Short diary of the week (217)

Lundi: un sommeil agité, et c’est parti pour une semaine de trois jours et pour une fois je n’ai pas plein de deadlines avant les vacances, commencer malgré tout un nouveau (petit) pays, me faire couper les cheveux – on ne va pas dire que ça a été très bien fait mais ça passera pour cette fois – la prochaine fois je retourne chez Boomba, The Last Post, Feud

Mardi: choisir de nouveaux pays avec mon collègue, des courbatures et un début de mal de tête, le vernissage de l’exposition Europalia Power and other things – ou l’art contemporain indonésien en dialogue avec l’histoire récente du pays – pas mal mais un peu court, continuer la soirée au Bozar Café Victor puis à la Pharmacie Anglaise avec Gentiana Lutea très frais et un peu amer tout en discutant, rentrer finalement vers 22h45 alors que ce n’était pas vraiment prévu

Mercredi: un dernier jour de boulot mais pas de deadlines pressantes – juste une envie de terminer un pays, ne pas le terminer mais presque, ranger mon bureau et jeter les piles de cartons amassés, des maux de tête, Anthony Bourdain Parts Unknown à Lagos, le début de Feud mais m’endormir devant

Jeudi: rester éveillée une partie de la nuit pour cause de problèmes digestifs, pas très en forme ce matin, un peu de fièvre même, le stress du départ sans doute, m’occuper de moi, une dernière visite à mon papa qui pour la première fois depuis longtemps me dit qu’il se sent bien, courir dans tous les sens pour faire ma valise, rentrer quelques plantes et prendre le risque d’un gel possible mais très incertain pour les autres, terminer ce short diary ici – je recommencerai dans quelques semaines – il y aura cependant un peu d’animation: j’ai programmé quelques critiques de livres pendant mon absence

Short diary of the week (117)

Lundi: un réveil intempestif au milieu de la nuit, l’envie de voir la lune rouge mais cela impliquerait de sortir de la maison et donc rester sous la couette, où je deviens traductrice, panne d’électricité – une fois de plus – mais interdiction de partir plus tôt, Masters of Sex – le dernier épisode d’une saison qui part dans tous les sens et qui n’était pas des plus intéressantes, Downton Abbey

Mardi: métro en retard, tram en retard – et donc bondés, écrire un communiqué de presse en vitesse pour finalement ne recevoir aucune réaction des personnes responsables, goûter une bière d’une micro-brasserie, cheveux: – 10 cm, quelques achats en prévision du voyage – ou pas (notamment des ballerines Crocs si jamais il pleut toute la journée), « Formidable » de Stromae dans le métro c’est tout simplement insupportable !, Hannibal, The Good Wife

Mercredi: Paris mardi ?, passer la journée à gérer différentes choses, Ellis Burger, KVS, un spectacle de danse, à nouveau ce fichu métro musical avec en plus de « Formidable » « Hallelujah »

Jeudi: courir partout toute la matinée en gérant des susceptibilités, résultat en début d’après-midi: j’ai mes cartes postales et affiches, Paris mardi !, plus de chauffage – froid malgré mes deux pulls, vivement le retour à la maison, pas envie de la salade prévue pour ce soir, improvisons donc – d’autant plus que le plan B devient un plan C pour cause de champignons tout poilus (ça n’arrive jamais – d’habitude ils se dessèchent), Mr Robot, The Good Wife

Vendredi: toujours deux pulls dont un plus chaud + mon écharpe et j’ai encore froid au bureau où la chaudière est cassée, l’après-midi me semble fort longue, mais quand vais-je apprendre à moins remplir mon assiette ?, Mr Robot, The Good Wife

Samedi: une nouvelle tentative ratée de coudre ce jersey tout fin, aller manger avec mon papa et parler de son futur – au moins il est conscient qu’il ne pourra pas rester dans sa maison, trop mangé, planter quelques bulbes et nettoyer un peu le jardin tout en profitant du soleil, récolte de tomates pour récupérer les semences, Mr Robot, The Good Wife, Dr. Who

Dimanche: mes réveils sont un peu plus laborieux ces derniers temps, zumba, réussir enfin à coudre le jupon dans ce tissu que ma machine à coudre mangeait systématiquement grâce au truc du papier de soie – en points droits – les seuls qui passent, mais j’ai un jupon maintenant et je peux mettre mes robes d’été en coton sans qu’elles ne collent à mes bas, emmagasiner une bonne dose de soleil, une branche du citronnier kaffir s’est cassée ? faisons de la vodka aromatisée !, rendre un cocktail imbuvable parce qu’un des alcool n’est vraiment pas bon – ça m’apprendra !, Mr Robot – fin de la première saison – c’était pas mal mais je ne crie pas au chef-d’oeuvre, The Good Wife – Kyle McLachlan est juste fantastique !

The case of the annoying hairdresser

Hier, j’avais pris congé, pour profiter d’un long w-e de beau temps. J’ai commencé mon après-midi par une séance shopping qui s’est avérée très décevante; je suis rentrée avec juste des livres, dont un cadeau pour la fête des pères. Il y avait plein de gens en ville, qui bloquaient le passage et rien de beau dans les rayons. Pas de vernis OPI Pirates des Caraïbes chez Planet Parfum (même si je ne les achète pas, je veux les voir) et pas de vernis Mavala au U de City 2. Je rentre donc chez moi, il est environ 16h et en passant devant le coiffeur où diane s’est fait coiffer la semaine passée, je me dis que j’aurais bien besoin d’une nouvelle coupe. Pas besoin de rdv, me dit-on, on s’occupera de moi de suite. Je patiente 10 minutes, puis Ronny me demande ce que je veux, je lui réponds: « raccourcir la frange et refaire un dégradé pour le reste ». Il me lave les cheveux, et ceci fini, son collègue, Pedro, dit qu’il va s’occuper de moi. Bref, on me plante là pendant 20 minutes, le temps que Pedro finisse la coupe précédente tout en blaguant avec les clientes, toutes des femmes de la cinquantaine se refaisant une couleur. Enfin, il s’attaque à moi, je lui répète ce que je veux. Il me coupe la frange et dans la longueur, il coupe droit. Vu la manière dont il a coupé la frange, je n’ose plus lui repréciser que je voulais un dégradé. Il m’arrache les oreilles avec son peigne, tout en discutant tennis avec les autres clientes et en faisant des blagues vaseuses et tout en se frottant à moi à chaque occasion. Etant donné qu’il a un peu de ventre et un look cheveux longs en queue de cheval plaquée avec plein de gel et les côtés rasés, je suis un peu dégoûtée. A chaque nouvelle personne qui entre, il va lui donner un bisou et demander comment ça va. Je commence à perdre patience… Finalement il sèche mes cheveux, réajuste la frange, me fait payer et m’abandonne là, sans me donner mon ticket parce qu’une de ses amies l’appelle. Je ressors de là deux heures plus tard, alors que je voulais rentrer tôt pour appeler mon père qui s’était fait opérer plus tôt dans la journée. Quand je rentre, il a déjà téléphoné pour dire que tout s’était bien passé mais je n’arrive plus à le joindre. diane s’endort et voilà que le barbecue qui aurait pu me remonter le moral tombe à l’eau aussi… J’ai été recouper ma frange convenablement et je me suis promise que dorénavant je n’irais plus que chez Boomba, où même si Peggy a du retard, l’ambiance est relaxante et sereine; où Peggy m’écoute et me coiffe comme je le souhaite. Et ce n’est que 12 euros plus cher. Qui les valent bien.