Burlesque doesn’t interest me anymore

Il y a deux ans, j’étais pleine d’enthousiasme pour le burlesque et je regrettais qu’il y ait si peu de spectacles en Belgique. Il y a un peu plus d’un an, je lançais un site reprenant l’agenda des événements. Depuis l’automne, je ne le mets plus à jour. Je suis déçue. C’est un peu comme un soufflé qui est retombé: la base n’est pas mauvaise mais il manque le « wow factor ». Glitter, plumes et paillettes ne m’inspirent plus.

Les spectacles que j’ai vu m’ont fait rêver… ou pas. Trop de lieux inadaptés, trop d’horaires non respectés. Les soirées « Rocambolesque » proposaient des artistes internationales de qualité mais des problèmes divers (sonorisation défectueuse, plancher qui se décompose, plafond trop bas…) ont fortement diminué le plaisir. Les spectacles menés par Lady Flo montraient du burlesque classique, sur des thèmes précis, très bien organisés dans de beaux lieux comme La Riva à Anvers. Mais j’en ai vu trop. Jusqu’à cinq fois le même effeuillage en quelques mois, ça lasse. Je comprends bien qu’il n’est pas possible de renouveler les numéros dans un si court laps de temps mais j’ai juste vu trop de burlesque du même style. Si des artistes d’autres genres (du plus rêveur au plus trash/féministe) avaient proposé des spectacles en Belgique, je ne dirais sans doute pas la même chose.

Depuis, je ne suis plus tentée: le Cabaret des Deux Gares est trop excentré et semble être trop dans l’esprit années folles que je n’aime pas (je ne supporte pas le film Cabaret ou Marlène Dietrich en smoking). Et si je ne me déplace pas pour des spectacles bruxellois, j’irai encore moins voir des spectacles en province où des débutantes tentent de remporter les faveurs du public en restant souvent dans des pièces fort convenues, musique y compris. Je l’ai fait une fois, j’ai été voir les Schoon Madammen à Gand et je disais ceci: « De bien jolies choses, pas mal de timidité, des morceaux plus ou moins au point, certains plus originaux que d’autres, du burlesque qui ne l’est pas, comme du pole dancing ou de la voltige. » Je suis aussi désolée de dire qu’un spectacle annoncé par un flyer moche, utilisant des polices de caractères inappropriées ou trop nombreuses et incluant des fautes d’orthographe, ne m’attirera pas. Ceci étant le cas d’ailleurs pour n’importe quel événement.

J’ai suivi quelques workshops qui m’ont beaucoup plu et fait du bien à mon ego, mais j’ai eu ma dose. Je sais maintenant me maquiller et faire les mouvements de base, je sais comment marcher mais toujours pas comment me coiffer. J’ai l’impression que cela devient de plus en plus des divertissements pour enterrement de vie de jeune fille, juste après l’atelier cupcakes.

Ce samedi, je tente une soirée Radio Modern (dont certaines affiches ont été dénaturée par des trèfles de la Saint-Patrick, beurk !), mais si c’est aussi un échec, on ne me verra plus à des événements du genre et je serai convaincue que le Bruxellois moyen (et le Wallon) n’en n’a rien à foutre du rétro, ou alors juste parce que c’est hype. Sauf que le burlesque n’est même pas devenu hype en Belgique. C’est juste devenu une mode comme une autre, qui va disparaître après un certain temps. Les spectacles sont loin de refléter la folie, l’élégance et les paillettes de la grande époque américaine des Ziegfeld Follies. Mais peut-être n’ai-je rien compris, peut-être dois je m’adapter aux goûts de la masse et « liker » ce que des magazines populaires comme le ELLE ont buzzé.

(merci à La Princesse pour quelques bouts de phrases !)

