7 days in Budapest (VI)

Le huitième jour (parce que, oui, depuis le début je me suis trompée dans mon titre !), le dimanche donc, il ne restait plus grand chose à faire professionnellement. Mon avion était en fin d’après-midi et je n’avais toujours pas profité des bains de l’hôtel. Après le petit déjeuner, j’ai donc enfilé mon maillot, le peignoir de bain bien trop grand fourni dans ma chambre et mes tongs et je me suis dirigée vers la partie thermale. Partie qui est grandiose, recouverte de mosaïques de couleurs un peu passées mais superbes. C’est un dédale pour arriver à la grande piscine (et je suis bien contente d’avoir pu me déshabiller dans ma chambre), puis aux autres bains à 36 et 40°. Katrien me rejoint et nous passons un agréable moment à barboter (mariner ?) dans l’eau chaude. Nous cherchons ensuite la piscine extérieure mais elle est déjà fermée. Par contre, il reste un petit bain chaud qui est encore ouvert. Rester là un moment a juste été fantastique pour se reposer des jours passés et discuter entre amies. Nous aurions pu rester plus longtemps mais nous avons bien profité. Et il fallait remettre les clés de la chambre pour midi.

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(le vin blanc de Katrien et mon negroni sbagliato)

Nous retrouvons deux autres amis et cherchons une terrasse ensoleillée de l’autre côté du pont. Nous nous retrouvons finalement au Balna où un café nous accueille pour une partie de l’après-midi. Nous mangeons et buvons, tout en profitant de la vue et du soleil de la fin de mois d’octobre, qui à l’abri du vent, nous réchauffe bien.

Ces moments passés là sont un excellent souvenir et même si j’ai beaucoup râlé sur la météo des premiers jours, j’ai passé un bon moment à Budapest. La ville n’est pas un coup de coeur comme l’était Saint-Jacques de Compostelle l’année passée mais j’ai aimé ces quelques jours. Je regrette juste d’avoir écrit ces billets un peu vite, sans trop les porter d’attention à mon écriture, mais je ne voulais pas attendre la fin novembre, à un moment où mes souvenirs se seraient déjà un peu estompés par ma nouvelle grande aventure. Je vous laisse avec un selfie où je suis assez sérieuse mais aussi sereine. Ce n’est sans doute pas la plus jolie photo de moi mais elle marque ce moment.

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7 days in Budapest (V)

A partir du mercredi après-midi commençait la foire professionnelle qui était le but de ce voyage à Budapest. Mes activités touristiques ont donc été bien plus espacées et je vais résumer ces jours-là en un billet. J’ai fait une longue promenade du côté du Parlement et j’ai visité la Basilique Saint-Etienne, imposante et beaucoup trop décorée à mon goût mais donnant quand même une impression de sainteté et de recueillement.

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Le lendemain, mon périple m’a mené vers le sud de la ville, dans des quartiers peu touristiques. Je voulais en effet visiter le musée de la famille Zwack qui a créé la liqueur Unicum, très populaire en Hongrie. Très amère, elle est composé d’une cinquantaine de plantes différentes et est toujours distillée sur place à Budapest. La visite comprend quelques échantillons à goûter et de nombreuses vitrines racontant l’histoire de l’alcool et de la famille. J’ai surtout aimé les toutes vieilles bouteilles.

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Le jour suivant, j’ai été encore plus loin au sud, au MUPA qui abrite un musée Ludwig (comme à Cologne ou Aix-La-Chapelle). L’exposition en cours s’intitule: « Ludwig goes pop + the East Side story », mettant en parallèle des oeuvres du pop art occidental avec des oeuvres créées à la même époque par des artistes du bloc communiste. Même si les moyens à l’est étaient souvent plus limités, il y a de nombreux artistes de qualité qui n’ont rien à envier à ceux de l’ouest mais qui sont totalement méconnus. Une très belle exposition. Et donc oui, j’ai encore vu du Andy Warhol. Et ce n’est sans doute pas fini.

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Entretemps, le soleil était de la partie et la ville a pris une toute autre couleur, parfois encore grise mais bien plus lumineuse. Les températures étaient fraîches mais au soleil, il était tout à fait possible de s’installer en terrasse. Et comme le Balna où se tenait la foire en possède une magnifique, le long du Danube, j’en ai profité.

