So typical !

J’ai l’art dans ma vie de combiner une excellente organisation à l’avance et les choses de dernière minute, de celles où la deadline m’oblige à agir.

Un exemple typique:

En réservant mon voyage au Japon début juin, j’ai décidé de randonner deux jours, accompagnée par un guide local. Malgré ma collection immense de chaussures, je n’avais plus de paire appropriée à la marche en terrain plus difficile. Mes Pataugas, achetées pour crapahuter dans les ruines d’Angkor, ont mal vieilli et me font désormais mal aux pieds, créant des ampoules sur le côté du pied là où se situe un malencontreux rivet. Et puis elles ne sont pas imperméables. Bref, il me fallait investir dans de vraies chaussures de randonnée, ce que j’ai fait à la mi-juin, me disant que j’aurais tout le temps de les tester cet été et cet automne.

Sauf qu’il a fait chaud, et puis il a plu, et puis j’ai été fort occupée, et puis je n’avais pas envie de me promener seule, et puis… [insérer ici toutes les raisons possibles et inimaginables, surtout les plus tirées par les cheveux]. Je ne les ai donc pas testées jusqu’à ce weekend où je les ai mises…. pour faire du jardinage !

Heureusement tout va bien. Je sens une gêne minime (infinitésimale même) d’un côté mais une chaussette plus épaisse et un peu de crème anti-frottements devraient remédier à cela.

Mais quand même. Je m’en veux un peu !

Est-ce que ce genre de situation vous arrive aussi ?

Short diary of the week (253)

Lundi: une nuit très moyenne et fatiguée au réveil, de l’anxiété, des problèmes informatiques qui me font prendre du retard, appeler l’avocat – maintenant il n’y a plus qu’à attendre (mais c’est long et j’en ai marre), une après-midi où je fonds dans mon bureau, une carte postale, quelques gouttes de pluie mais bien trop peu pour arroser le jardin, GLOW, A Cook’s Tour en Russie et au Mexique, tenter de contrer l’anxiété qui menace

Mardi: une nuit un peu agitée mais je m’attendais à pire, parfois ça avance vite, recevoir plein de bons voeux d’anniversaire, le boulot habituel, fuir Le Pacific qui ressemble plus à un café à bières qu’à cocktails, comme il est trop tôt pour aller chez De Haus faire les magasins avec Armalite et acheter des chaussures (moi) et une robe à méduses (elle), des cocktails à De Haus, un joli cadeau à lire, un curry thai au IIe Elément, merci de m’avoir proposé cette soirée ! (la première année passée seule lors de mon anniversaire s’était bien passée, à la seconde j’avais déprimé), avoir de la chance avec les métros et être très rapidement rentrée, deux cartes postales (mais toujours pas le courrier officiel tant attendu), arroser le jardin au crépuscule

Mercredi: et donc mon avocat a répondu à l’autre – il n’y a plus qu’à attendre – une fois de plus, tout arrive à faire diversion ce matin, cet après-midi est plus concentré, un achat immédiat de tissu chez Atelier Moondust, aller à pied jusqu’au métro en longeant mon ancienne école secondaire, ce papier officiel n’est pas encore arrivé, et une carte postale, mon papa a donc oublié mon anniversaire et est trop préoccupé par ses problèmes pour s’y attarder, je dois bien avouer que ça m’attriste sachant que ce n’est que le début, envie de lire mais finir devant la tv par manque d’énergie, A Cook’s Tour au Mexique et à Los Angeles

Jeudi: une bonne nuit mais je me sens fatiguée, commencer le tri des disques de Celia Cruz, me motiver à terminer la pile, des courbatures, lire au jardin et commencer le pavé de l’été

Vendredi: une bonne nuit mais je me réveille fatiguée et avec de légères nausées, un joli cadeau qui rendra les barbecues bien meilleurs, les trucs du vendredi, la suite du tri, l’après-midi est longue, il ne reste quasi personne au bureau quand je pars, non toujours pas, faire les courses du weekend dans un magasin bondé et avec le self scanning qui me lâche juste à la fin, A scene at the sea (Takeshi Kitano, 1991)