A long sunny Easter weekend

vendredi: soleil, jardin, tondre la pelouse, tailler la haie, se faire des muscles, creuser pour créer des parterres, lire, profiter

samedi: soleil, jardin, lire, profiter, Burlesque Fever à Midi Station, petite Tonkinoise Mademoiselle Jean et chaussures rouges panier à fleurs Shellys, apéro crooner, délicieux repas, un peu trop de vin, paillettes et plumes, Lady Flo et compagnie en grande forme, peu de temps pour des conversations entre amis mais très belle soirée

dimanche: soleil, atelier burlesque avec Dorith des Rebelles et Nina, improvisations, création de personnages, bump & grind, barbecue à la maison avec La Princesse et son chéri, conversations, langues de vipères, rhum et whisky

lundi: soleil, jardin, terminer de creuser le dernier parterre, semer les herbes aromatiques, s’asperger l’un l’autre d’eau, sécher, lire, profiter

I’m a pin up girl !

En tous cas, je l’étais pour une après-midi ! J’ai participé hier à l’atelier coiffure, maquillage et maintien/burlesque avec Miss Lolly Wish. Cela se passait au Magic Mirrors à Bruxelles, un endroit idéal pour ce genre de workshop, les alcôves permettant de s’isoler un peu pour la mise en beauté; le centre, avec les tables, laissant toute la place pour le cours. Il y avait aussi un petit stand avec les jolis chapeaux de Ginger Diamond. Aucun ne m’a dit « achète-moi » mais je sens bien que ce n’est que partie remise.

Trois maquilleurs, George Bangable, Miss Mary Ann et un quelqu’un de chez Make-Up Forever (je n’ai pas noté son nom), ainsi que deux coiffeurs se sont occupés de la vingtaine de filles inscrites, nous mettant toutes dans un look 50’s avec beaucoup de professionnalisme. Pour une fois mon eye-liner était vraiment bien appliqué et j’avais les joues rosies comme une jeune fille de 15 ans. Par contre, j’ai la confirmation que je n’aime vraiment pas le fond de teint ! Le coiffeur a complété le look avec une queue de cheval haute et une frange recourbée au fer à friser. Passage après à la photo officielle avec Patrice Hornez et avec les bons conseils de Lolly pour les poses, pendant que Séverine et un autre photographe faisaient des photos d’ensemble. Une équipe de la RTBF nous a également filmées pendant toute l’après-midi.

La deuxième partie a malheureusement commencé avec beaucoup de retard et a été entrecoupée de pauses à cause de la télévision. Mais c’était intéressant: Lolly nous a enseigné le maintien de la pin-up, toujours bien droite sur sa chaise, les jambes croisées, le poids du corps sur une fesse et le pied pointant vers le bas. Elle nous a montré comment marcher et aussi comment enlever ses gants. Une dernière courte partie était plus burlesque: comment aguicher son public avec un boas et une marche sexy et assurée…

Je ne suis plus restée pour la partie concert crooner, même si j’aurais bien aimé voir Minnie Valentine. Mais nous avons eu l’occasion de discuter pendant l’attente… Un bel atelier donc, mais qui aurait pu être plus rigoureux au point de vue timing et qui pourrait être plus intime. Je posterai les photos dès que je les recevrai !

Sinon, ça vous dit de petits ateliers privés de maximum 10 personnes à la maison, avec Minnie, Ginger ou d’autres ?

EDIT: les problèmes liés à l’organisation n’étaient pas la faute du collectif Mademois’elles, mais plutôt liés au Magic Mirrors.

Gypsy

Toujours autant passionnée par le burlesque, je me disais qu’il serait bien de lire l’autobiographie de Gypsy Rose Lee, mais pour avoir une image moins biaisée de sa vie, une biographie s’imposait également. Merci donc à Amazon de proposer autant de livres sur le sujet ! Je ne raconterai pas ici sa vie, Lily Deslys l’a très bien fait sur son blog, mais je vous offre plutôt mes impressions sur les deux livres.