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(l’hôtel Gellért est le grand bâtiment au milieu de la photo un peu floue)

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7 days in Budapest (IV)

Il a plu toute la nuit et il pleut toujours… La météo annonce une accalmie à partir de midi et donc je traîne un peu. Au petit déjeuner, je suis dans l’autre salle, beaucoup plus calme et je regarde les gouttes tomber. Rien ne m’oblige à aller affronter la pluie et donc je prends mon temps pour finalement partir vers 11h. Trois métros différents me mènent au grand parc de l’autre côté de la ville. La ligne 1 est assez insolite: c’est une antiquité au charme désuet, trois petits wagons roulent juste en dessous de la grande avenue Andrássy, s’arrêtant régulièrement dans des stations aux boiseries et au carrelages anciens. Pour changer de direction, il faut sortir en plein air et traverser la rue.

Je vois le bâtiment imposant du Musée des Beaux-Arts que je comptais visiter… sauf qu’il est fermé pour rénovations jusqu’en 2018. Et voilà pour mes plans de la matinée à l’abri de la pluie ! Elle n’est plus si forte mais le parapluie est encore nécessaire. Je traverse le parc et me dirige vers les bains de Széchenyi. Je n’ai pas prévu de m’y baigner mais j’admire le bâtiment imposant et jette un coup d’oeil dans l’entrée. A sa sortie, je revois la dame canadienne assisse à côté de moi hier chez Gerbeaud, et un autre couple de touristes propose de prendre une photo de moi.

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Je m’enfonce dans le parc et arrive au château de Vajdahunyad, construit en 1896 sur le modèle d’une forteresse de Transylvanie, en style gothique, romanesque et baroque selon les ailes. Le temps gris accentue l’impression imposante et quelque peu angoissante. Je continue ma ballade dans le parc, ne m’imaginant pas qu’il est si grand et surtout si peu fréquenté. Je me sens un peu mal à l’aise et ne continue finalement pas vers le quartier où se trouvent d’après le guide quelques belles maisons art nouveau. En fait, je veux juste retourner au métro et je râle un peu sur moi. N’empêche, les arbres ont pris leurs couleurs d’automne et c’est très joli.

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Je retrouve enfin l’avenue Andrássy et m’y ballade, admirant les superbes demeures. Sur ma route se trouve le musée Ferenc Hopp des Arts d’Asie de l’Est. Il présente une exposition sur Ervin Baktay, spécialiste de l’Inde hongrois. C’est un personnage aux facettes multiples: il a été artiste, astrologue, acteur dans un show à la Wild Bill (les autres Indiens donc) et traducteur de plusieurs textes classiques indiens (d’Inde).

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Je reprends le métro pour descendre à Opera et me promène dans le quartier, passant notamment devant la Basilique. Je me dirige finalement vers Kiraly Utca et vais manger chez Frappans, suivant les conseils d’Armalite. Je traverse ensuite à nouveau tout le quartier hébergeant de nombreux « ruin bars » et me retrouve sur une grande avenue fort triste et avec beaucoup de circulation, à la recherche d’un magasin d’alcool que j’avais noté. Comme il ne m’inspire pas, je retourne finalement à l’hôtel, et c’est à ce moment-là que réapparaît le soleil.

Je suis un peu indécise sur les activités suivantes: Spritz ?, bains ? C’est la première option qui l’emporte après un peu de repos. Je descends donc à la brasserie et en profite pour y manger un plat qui est bon mais bien trop gras pour ma digestion délicate: de la poitrine de porc pané sur un lit de purée de haricots.

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7 days in Budapest (III)

Après une nuit relativement bonne, je me réveille malgré tout assez tôt à cause du bruit des salles de bain voisines. Je traîne un peu au lit puis vais prendre mon petit déjeuner. Il est assez varié mais restera le même tous les jours et comprend quelques plats très « rétro » comme des pêches, ananas et cerises au sirop. Le temps est plutôt gris et cela ne donne pas trop envie de sortir. Sachant que la pluie arrive, j’essaie de me faire un programme musées, sauf qu’on est lundi et que la plupart sont fermés. Mon humeur est quelque peu en adéquation avec la météo mais une fois sortie de l’hôtel, je me rends compte qu’il ne pleut pas.

Je traverse à pied le pont de la Liberté en face de l’hôtel; il vibre à chaque passage d’un tram antique. De très beaux bâtiments longent les quais mais ce n’est pas le but de ma promenade d’aujourd’hui. Je visite d’abord le grand marché couvert de Nagyczarnok. Rénové en 1996, c’est une grande halle à structure métallique. Des magasins de souvenirs ont envahi le premier étage mais le rez-de-chaussée est beaucoup plus local: échoppes de fruits et légumes côtoient bouchers et boutiques d’épices ou d’alcools. Un très bel endroit ! (J’avais fait d’autres photos avec mon appareil mais il se dérègle souvent et le résultat n’était pas lisible sur PC. Je viens de vérifier, je peux les convertir sur un MAC mais je n’ai plus vraiment le temps).