Samedi: je me suis tellement habituée à la chaleur que je frissonne ce matin, est-ce que je vais réussir à coudre une robe en un weekend ?, la visite du samedi – mon papa est bien conscient que certains jours il perd la mémoire, m’installer au jardin avec des bouquins, mais pourquoi ces nuages ?, par dépit aller laver les vitres de la grande baie vitrée, oh le soleil est de retour, A Cook’s Tour à San Francisco et à New York

Dimanche: tentons de terminer cette robe avant midi et les grosses chaleurs, finalement il me faudra encore une demi-heure après midi, quatre heures trente donc pour coudre une robe sans manches, de la lecture à l’ombre d’un arbre, un barbecue pour tester les sauces reçues pour mon anniversaire, des photos de la robe, encore de la lecture même si j’ai envie de dormir dès 21h15 – ce qui n’est pas normal après deux jours de weekend

Short diary of the week (248)

Lundi: cette lassitude du lundi matin, me concentrer sur mon travail, sentir mon énervement monter en flèche et répliquer vertement, des accès de colère que j’aimerais mieux maîtriser, et puis ça dégénère complètement malgré mes excuses, il faut dire que l’adversaire est – disons – spécial, et donc au lieu d’aller voir pour des chaussures de randonnée je rentre chez moi, me voilà à nouveau remplie d’émotions en regardant Parts Unknown à Berlin, et avec les péripéties de la journée ça n’aide pas

Mardi: une nuit tout simplement exécrable, un mail de ma directrice concernant l’affaire et une réponse simple et posée, avancer dans le travail malgré tout, régler deux rendez-vous importants pour le travail et la maison, avoir cette impression que tout s’accélère à nouveau, la vigne en pot dans cette rue a enfin reçu un peu plus de terre pour survivre, de la cuisine d’inspiration japonaise, commencer la seconde saison de The Handmaid’s Tale (et avoir du mal avec la violence), trouver un épisode de No reservations (à Beyrouth) et espérer en trouver d’autres

Mercredi: mais où sont passées toutes les photos d’Instagram ?, la partie pas drôle du tri des cd cubains, avoir le choix entre 1h30 de trajet en transports en commun et 25 minutes en voiture, partir plus tôt pour faire du shopping, résultat: nul pour des chaussures de randonnée mais j’ai trouvé un joli t-shirt, The Handmaid’s Tale, de la lecture

Jeudi: minuit vingt – réveil intempestif et le début d’une très longue insomnie (ça faisait longtemps que je n’avais plus eu ce type-là), oublions donc la voiture et passons du temps dans les transports en commun, une rencontre très agréable, de retour au boulot, des maux de tête, trouver des chaussures de randonnée un jour trop tard pour profiter d’une réduction, une soirée absolument pas productive: m’endormir à moitié devant un vieil épisode de The Americans et ne lire que quelques lignes de mon livre

Vendredi: on ne récupère pas complètement d’une nuit d’insomnies en une nuit mais ça va quand même beaucoup mieux, ce moment de procrastination avant le début de l’écriture, ce moment où le premier jet est écrit et où on se dit que c’est mauvais et qu’il vaut donc mieux le laisser reposer au moins une nuit, apprendre le décès d’un cousin de ma maman à 88 ans, commencer un nouveau projet même si c’est vendredi après-midi,  terminer un livre et commencer un autre, m’endormir très vite

Samedi: l’humeur maussade du samedi matin: j’ai à nouveau une série d’obligations aujourd’hui, tailler une des deux haies en me dépêchant, aller chez mon papa, un rendez-vous reporté d’une heure et demie – ou comment perdre son temps, rencontrer la personne qui videra la maison paternelle, il est 16h – je peux enfin faire des choses pour moi, de la lecture, une envie de film asiatique: Chunking Express (Wong Kar-wai, 1994)