Gypsy Rose Lee, Gypsy. A memoir: dans son autobiographie publiée en 1957, Gypsy raconte surtout son enfance dans le circuit du vaudeville aux Etats-Unis. Toujours à l’ombre de sa sœur et sous la houlette d’une mère assez dictatoriale, elle décrit avec beaucoup de détails la fin d’une époque, les problèmes financiers liés à la crise de 1929, la vie sur la route. J’ai souvent pensé à la série Carnivale… Bien qu’intéressante, cette partie m’a semblé longue, plus de deux tiers du livre, et j’attendais son premier effeuillage avec impatience. A partir de là, le récit s’accélère et m’a laissée sur ma faim. Essentiel cependant pour une vision de l’intérieur de la vie des artistes itinérants dans les années 1920 et 30.

Rachel Shteir, Gypsy. The art of tease: ayant lu que dans son autobiographie, Gypsy transformait souvent la réalité, j’ai également lu une biographie écrite par une spécialiste du burlesque, Rachel Shteir (auteure de Striptease. The untold history of the girlie show, que j’ai commencé il y a belle lurette mais pas encore terminé). En un peu moins de 200 pages, elle raconte, parfois de manière un peu académique, la vie de l’effeuilleuse, ne consacrant qu’une trentaine de pages à son enfance. Elle donne un portrait bien plus complet, plus ancré dans un contexte général, avec parfois quelques détails croustillants. Bref, un livre court mais bien résumé. Il existe une autre biographie, Stripping Gypsy. The life of Gypsy Rose Lee de Noralee Frankel qui pourrait compléter ma vision sur le personnage mais ce sera pour plus tard ! (Et je vois qu’entretemps, une nouvelle biographie a été publiée en décembre 2010: American Rose: A nation laid bare: The life and times of Gipsy Rose Lee par Karen Abbott).

All and nothing

Un billet qui parle de pas grand chose, de mes difficultés à en écrire des plus intéressants. J’ai des idées mais je n’arrive pas à les rédiger pour le moment.

  • Il me reste des livres dont je dois parler.
  • J’ai un projet depuis des mois de faire une grande série sur Bruxelles et ses bonnes adresses.
  • Le billet sur le jardin est compromis, je n’ai pas pris les photos avant-après et puis là, il pleut.

Et puis, j’ai toujours des insomnies, un peu moins qu’avant mais j’ai peur qu’elles ne recommencent avec mon retour au travail. J’espère que les mélanges aux huiles essentielles de Coyote vont m’aider mais avec un peu de malchance, il me faudra attendre une semaine avant d’avoir celui contre l’insomnie parce qu’il y a un ingrédient rare dedans. Il m’a prescrit aussi des fleurs de Bach et de quoi me purifier le corps, ainsi qu’un exercice à faire tous les jours, des « pompages de porte » (comme les pompages par terre, mais debout, dans le chambranle d’une porte) pour me fortifier les bras et m’ouvrir la cage thoracique, pour mieux respirer en fait.

Je pense que ces deux semaines d’arrêt m’ont fait du bien, je retrouve tout doucement mon énergie et je vais essayer de m’imposer moins de travail à faire en une semaine, de mieux gérer mon temps.

Je me suis inscrite au workshop burlesque des Rebelles le 24 avril et je me laisserais bien tenter par celui avec Miss Lolly Wish le 5 mars. Un atelier avec Lada Redstar est également annoncé et je serais vraiment triste de le rater (faites que ce soit à Bruxelles !!!). Ma première expérience avec Lady Flo en décembre m’a beaucoup plu, j’ai enfin trouvé une activité physique qui me convient mais aussi une manière de mieux exprimer la féminité qui est en moi.

