’avais commencé une série de visites chez Coyote (énergéticien et massothérapeuthe) l’automne et l’hiver passé, et puis avant mon opération, je les ai interrompues, la douleur ne me permettant pas vraiment de passer à autre chose. Après l’intervention chirurgicale, j’ai été le voir en juin pour nettoyer mon corps des médicaments et produits anesthésiants. L’été, je l’ai passé très centrée sur moi-même, endurant dans mon coin mes problèmes de sommeil récurrents. Hier, j’ai finalement été le revoir. Je sais que certaines choses ne changeront pas avant la semaine prochaine (et je suis encore dans le doute pour la suite) mais j’avais besoin de cette visite. Un point important a été de parler de mon bureau au travail où je ne me sens pas très bien pour diverses raisons dont certaines indépendantes de ma volonté. J’ai pris quelques photos, et je les ai montrées à Coyote. Sa réaction a été immédiate. Trop de brol, trop de choses qui traînent (comme toutes les caisses de mes commandes amazon passées ou des boîtes à chaussures vides) et aucune âme, aucun objet qui me représente. Un bête calendrier au mur, mais pendu trop haut (j’ai récupéré un clou qui y était déjà). Une gravure isolée. Pas de plantes.

Je lui demandé des conseils, en lui disant que je ne voulais pas changer les meubles de place: j’aime voir la porte et qui entre, même si je tourne presque le dos à la fenêtre. Il m’a donc dit les choses suivantes: mettre les magazines couchés dans ma bibliothèque à la verticale, ranger tout ce qui n’est pas utile quotidiennement, jeter ce qui m’est totalement inutile, mettre à des endroits faciles d’accès ce que j’utilise tous les jours mais pas sur mon bureau, installer au moins deux plantes: une qui monte et une qui descend…. et il m’a rassurée en me disant que j’avais un espace de travail agréable. Je n’en suis pas complètement convaincue mais je m’en accommode; je préférerais un bureau avec vue sur le jardin, et non sur l’allée menant au parking…

Bref, ce sont les grands travaux aujourd’hui dans mon bureau !

Se soigner autrement (II)

Ma deuxième séance (du cycle actuel) avec Coyote vendredi passé m’a bien secouée. Nous n’avons pas beaucoup parlé au début mais il m’a prescrit vitamine C (normalement du C-Will mais je n’arrive pas à avaler les gélules ni leur contenu si je les ouvre) et magnésium (Promagnor en sachets). Je me suis ensuite couchée et il a réfléchi un moment à l’angle d’attaque. Il a senti ce qui se passait en moi via mon poignet puis a mis sa main sur mon ventre pour rester en contact avec moi pendant ce qui allait suivre. Je ne sais plus de quoi nous avons parlé en premier, mais je l’ai très vite interpellé sur mes problèmes à me motiver pour une activité physique. Les articles de MTLM (celui-ci et les suivants) m’ont beaucoup parlée et je sentais bien que j’avais besoin de conseils pour me motiver. Coyote m’a répondu qu’il fallait en effet que nous parlions de ça. Il a balayé mes blocages très rapidement en me disant qu’il fallait tout simplement que je bouge parce que pour le moment, mon corps est rempli de yin et manque de yang (j’interprète peut-être un peu ce qu’il a dit) et que surtout je n’utilisais les capacités de mon corps qu’à 18%. Ce qui est risiblement peu. Ce qui risque de m’entraîner vers le pire. Ce qui veut dire que si je ne bouge pas, je peux faire ce que je veux dans ma tête mais je ne trouverai jamais l’équilibre.

Nous avons ensuite essayé de trouver les raisons profondes de mon arrêt d’activité physique. Il y a 18 mois environ, il avait déjà mis le doigt sur le problème et j’ai acheté un vélo d’appartement pour me faire bonne conscience mais je n’ai plus été le revoir. Il peut être très confrontant et déterminé, et c’est là que cela devient difficile. Vient maintenant le passage des larmes: j’ai arrêté la danse indienne quelques mois avant le décès de ma mère, il y a presque 9 ans. Bam !

Nous avons quand même continué à discuter parce que je n’arrivais pas à déterminer quel sport exercer. A tel point qu’il a été chercher son smartphone pour trouver un cours avec moi. Parce qu’il me faut un cours collectif où je bouge et transpire. Donc pas toutes mes suggestions qui étaient: yoga, tai chi ou stretching. Quand j’ai parlé de natation en hésitant, il m’a dit non, je n’ai pas vraiment creusé les raisons mais c’est sans doute lié au côté solitaire. Il m’a proposé de l’aïkido ou de la zumba. Oui de la zumba ! Pour un truc qui bouge, ça bouge ! Il m’a aussi dit que je devais continuer le vélo d’appartement, mais plus de 20 minutes. C’est en effet à partir de la 21ième que ça devient bon pour le corps.

J’ai un peu fouillé sur le net en rentrant et vu que le centre sportif La Woluwe tout près de chez moi a plein de cours différents. Je devrais bien trouver quelque chose. Je n’en ai pas dormi ! (ou comment aller chez Coyote pour soigner mes insomnies et me retrouver avec de nouvelles). J’ai vu un cours de danses latines… je me dis que si je mets mon esprit en mode second degré, ça pourrait passer et ça m’aiderait même dans mon travail. Ou de la zumba finalement, mais au xième degré alors. Le dimanche matin au lieu de surfer sur le net, ça pourrait être bien.