Dimanche: mon ventre a gargouillé une partie de la nuit – bref une mauvaise nuit, hésiter un long moment puis abandonner le modèle prévu pour la couture de la prochaine robe et me tourner vers autre chose, de la lecture, une mini sieste, tenter de trouver une nouvelle série à regarder, abandonner définitivement The Handmaid’s Tale après 20 minutes du troisième épisode, tenter I’m dying up here et ne pas être trop convaincue pour le moment sauf par la bande-son

Short diary of the week (221)

Lundi: non ! pas le réveil, attaquer la longue de liste de petites choses à faire et me retrouver avec un projet qui prend bien plus de temps que prévu, oh un colis ! – un livre très bien emballé et expédié par la maison d’édition, partir plus tôt en ayant barré un peu plus de la moitié des choses à faire, découvrir plein de nouveaux magasins rue Neuve, acheter des pulls chauds chez Uniqlo et Benetton, laisser l’adorable grande peluche Snoopy chez Uniqlo (si quelqu’un a l’idée de m’offrir un cadeau de Noël…), une paire de bottes pour la neige (avec fourrure) et des chaussures plates pour remplacer celles qui sont presque usées, rentrer avec tous mes paquets et avec un peu moins d’argent sur mon compte en banque, The Last Post, Longmire

Mardi: ces métros en retard et bondés même au terminus…, le retour du Pakistan, reprendre la liste des petites choses à faire, un plat improvisé, oh ! cette robe ! elle me donne envie d’acheter une seconde tout de suite, The last post – fin de la première saison – une série plaisante qui m’aura surtout marquée par son étalonnage rouge/turquoise, Masterchef the Professionnals, lutter pour ne pas m’endormir

Mercredi: Saint-Nicolas est passé au bureau, la nouvelle du jour anime les esprits (Johnny…), les deux lignes prévues en deviennent finalement une vingtaine, un moment de grande solitude (au sens propre) sauf que je ne veux pas déranger mes collègues, finalement ça passe et il est temps de rentrer, des boulettes sauce tomate, des bêtises à la tv avant de regarder Masterchef The Professionnals

Jeudi: le gilet n’est pas super adapté à la robe mais j’aurai chaud, parce que ça caille dehors avec ce vent !, trier les disques de Nusrat Fateh Ali Khan, manger du chocolat (en fait ça concerne tous les après-midis de la semaine mais ce serait trop répétitif de l’écrire à chaque fois), le challenge vidage sur surgélateur a commencé – enfin disons qu’il y a une petite boîte en moins – ça prendra du temps à ce rythme-là, un appel qui m’inquiète encore plus, regarder le début de Mr. Robot – troisième saison – et me rendre compte que je n’ai plus envie de voir la suite, regarder à nouveau des bêtises à la tv avant Masterchef The Professionals

Vendredi: je suis toujours inquiète et j’aimerais en parler à quelqu’un mais ça n’a pas l’air gagné pour le moment, non ce n’est pas mon maquillage qui a coulé – je suppose que je me suis cognée à l’œil cette nuit, finalement l’après-midi aura été assez mouvementée, j’ai trouvé une oreille attentive qui vivra en live les rebondissements, mes inquiétudes sont calmées même s’il faudra attendre samedi soir pour le dénouement, un mail avec une réponse immédiate – trop rapide même (à propos d’une maison de repos), soulagée mais fatiguée je rentre à la maison dans le froid, du saumon à l’aneth, la fin de Longmire – une série que j’ai beaucoup aimé – à tel point que j’ai commencé les livres

Samedi: on dirait que j’avais besoin de sommeil, du rangement, une lessive, des courses, de la couture (mais je n’ai pas trop la patience), de la lecture, de la cuisine – une nouvelle recette, Le syndicat du crime 2 (John Woo, 1987) interrompu par un coup de fil de ma tante en manque d’informations que je n’ai pas (j’avoue que cela m’a vraiment énervée – surtout à cause du long monologue habituel de sa part), terminer mon livre et choisir le suivant