A burlesque Valentine weekend

Samedi: découverte du nouvel endroit ouvert par Laurence B., le bar en-dessous du Shamrock. Soirée complètement désorganisée, une honte pour les artistes. Heureusement, Minnie Valentine s’en sort bien: très belle prestation de It’s oh so quiet en faisant éclater des ballons cœurs et mystérieuse incarnation de Mata Hari sur Massive Attack. Agréable soirée de discussions entre filles, avec la Princesse et Armalite, et leurs chéris. Chéris (y compris celui de Minnie) qui s’amusent à comparer leurs iPhones ou apparentés. Quelques passages plus compliqués pour moi, voyant diane rentrer dans sa bulle, mais en étant si bien entourée, mon malaise passe vite… Pour une critique plus complète du spectacle, l’article d’Armalite résume bien mon point de vue.

Lundi: chocolats et petite culotte à froufrous Mademoiselle Jean. Puis soirée burlesque à l’Archiduc, en compagnie de Maja, Catherine et sa cousine. Succès de foule: même arrivés vers 19h45, plus aucune place assise. Petite hésitation, mais nous restons, debout au premier rang contre la « scène ». Arrivée de la flamboyante Lady Flo pour une présentation des différents numéros et quelques chansons romantiques. Autres chansons croonées par George Bangable, Patrick Ouchène, Benvis et Miss Lolly Wish. Une première boylesque par Mitch Tornade en Dracula assoiffé de sang. Lada Redstar, une fille de la marine aux cheveux flamboyants. Une fille garçonne en haut de forme, Mademoiselle Cigarette. Miss Lolly Wish maniant avec grâce des éventails de plumes. Et clou du spectacle: Lada Redstar en insecte géant aux couleurs chatoyantes, aux plumes rebondissantes et virevoltantes, s’effeuillant couche par couche pour ne laisser que quelques strass verts… Maurice et Eddy sont aux anges… Une coupe de champagne pour terminer cette scintillante (quoique fort enfumée) soirée et une très belle Saint-Valentin que je n’oublierai pas de si tôt !

Lovely ladies in Ghent

Samedi passé, escapade à Gand ! Longtemps compromise à cause des problèmes de sommeil de diane, c’est finalement moi qui me dégonfle juste avant de partir. Arguments vite balayés par diane mais un peu d’angoisse quand même pour la conduite sur autoroute et dans une ville inconnue. Parking du Kouter bondé, mais après 10 mètres en 20 minutes, je trouve une place.

Direction Mieke, via le dédale des rues gantoises. Joli magasin plein de petits objets, de bijoux mais surtout de vêtements. Achat d’une jupe crayon noire Bettie Page Clothing, parfaite à la taille, un rien pas assez moulante aux fesses. J’ai préféré choisir le confort ! Ballade dans le quartier, plein d’autres jolis magasins d’objets et vêtements très pop, colorés comme Zsa Zsa Rouge.

Repos et repas, scampis au curry pour nous donner de l’énergie pour la soirée.

Retour au Kouter, au Handelsbeurs. Très beau bâtiment néoclassique avec grande salle et espace bar gigantesque. Spectacle des Schoon Madammen pour découvrir les nouveaux talents burlesque. De bien jolies choses, pas mal de timidité, des morceaux plus ou moins au point, certains plus originaux que d’autres, du burlesque qui ne l’est pas, comme du pole dancing ou de la voltige. Inspiration orientale, cabaret, contes de fées, western… Mon numéro favori ne recevra pas de prix: un morceau rock assez lent, une jeune ingénue aux airs timides, la musique s’accélère sur la fin, elle se découvre aussi vite, bien moins coincée qu’elle n’en avait l’air. Le prix du public: une danse des voiles orientale. Le prix du jury: la grande Nikita venant de l’Est, rappelant Lada Redstar.