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Pour me rendre au quartier Juif, je suis un autre « walking tour » du Lonely Planet, plutôt axé shopping. Cela ne m’intéresse pas trop mais il me permet de découvrir la ville et ses superbes bâtiments, certains rénovés, d’autres fort gris et sales, voire délabrés. Le temps gris n’est pas propice aux jolies photos et les filtres d’Hipstamatic accentuent souvent le côté sombre. En fin de parcours, j’entre dans la jolie boutique Rhododendron et y achète deux cartes postales. Le magasin débouche sur un passage un peu sombre, non loin du quartier Juif.

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Il commence à pleuvoir… j’hésite… et je rentre finalement dans la synagogue pour m’abriter et la visiter en même temps. Construite en 1859, elle marie styles romantique et mauresque et peut accueillir 3000 fidèles. Malgré cela, elle me semble bien plus petite et fort chargée, peu propice au recueillement. Je compare peut-être trop aux églises… Au chaud et à l’abri de la pluie, je prépare la suite des mes visites.

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12h45 et un joli café attire mon attention. Je n’ai pas encore vraiment faim mais le Solinfo est très design, avec une multitude de luminaires contemporains. Je commande une petite salade de thon et surtout une délicieuse limonade à base de pamplemousse, avec plein de morceaux de fruits, servie dans un bocal à conserve. La serveuse n’est pas très souriante a priori mais se détend au fur et à mesure.

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Il pleut toujours quand je sors, faiblement mais assez fort pour ouvrir mon parapluie, ce qui limite l’emploi de l’appareil photo. Je reprends un « walking tour » du Lonely Planet qui me fait remarquer une statue que je n’avais pas vue, en l’honneur de Carl Lutz qui a sauvé de nombreux Juifs en 1944. Je me promène ensuite dans le passage de Gozsdu udvar qui rassemble de nombreux bars et restaurants et passe ensuite devant le Rumpus Bar, unique bar tiki de Budapest (mais n’ouvrant qu’à 18h). La pluie s’accentue et je profite de moins en moins, d’autant plus que le quartier devient de plus en plus triste, surtout autour du Square Klauzál tér qui est censé avoir une ambiance juive d’avant-guerre. Pour moi, c’est juste une ambiance communiste. Je passe ensuite devant une belle demeure néo-gothique et l’église Sainte-Thérèse. Par les fenêtres de l’Académie de Lizst, j’entends des musiciens répéter.

Le but de ma promenade est la Maison des Photographes Hongrois, située en face de l’Opérette, un bâtiment très tarte à la crème. L’ancien studio de photographe, construit en 1894, possède une belle verrière apportant la lumière du jour en abondance. Aujourd’hui musée, il présente une exposition d’André Kertesz (1894-1985), tout particulièrement son début de carrière en Hongrie, aux environs de la Première Guerre Mondiale. Ses photos en noir et blanc sont très bien construites et très belles.

Comme il pleut toujours et que je n’ai plus d’idées d’endroits couverts à visiter (et que mes jambes fatiguent), je vais chez Gerbeaud pour goûter d’un gâteau au chocolat et à la cerise, bon mais consistant, et d’un café latte (mon premier café depuis… euh….). Je regarde les touristes passer, un peu perdue dans mes pensées et je me rends compte que manger seule n’est plus vraiment un problème, ce sont même souvent de très bons moments.

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(cette photo a été prise deux jours plus tard, par temps ensoleillé)

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Je retrouve le métro, la ligne 3 d’abord, aux wagons plutôt anciens, puis la ligne 4, bien plus contemporains. Je rentre à mon hôtel et je ne bougerai plus de ma chambre, grignotant un biscuit et une banane. Je me rends compte que je suis vraiment très sensible au café, je mettrai longtemps à m’endormir profondément.