Dimanche: il neige, il fait froid, je me réfugie sous une couverture, le cours de zumba est annulé, un peu de couture mais pas envie de terminer la jupe en cours, terminer un livre sur le rhum commencé… en juin, des nouvelles de mon papa: le sujet de conversation est ma tante qui ne se rend pas compte combien elle est curieuse et combien elle dérange du coup avec son bavardage incessant, préparer à manger, Vikings, The Crown – début de la saison 2, commencer un nouveau roman mais m’endormir très vite

Je n’ai plus rien à me mettre (quand il fait froid)

Hier matin, j’ai eu un grand moment de solitude devant ma garde-robe: la plupart des mes vêtements chauds sont devenus trop petits et ceux qui me vont encore m’ennuient profondément. J’avais préparé une jupe vert foncé et un gilet plus clair mais en dernière minute, j’ai choisi une robe plus colorée en coton et un fin gilet en me disant qu’il ferait assez chaud dans mon bureau. Et heureusement j’ai un manteau bien épais. Et puis il a neigé et j’ai eu froid.

Cela fait environ quatre ans que je couds mes vêtements maintenant, avec une nette préférence pour des robes en coton et en tissus imprimés – mais les premiers vêtements cousus sont devenus trop petits pour la plupart. Parallèlement j’ai perdu le goût du shopping: passer du temps dans plein de magasins pour trouver la pièce rare est devenu une corvée. Parfois, je trouve par hasard quelque chose mais cela arrive de moins en moins souvent. Et puis, j’ai l’impression que pour les magasins, l’hiver n’existe pas vraiment: les manteaux sont ultra légers et les gilets en coton. Je me rabats sur les pulls de Benetton qui sont encore en vraie laine mais ils ne sont pas très solides et pas très épais.

Je pourrais coudre des robes plus hivernales, mais les tissus plus chauds ne m’inspirent pas et demandent souvent du nettoyage à sec. Je n’ai même pas d’idées sur les patrons à utiliser et quand je parcours les photos des groupes de couture que je suis sur FB, il n’y a que peu d’inspiration – à croire que tout le monde porte des vêtements d’été en hiver. Je pourrais coudre de nouvelles jupes mais il faudrait que j’aille à la chasse au tissu approprié alors que mon armoire déborde de cotons colorés.

(Une bonne nouvelle nouvelle: j’étais dans la même situation pour les vêtements de voyage mais le problème est réglé: j’ai retrouvé des pantalons larges en coton et j’ai cousu pas mal de nouvelles choses – je fais bien vite un résumé).

Et aussi: pendant des années, j’ai accumulé les chaussures, surtout des sandales mais de septembre à mai, je mets toujours les 4-5 mêmes paires. Il est temps que j’en jette une: en cas des pluie, c’est piscine. Les ballerines achetées pour le Japon seront bientôt usées et sur les trois paires à talons, une est proche du bout de sa vie. Oui, il me reste plein de chaussures dans mon armoire, mais j’ai mal aux pieds: elles sont trop serrées ou les talons sont trop hauts, sauf que je ne me suis pas encore résolue à les donner à une troc party.

J’aimerais donc trouver:

  • une ou deux robes plus chaudes
  • une ou deux jupes en lainage
  • ou des patrons d’hiver qui me tentent, avec le tissu approprié facilement lavable (peut-être qu’un jersey épais serait une option mais je n’y connais rien à ce genre de tissu et de couture)
  • plusieurs pulls ou gilets bien chauds
  • un manteau épais (l’actuel commence à s’user)
  • et aussi de nouvelles chaussures, avec peut-être de vraies bottes pour la neige mais mettables en ville (j’en ai marre d’avoir les pieds mouillés)

Est-ce que vous avez des conseils pour des modèles précis et des adresses de magasins (en pierre ou en ligne) ?

UPDATE: je me suis achetée une robe et un gilet !