Puis people, conversations, envie de danser mais aussi de rentrer… Une belle soirée…

Snowy Christmas

Jeudi: Cabaret Années Folles au Magic Mirrors. diane est malade, dort debout même après trois jours de sommeil juste interrompu par le travail. Je sors malgré tout, affrontant le froid et la neige. Pas grand monde encore quand j’arrive, juste Patrice qui me propose de s’installer avec lui. Un peu plus tard arrivent Maja, Baba, Hélène et Catherine pour qui c’est le premier spectacle burlesque. Belle soirée menée par Lady Flo qui nous séduit par ses chansons et son charleston endiablé. Effeuillages et chansons de Miss Lolly Wish et de Shana Brown, la Joséphine Baker d’aujourd’hui, entrecoupés par les crooner George Bangable et Patrick Ouchène. Vicky Butterfly quant à elle nous a emmené dans un monde féérique, empli d’étoiles et de paillettes. Le retour s’annonce difficile, je me décide finalement pour le métro, ce qui fut probablement la meilleure décision que je pouvais prendre malgré mon anxiété toute seule le soir tard. Quand j’arrive au terminus, une belle couche de neige recouvre déjà les trottoirs.

Vendredi: plus de 20cm de neige, le dîner de ce soir avec mon papa est compromis. Sa compagne, Francine, est restée à Gand et ne viendra pas. Courses à pied au Delhaize le plus proche (il est moins bien que l’habituel mais pas moyen de sortir la voiture) puis au marchand de vin. A 15h, diane appelle les sociétés de taxi pour voir ce qu’il en est, on nous répond de commander un taxi une heure à l’avance pour que mon père puisse nous rejoindre. 16h30, après une dizaine d’appels, j’arrive enfin à obtenir un taxi, mon père arrive une heure plus tard. Repas tout simple mais délicieux avec des verrines maison, huîtres Colchester, coquilles Saint-Jacques, fromage et chocolat Marcolini. Appel d’un taxi, on nous rappelle 10 minutes plus tard pour dire que le taxi ne viendra pas, la course est trop courte. Autre société, après plusieurs appels sans réponse: heureusement, ils ont une voiture dans le secteur. Cela promet pour le lendemain.

Samedi: 10h30, après plusieurs essais infructueux, un taxi est route pour chercher mon papa puis nous pour aller chez la maman de diane. Nous arrivons bien trop tôt. La grand-mère de diane appelle, désespérée: pas de réponse dans aucune société de taxi. Elles arriveront finalement par un autre moyen. Les cousin(e)s de diane viennent en métro. Et puis, le plus mauvais repas de Noël de toute ma vie. L’entrée passait encore: comment rater un saumon fumé avec un peu d’écrevisses et de salade ? Mais pour le plat principal… une dinde farcie industriellement, des légumes surgelés réchauffés et pire que tout, une espèce de chose que j’ai d’abord pris pour des saucisses, puis pour des crottes qui se sont révélées être des pommes de terre grenaille surgelées qu’il fallait rissoler avant de servir. Résultat: une espèce de pap (mousse en bruxellois) dans une peau caoutchouteuse. diane me regarde, mort gêné, incapable de manger son assiette. Mon père doit partir, une fuite dans sa maison l’appelle, heureusement, le taxi arrive en dix minutes. diane veut partir aussi mais la politesse nous en empêche. Plus tard, il entendra sa mère dire qu’elle n’a plus envie d’organiser la fête l’année prochaine. J’espère que ce sera le cas parce que ce fut une journée bien difficile, augmentée encore par le stress des transports incertains. Je m’inquiète aussi pour mon père s’il neige encore: il ne saura pas sortir de chez lui, il se fait vieux, n’a plus le pied stable et il habite un quartier sans commerces et difficilement accessible en cas d’intempéries. 18h30, enfin rentrés, je m’écroule, je n’en peux plus, je ne veux plus jamais ça.

Lundi: je déballe enfin la carafe à vin en cristal de Bohème offerte par la maman de diane. Elle nous avait dit qu’elle avait choisi la plus simple. J’ai failli m’évanouir devant autant de laideur… (ça ressemble à ça, sans le bouchon)

When I grow up, I want to be a burlesque dancer

Est-ce que je veux devenir effeuilleuse burlesque ? Grande question n’est-ce pas ! Connaissant ma timidité maladive, oserais-je monter sur scène ? Et puis, ma date de péremption n’est-elle pas passée ? Et ma cellulite ? Et mes boutons sur le dos et les fesses ?