Se faire soigner par Coyote, c’est renverser les barrières, aller au-delà de ses limites, détruire celles qu’on s’impose. Il m’a donné un grand coup de pied, là. C’est le déclencheur qu’il me fallait sans doute. Il me reste quelques obstacles un peu compliqués, plus d’ordre pratique: je dois aller m’acheter une tenue et des chaussures de sport et j’ai horreur de ça. Mais bon… quelque chose est enclenché !

Nous sommes jeudi entretemps (j’ai écrit le reste de l’article mardi) et au point de vue santé, je passe une très mauvaise semaine avec des migraines depuis mardi. Mon sommeil n’est pas très bon non plus. Je suis dans une phase d’immobilité, avec comme blocage principal l’achat de chaussures de sport. Je voulais y aller hier mais je me sentais trop mal. Mais ce soir, j’y vais, promis ! Et dimanche matin, je vais à un premier cours. Vous me soutiendrez moralement ? Ou vous voulez m’accompagner ? Le premier cours est gratuit !

N’hésitez pas à décrire dans les commentaires quelle est votre vision de l’activité physique et quel sport vous pratiquez !

Se soigner autrement (I)

Je parle de temps en temps sur ces pages de Coyote, énergéticien et massothérapeute. Un drôle de nom me direz-vous ! Mais peu importe son nom (oui, il vient de son amour pour Bip Bip et Coyote) si sa manière de soigner est efficace. Je l’ai rencontré il y a un certain temps, c’est un ami de diane (ils se sont rencontré dans un vidéoclub et ont vite partagé un amour certain pour des séries z). Il est venu à la maison un soir pour jouer à Magic mais voyant mon état (un ou deux mois avant le décès de ma maman), il s’est occupé de moi pendant une heure. Je me suis tout de suite sentie mieux bien qu’épuisée par ses actions. Sa technique est personnelle, basée sur la médecine chinoise des méridiens et points de pression, sur des philosophies orientales comme le taoïsme et l’équilibre entre yin et yang mais aussi sur la phytothérapie, l’aromathérapie et le bienfait des plantes. J’ai un esprit très cartésien et j’ai du mal à croire à tout ça, et pourtant tout ce qu’il fait avec moi a de l’effet. Lui aussi a un esprit très cartésien mais sent ses possibilités d’agir sur le corps. Il est également fin psychologue. Il fait ce travail d’énergéticien et de massothérapeute à mi-temps dans son cabinet privé (même s’il a travaillé avant pour Aspria et a failli travailler pour le Serendip Spa), gardant une autre activité professionnelle. Il est également d’un niveau avancé en qwan ki do.

Une séance se déroule en général selon plusieurs étapes: la première est orale, il veut savoir pourquoi on vient. La deuxième est souvent un travail sur les méridiens via accupression ou simplement un travail plus psychologique mais tout en restant en contact avec le patient. La fin d’une séance implique souvent des huiles essentielles et quelques mouvement de détente profonde.

Depuis cette première consultation il y a presque 9 ans, je suis retournée chez lui de temps en temps, une ou deux fois par an, à des moments où je me sentais mal (d’après lui, il était toujours trop tard !) et où un médecin conventionnel ne faisait rien d’autre que me prescrire quelques jours de congé. Il m’a chaque fois aidée, prenant mon corps dans son ensemble. Il prescrit en général vitamines, magnésium, mélanges d’huiles essentielles, gemmothérapie… Il se rapproche par là d’une médecin généraliste et homéopathe chez qui j’ai été un certain temps dans la passé.

Depuis cet été et mes insomnies à répétition, j’ai décidé d’aller chez lui plus régulièrement, pour faire un travail en profondeur. Lors de la première séance, il m’a dit que pour la première fois je venais alors qu’il n’était pas encore trop tard ! Nous avons parlé de mes problèmes au travail et de sommeil. Il a ensuite testé ma bulle: je me laisse en effet trop facilement envahir par les autres. Il m’a donc donné des conseils en me montrant physiquement comment m’ancrer dans le sol et me défendre contre une intrusion. Cela a été un passage assez difficile pour moi qui s’est terminé avec quelques larmes. Mais Coyote étant Coyote, il connait bien les limites de chacun et sait lesquelles il ne peut pas dépasser. (Je pense ne pas avoir eu une seule séance sans larmes, mais je pleure facilement). Ensuite, couchée par terre, il a travaillé sur le méridien des poumons. Il m’a expliqué pourquoi, j’ai pu poser toutes les questions que je voulais mais je ne saurais plus réexpliquer tout ça ici. Il m’a ensuite détendu les bras et la tête et prescrit un mélange personnalisé d’huiles essentielles à appliquer le matin, à midi et à 16h sur le plexus solaire (citrus limon, myrtus communis, eucalyptus dives, ravensare (une HE qui me convient très bien apparemment) et mentha piperata). Bizarrement (ou pas justement), je n’y pense que quand je suis au bureau, où j’en ai même besoin ! Les résultats ne se sont pas faits sentir de suite, je l’avoue, mais au fil des semaines, mon sommeil s’est visiblement amélioré.

L’ensemble des séances que j’ai eues jusqu’à aujourd’hui avec lui m’ont fait énormément avancer sur le plan personnel et même si j’ai toujours une série de problèmes et de blocages, il m’a fait prendre conscience d’énormément de choses. Pour l’anecdote, quand j’ai parlé à diane du premier challenge anti-morosité d’Armalite, celui où il faut dire 10 qualités, il m’a demandé si c’était un exercice de Coyote ! (C’est sans doute pour ça que je les ai trouvées si vite !)

Cet article devenant long, je parlerai de ma séance de vendredi passé dans un article suivant.