Short diary of the week (204)

Lundi: cette journée commence mal avec ce type qui me colle dans le métro (et son odeur est bizarre), la bride de mes sandales appuie sur la grosse piqûre que j’ai eu hier et augmente les démangeaisons, yep – mon humeur n’est pas au top mais ça peu changer, de nombreux vœux d’anniversaire, c’est de plus en plus gonflé, Twin Peaks, Fargo, installer mon pied en hauteur pour dormir

Mardi: aïe j’ai du mal à marcher, enfin marcher va encore mais rester debout sur place est plus compliqué, mettons les Birkenstock sans bride, chercher une chaise pour discuter avec mes collègues dans le couloir, bien avancer dans le boulot, écrire un billet sur mon non-art de demander et me rendre compte qu’il s’agissait plus d’un malentendu qu’autre chose: tout le monde pensait que j’étais occupée lundi et donc personne ne m’a rien proposé – l’année prochaine je demande !, clopin-clopant elle rentra à la maison, écourter la préparation du repas et m’affaler au jardin avec une poche glacée sur le pied

Mercredi: ok donc je ferais mieux de rester à la maison, marcher en boitant est trop fatiguant, mais c’est râlant vu que mon cerveau est en pleine forme, en fait poser mon pied par terre est hyper douloureux mais après quelques pas ça s’améliore un peu, traîner sur internet, payer l’acompte pour mon futur voyage, faire une très longue sieste – et me réveiller encore bien fatiguée, lire au jardin avec une poche de gel bleu glacé sur le pied, oh je sais à nouveau marcher sans trop de douleurs !, et donc accepter l’invitation d’un ami pour la soirée, un très beau cadeau d’anniversaire, un Zombie (12cl d’alcool quand même !), un bon repas, un second cocktail moins réussi – The Expedition, et au final une très chouette soirée au jardin

Jeudi: me réveiller crevée mais aller travailler en boitant encore un peu, heureusement ça ne fait plus mal malgré le gonflement, admirer enfin ces superbes tissus venus de Hong Kong (de chez Kawaii Fabric – la douane est passée par là mais le prix total n’est pas plus cher que si je les avais achetés en Europe), les tâches du vendredi le jeudi, écrire un texte en catastrophe, décider que mon pied ne m’arrêtera pas et aller en ville, acheter un premier guide de voyage plein de photos, rejoindre Armalite au Nong Cha et acheter du thé, des cocktails chez LIB – Burning Passion pour elle et The Mist pour moi (bourbon infusé à l’abricot, picon et vermouth), la gentillesse de Karoline qui m’apporte une poche de glaçons à appliquer sur mon pied et ça fait un bien fou, des dim sum chez Yi Chan où le patron et le barman sont toujours aussi gentils, rentrer à mon aise et trouver un nouveau cadeau d’anniversaire dans ma boîte aux lettres, m’écrouler au lit

Vendredi: férié ! bien dormi mais pas encore assez, cette piqûre m’a bien épuisée, elle s’est évidemment associée à d’autres petits maux mais je serai remise pour mon citytrip !, une longue semaine de congés m’attend !, me rendre compte que certaines photos que je pensais visibles ne le sont pas mais trouver la solution – qui demande encore un peu plus de boulot, tondre la pelouse en un temps record: je faisais la course avec la voisine, mettre à la lessive tous les nouveaux tissus, lire au jardin, imaginer un plat avec le contenu du frigo, lire au jardin – la suite, rentrer à cause de la fraîcheur

Samedi: commander des chaussures rouges très soldées, traîner pas mal, aller chez mon père et repartir blessée et déprimée: pour lui la piqûre qui m’a empêchée de marcher n’était qu’une broutille, il s’est excusé mais je le sens de plus en plus centré sur lui-même, du repassage de nouveaux tissus, une après-midi peu productive, il faudra que je trouve des tactiques pour ne pas me laisser toucher, Fargo, de la lecture

Dimanche: TBBT – les deux derniers épisodes de la saison 2, osciller entre angoisse et découragement, me mettre finalement à la couture pour me changer les idées – ce qui fonctionne le temps de la couture, traîner dans le canapé, les veilles (ou avant-veille donc) de départ sont toujours compliquées pour moi, en phase: « non je ne veux pas y aller » « c’est trop compliqué » « il y a trop de choses différentes / nouvelles / inconnues », être en plus découragée par la météo pluvieuse qui s’annonce, cuisiner mais sans envie, regarder un excellent film par contre: Cold Fever de Friðrik Þór Friðriksson (1995) ou le voyage improbable d’un Japonais en Islande en plein hiver pour rendre un dernier hommage à ses parents décédés