Bref, tout ça pour dire que j’ai passé un excellent moment dimanche passé à l’atelier burlesque mené par Lady Flo ! Je ne me suis jamais autant sentie à l’aise en bougeant mon corps (il faut savoir que je tiens tout sport en horreur totale et que j’ai été traumatisée par les cours d’éducation physique à l’école au point d’avoir toujours des envies de meurtre par rapport à certains professeurs). Lady Flo nous a donné une règle de base: toujours bien se tenir, sourire et même si on ne suit pas, ne pas baisser les bras, faire autre chose, d’autres mouvements… Elle nous a appris les chorégraphies de base de différents types de burlesque, que ce soit du cabaret années folles au bump and grind mais aussi comment enlever ses gants ou ses bas en émoustillant le public. Tout ça sans oublier quelques explications historiques passionnantes, des remises en contexte qui éclairent les styles. Deux heures, c’est un peu court pour apprendre beaucoup mais vu le rythme effréné, c’était plus que suffisant ! J’ai eu des courbatures dans les fesses et les mollets pendant toute la semaine. La Princesse qui m’avait accompagnée me disait ses préférences pour la danse années 20, moi, c’est le bump and grind qui m’a le plus intéressée – normal, je pense, quand on sait qu’à la maison souvent je remue mes fesses sur la musique. Et depuis quelque temps, dès que j’écoute de la musique, j’étudie le potentiel « effeuillage », peu importe le style, j’en trouve partout, même au concert des Einsturzende Neubauten !

Random december things

– J’ai installé pour la première fois depuis que j’ai quitté la maison parentale mon propre sapin de Noël. Il manque encore un peu de décorations mais un passage par Maisons du Monde dans le centre ville devrait remédier à ça.

– La quête des décorations de Noël en forme d’oiseau transformables en pince à cheveu se poursuit, en collaboration avec La Princesse qui a donné l’idée. Pour le moment, je n’ai trouvé que des blancs (qui iront dans mon sapin) mais ça fait un peu trop mariage. J’ai également vu un magnifique paon rouge et fuschia de 15cm mais il était un peu cher…

– Maru Chan Mraw a rejoint la famille des pious en tant que chat bouillotte. Quel bonheur de s’endormir au chaud ! Pour les intéressé, toute la famille bouillotte se vend chez Etam lingerie.

– Chez Etam lingerie, j’ai également trouvé de longues chaussette jusqu’au dessus du genou avec bord en dentelle et petit noeud. Ce sera parfait pour faire ma petite japonaise quand il fait très froid.

– La recherche d’une tenue burlesque pour l’atelier de la semaine prochaine a dégénéré en l’achat de DEUX nouveaux ensembles de lingerie. Un mauve et doré un peu art déco (ou victorien ? – peu importe) de marque Lou et un noir qui me fait des seins tout ronds de marque Barbara. Mais à mon avis, je porterai un petit top au-dessus de tout ça…

– Les bas auto-fixants sont toujours trop courts pour une fille d’1m70, même en L. Et je ne vais pas dépenser des centaines d’euros pour trouver LA marque qui les conçoit à la bonne longueur.

– Samedi prochain, Winter Wonderland au Magic Mirrors ! Ne ratez pas ce spectacle burlesque, qui est repris dimanche à l’Archiduc.

– Dimanche soir, diane dort à l’hôpital, en espérant que l’analyse de son sommeil aura des répercussions positives sur notre vie. Le premier rdv chez le spécialiste proposait en tous cas déjà des pistes.

– Lundi 6, c’est la Saint-Nicolas, mais il ne sait pas encore trop quoi acheter pour diane…