Short diary of the week (342)

Lundi: une bonne nuit, commencer un long article, deux problèmes informatiques résolus en une journée, la mail officiel qui annonce une certaine reprise mais qui n’est pas assez précis pour mon poste, aucune concentration pour de la lecture, y arriver finalement en me donnant un court créneau horaire (genre de 17h45 à 18h15 – j’ai tenu 15 minutes mais c’était le plus long moment sans interruption de l’après-midi), ranger la cuisine tout en rippant des disques pour le travail, Breaking Bad, Gardener’s World en différé

Mardi: une bonne nuit, écrire, le beau livreur de Post NL qui m’amène à ma perte: il me livre un puzzle, puzzle que je commence dès la journée de travail finie et que je n’arrive plus à lâcher (je n’ai même pas publié de billet à propos du Japon – ce sera pour la semaine prochaine), Breaking Bad

Mercredi: écrire et corriger, noter des citations, du puzzle, cuisiner une salade intéressante (aubergine, maïs, poivrons, tomates, aneth), Breaking Bad, discuter de rhums par messenger

Jeudi: encoder deux longs articles avec plein de photos, ce qui prend un long moment, et puis arrive le camion avec mon nouveau canapé et mes chaises de jardin, un colis de 56kg donc mais je m’en suis sortie pour le glisser jusqu’au salon et le déballer, The great British sewing bee tout en profitant du nouveau canapé, de la lecture

Vendredi: réveillé fort tôt, faire des commandes, un détour rapide pour faire les courses, passer au bureau pour chercher du travail d’encodage, et donc rencontrer quelques collègues, m’y remettre, tondre la pelouse, et puis l’après-midi est terminée, le repas du soir, une longue et agréable conversation avec Kleo

Samedi: réveillée tôt, glander dans le canapé (l’autre, celui qui donne malheureusement des signes de faiblesse), ne pas réussir à me décider: quel tissu coudre en premier – le rouge ou le bleu ?, le livreur qui passe évidemment quand je suis sous la douche (il a déposé le paquet chez les voisins), du rangement, laver les grandes vitres de la baie vitrée, de la lecture, et comme souvent le samedi soir m’endormir à peine le film lancé, me réveiller une heure plus tard et lire encore un bon moment

Dimanche: du ménage, découper une nouvelle robe (un sondage instagram m’a décidée pour le tissu à fleurs rouges), sortir le parasol, planter une bonne vingtaine de plants de tomates, terminer mon roman, quelques pièces du puzzle, cuisiner un plat de Madagascar très facile, encore un cocktail partagé, Rashomon (Akira Kurosawa, 1950), le sentiment d’avoir passé une bonne semaine sans drames et sans remous et qui me conforte que le télétravail c’est le bien

Short diary of the week (228)

Lundi: une nuit agitée avec une séance de méditation vers 3h pour tenter de calmer mon cerveau, évidemment crevée le matin, un sentiment de découragement suite à l’ampleur du tri qui m’attend avec le vidage du grenier, bloquée sur un projet – travaillons à l’autre, acheter deux paires de plus de ces bas Wolford en promo, et puis dévier de ma route et passer par la librairie (+ un livre sur la pal) et le magasin de journaux (+ la revue America sur ma pal), m’installer dans le nouveau canapé Louis-Philippe (ou Napoléon – en tous cas ancien) ramené de chez mon papa, ne pas réussir à trouve une position confortable, reluquer l’ancien qui est toujours là, pendant l’épisode de Vikings inverser les deux et reprendre l’ancien, poursuivre ma soirée avec Call the Midwife et fondre en larmes pas à cause de l’épisode mais à cause du canapé qui encombre maintenant mon salon sans savoir quand il pourra être déménagé à l’étage, je crois que tout cela commence à me peser

Mardi: les yeux encore tout gonflés – évidemment, et une fatigue extrême, allons quand même travailler pour une demi journée, un rendez-vous chez la notaire l’après-midi, m’affaler dans le canapé, quand même monter les meubles à dias et déplacer le canapé superflu en lui trouvant une place moins invasive (mais bloquant la cheminée), regarder le premier épisode d’American Epic sur les premiers enregistrements de musique populaire aux USA, fredonner les airs de la Carter Family

Mercredi: si seulement mon trajet était plus long pour terminer ce livre !, le travail – same as usual, rentrer et monter une caisse, Monty Don’s paradise gardens – m’endormir en plein milieu – est-ce l’effet Monty Don ou juste une trop grande fatigue ?, terminer un livre et commencer le suivant

Jeudi: ce qui me pousse à me dépêcher le matin c’est l’idée de pouvoir lire dans les transports en commun, après le qawwali les ragas, quand je réfléchis à ce que j’ai envie de manger quasi rien ne vient à l’esprit – à part peut-être du poulet tikka comme au Rajasthan – ce qui risque d’être compliqué pour ce soir, me rabattre sur des pâtes aux lardons et fromage, commence le troisième épisode de Stranger Things et abandonner définitivement la série après 20 minutes, Babylon Berlin, terminer un livre et commencer le suivant, où comment goodreads m’influence une fois de plus dans mon choix: cette fois-ci j’ai sélectionné un roman avec une très mauvaise note

Vendredi: ce sommeil dérangé par de trop nombreuses phases de réveil – j’ai trop de choses en tête pour le moment, arriver fatiguée au bureau, heureusement c’est vendredi, la journée est longue quand même, tenter de regarder American Honey (Andrea Arnold, 2016) mais abandonner très vite – je n’ai pas envie de voir ça, me rabattre sur le second épisode d’American Epic et terminer Monty Don’s paradise gardens devant lequel je m’étais endormie

Samedi: réveillée bien trop tôt alors que j’aurais aimé récupérer un peu, d’une humeur fort morose, et c’est reparti pour une journée de tri, une visite de la maison, une courte mais intéressante conversation avec ma cousine, où je sens que je deviens cassante et irritable et où il est temps que ça s’arrête, rentrer chez moi épuisée, ne plus faire grand chose de bien, je sais que je vais devoir m’habituer aux demandes changeantes et inconstantes de mon papa, et à ses appels à tout moment dès qu’il a quelque chose en tête, m’endormir – comme prévu – devant un film

Dimanche: dormi presque 10 heures mais c’est loin d’être suffisant, lessive et ménage, m’obliger à ranger plus vite les papiers importants – aux miens se sont ajoutés ceux de mon papa et ils n’ont pas encore atteint l’ère électronique, où ce canapé reprend la fonction qu’il avait chez mes parents: un endroit pour poser des papiers et vieux magazines (mais ce n’est que provisoire), recoudre la poche de mon manteau et découvrir que l’autres est tellement usée que le tissu est troué, mais où vais-je trouver un manteau d’hiver à la fin des soldes ?, de la lecture, le plaisir de lire et d’admirer les photos d’un livre d’art, suite et fin de Poussières dans le vent (Hou Hsia-Hsien, 1986) – oui c’est ennuyeux à mourir mais les images sont magnifiques – comme une installation vidéo dans un musée d’art contemporain, une séance de méditation pour bien terminer le w-e