 

Short diary of the week (176)

Lundi: un très long rêve avec une longue histoire, oh mais il fait tout blanc !, sortir les ballerines Crocs en plastique, recevoir mes nouvelles chaussures Chie Mihara et les enfiler de suite – elles serrent un peu, les fêtes sont finies – on peut parler d’autre chose ?, des distractions, les chaussures serrent déjà moins, Agent Carter, Longmire

Mardi: une longue journée au bureau, et donc préparer un bouillon dashi, une succulente soupe japonaise, Agent Carter – 3 épisodes et le fin de seconde saison – un peu triste de quitter les jolies robes de Peggy

Mercredi: un midi très animé et digne d’anthologie, tester un nouveau programme et trouver des failles partout – mais c’est normal, des tissus sombres alors que je cherchais du rouge – toujours aussi difficile à trouver, Westworld, Longmire

Jeudi: terminer les dernières pages de mon roman au bureau, me rendre compte que le mail d’invitation à la formation de lundi n’a jamais été envoyé, une légère jalousie, un plat de comfort food, Vikings, Longmire, une crise de larmes et un billet instantané

Vendredi: les marmottes ont tout compris, plus un kilo – comme ça – en une nuit ?, croiser le chat noir, sortir pour faire des courses, croiser le chat noir, ok je fais une présentation lundi mais ce n’est pas pour ça qu’il faut venir demander tous les jours si ça va bien aller, une invitation avec un commentaire risible, des maux de tête, Westworld, Longmire

Samedi: de la neige, de la bruine, du verglas, mon surgélateur est assez rempli pour survivre un weekend, lessive de tissus, écrire des billets en retard – mais toujours pas le récit de voyage, finir de coudre une jupe droite basique, de la lecture mais m’éparpiller entre trois livres, un peu de King Rabbit, préparer un Pago Pago pour le blog et me rendre compte que je l’avais déjà publié il y a un an, steak frites, Yellow Sky (William Wellman, 1948) – un film très silencieux – sans musique – et aux images très travaillées au niveau des ombres et de la lumière

Dimanche: avoir la flemme de sortir pour aller à la zumba, me rattraper avec 40 minutes de vélo d’appartement (TBBT S01 E13&14), faire une chute de tension sous la douche, hésitations, que commencer en couture ? le nécessaire ou l’accessoire ?, commander des tissus plutôt, commencer l’accessoire, terminer un livre, prendre un moment avec King Rabbit, être fatiguée même avant que le film ne commence, l’abandonner après une bonne heure

Butin de soldes – juillet 2015

Un butin de soldes de ce mois de juillet qui traduit plusieurs choses: les habituels achats de lingerie fine que je trouve fort chère à prix plein mais d’excellente facture, quelques vêtements que je ne sais pas coudre moi-même (avec notamment une robe achetée en prévision d’un voyage, à rouler en boule sans qu’elle ne chiffonne), y compris un pantalon (à 10 euros chez Promod) (j’ai remarqué lors de mon précédent voyage que mon vieux stock était soit trop grand, soit trop petit, soit peu seyant), un bikini (parce que comme j’ai un peu grossi, mes anciens datant d’il y a 5-10 ans serrent un peu), du tissu – évidemment – surtout depuis que j’ai découvert des boutiques belges/flamandes en ligne, et surtout une certaine mono-maniaquerie en chaussures avec quatre paires de sandales Esska (je sais, c’est trop, surtout la paire de sandales noires à trop hauts talons fort similaires à deux paires de Camper que j’ai déjà et qui me font mal au coup de pied à cause de la hauteur – les trois autres sont parfaites par contre – à condition de prendre une pointure au-dessus), et enfin une paire de chaussures pour cet automne/hiver – sans doute très utiles lors de mon voyage. Et pour toute personne qui râlerait à propos de ma surconsommation, ceci sont mes seuls achats de ce genre depuis les soldes de janvier (à une ou deux exceptions près dont je n’arrive même pas à me souvenir – peut-être parce qu’elles sont inexistantes).

  • un t-shirt corail
  • un pantalon noir
  • un t-shirt turquoise
  • un t-shirt bleu marine
  • des sandales argentées Esska
  • des sandales Esska bleu pétrole
  • un bikini à fleurs tropicales Esprit
  • des sandales noires à talons Esska
  • un gilet en laine mérinos bleu clair
  • une robe de mi-saison grise en jersey
  • un soutien-gorge en dentelle noir Aubade
  • un soutien-gorge en dentelle lavande Lou
  • des sandales Gabor bleues et tout confort
  • un soutien-gorge en dentelle blanc Aubade
  • des sandales plates de couleur cuivre et marron Esska
  • une jupe à motifs géométriques turquoise, jaune et blanc
  • quatre tissus différents pour coudre des robes et une jupe
  • des chaussures à bride noires BRK by Brako qui seront idéales dès l’automne

Butin de soldes (janvier 2015)

Ce traditionnel billet avait posé problème à une lectrice en juillet. Je continue cependant à l’écrire parce qu’il s’agit pour moi d’une manière de voir comment évolue ma consommation. Elle a un peu diminué cette fois-ci mais je n’ai pas beaucoup fait les magasins pour trouver des basiques comme t-shirts ou pulls. Et j’ai longtemps hésité sur des chaussures que je n’ai toujours pas achetées, d’où la publication si tardive.

  • une veste d’hiver en laine noire
  • une doudoune en plumes noire
  • un t-shirt à fleurs et petit col Dorothy Perkins (à Bangkok)
  • des chaussures Brako
  • des sandales rouges Swedish Hasbeens
  • un soutien-gorge et slip assorti Maison Lejaby

et du tissu pour coudre deux jupes et des coussins en fausse fourrure

 

Shopping afternoon in Ghent

J’ai de la chance: une de mes amies habite Gand et de temps en temps je vais la rejoindre pour une après-midi promenade et shopping. Elle vient me chercher à la gare de Gand Saint-Pierre, assez éloignée du centre. Nous pourrions prendre le tram mais quasi à chaque fois, nous faisons la marche vers le centre à pied vu que c’est l’occasion pour nous de beaucoup parler et de raconter les dernières nouvelles. Pour une fois, samedi passé, nous n’avons pas eu de pluie (enfin si, mais nous étions en train de manger).

Comme dans toutes les villes, il y a les magasins habituels mais aussi quelques jolies boutiques qui se trouvent un peu à l’écart des grandes artères commerciales. Voici une sélection de celles que nous avons visitées samedi.

Mieke, Baudelostraat 23, 9000 Gent: un joli magasin de reproductions rétro assez chères, vêtements et chaussures

Zsa-Zsa rouge, Serpentstraat 22, 9000 Gent: plein de jolis petits objets kitsch en tous genre, y compris des flamants roses de jardin et une petite sélection de vêtements King Louie, le tout dans une des plus anciennes rues de Gand.

Zoot, Serpentstraat 8, 9000 Gent: une boutique de vêtements de marques assez diverses, relativement chères, mais assez originales.

Au bout de la rue, tourner à droite et ne pas rater la petite allée aux graffitis (avec encore un flamant rose) pour rejoindre la rue suivante, Hoogpoort.

Zoot- shoe-boutique, Hoogpoort 46a, 9000 Gent: plein de jolies chaussures comme du Miss L Fire, Sweedish Hasbeens et autres marques un peu décalées.

Et puis tout près de là, il y a un très joli café (de voyageurs), le Mosquito Coast où il fait bon de s’installer dans les fauteuils aux coussins moelleux.

Parfois, de là, nous allons au Stoffenkamer pour acheter des tissus, toujours à pied, même si c’est un peu éloigné ou comme cette fois-ci, nous avons rejoint la gare en passant par le Vooruit.

Je n’ai sans doute pas écrit beaucoup mais je me dis que ça peut donner des idées pour une visite à Gand !