7 days in Budapest (II)

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Armée de mon plan de ville, je pars visiter le quartier du Château. Mon but est de commencer par l’extrémité la plus éloignée de mon hôtel pour ensuite y revenir à pied. Le trajet en métro n’est pas des plus logiques – je traverse toute la ville d’abord vers l’est pour ensuite revenir vers l’ouest, passant deux fois sous le Danube – mais je n’ai même pas pensé à chercher un tram plus direct. Je dois bien avouer que j’aime aussi découvrir un ville par ses métros, des plus modernes aux plus anciens. La ligne 4 est la plus récente et les stations très profondes sont de superbes cathédrales de béton, sobres mais toutes différentes, avec des jeux de voûtes et arcs transversaux. A la gare de Keleti Pályaudvar, je prends la ligne 2 jusqu’à l’arrêt Széll Kálmán tér. Sortant du métro, je me sens un peu perdue sur une place en plein travaux et un quartier un peu sinistre, n’ayant aucune idée de la direction du Danube. Je repère finalement un fast-food mexicain, Arriba, et je m’y installe pour enfin manger quelque chose… Je meurs en effet de faim ! Le resto est décoré de fresques colorées mais qui ne cachent pas le côté un peu délabré, les tuyaux d’évacuation et autres problèmes de construction de vieux bâtiments rénovés avec les moyens du bord.

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Rassasiée, je trouve très vite la rue qui monte en pente raide vers le quartier du château. Je suis en fait plus ou moins un « walking tour » du Lonely Planet. L’ambiance change très vite: plus de voitures ou presque, peu de monde (pour le moment) et une imposante porte ouverte dans le rempart, la porte de Vienne, qui offre un panorama sur la ville. Le bâtiment des Archives Nationales se fait remarquer par ses tuiles colorées et disposées de manière à former une mosaïque. Je flâne dans les petites rues et prends du plaisir à me promener sans but précis, admirant les jolies maisons et les vues d’un côté ou l’autre de la colline. Je préfère ne pas garder le guide en main et du coup, je rate sans doute plein d’explications sur les bâtiments mais cela m’importe guère. J’emmagasine plutôt des sensations.

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Arrivant en vue de l’église Mathias, je vois des hordes de touristes. Je me mêle à eux pour admirer l’endroit et je monte sur le Bastion des Pêcheurs pour faire des photos du panorama comme tout le monde. C’est sans doute de là que ma maman avait fait une photo de moi quand j’étais petite. Je repars dans les petites rues plus calmes et arrive au bâtiment imposant du Château qui abrite aujourd’hui plusieurs musées. Je ne suis pas tentée par leur visite, profitant plutôt des beaux panoramas et du temps très doux et en partie ensoleillé. Le soleil joue à cache-cache en fait, illuminant parfois un court moment le Parlement sur la rive opposée. Je ne suis pas encore prête à descendre bien que le funiculaire aurait été une expérience intéressante. Je poursuis ma route, via passerelles et jardins qui descendent par niveaux.

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De là, je n’ai plus qu’à suivre les quais du Danube pour retrouver l’hôtel. Je vois les bains Rudas où se pressent les locaux en ce dimanche après-midi et passe près de la falaise imposante de la colline Gellért. De jolies maisons sont parsemées sur celle-ci et je suis bien tentée de me promener par là mais je commence à être fatiguée.

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De retour à l’hôtel, je me repose un moment, puis ma curiosité me pousse à la brasserie située au rez-de-chaussée. J’y découvre que les Aperol Spritz n’y sont pas très chers (cela deviendra mon apéro attitré pendant tout le séjour) et je choisis un plat de cuisse de canard sur un lit de tomates, courgettes et autres légumes avec une sauce au paprika. C’est là que je me rends compte pourquoi je ne prépare jamais rien avec cette épice: je ne l’aime pas trop.

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Malgré la chaleur dans la chambre, j’ai des frissons et je prends les deux couvertures pour m’endormir finalement assez tôt. Ce fut une journée bien occupée et mes impressions sur la ville sont encore assez partagées. Je ne me sens pas encore tout à fait présente mais ma promenade sur la citadelle était très agréable et les vues superbes.

Côté pratique: des distributeurs violets vendent des tickets pour les transports, en diverses langues. J’ai choisi sur le deuxième écran la pass de 7 jours valant environ 15 euros et me permettant de voyager partout, y compris avec des correspondances. Il suffit de le montrer aux contrôleurs postés en haut des escalators des stations.

7 days in Budapest (I)

Budapest n’était pas vraiment sur ma liste mais c’était la destination de la foire annuelle à laquelle j’assiste pour le travail. Quand j’ai réservé en mai, je n’avais pas encore de projets de voyage et j’ai décidé de prolonger mon séjour en partant dès le dimanche au lieu du mercredi. De même, je n’ai pas choisi l’hôtel, préférant partager le même que mes amis (qui ont très bien choisi !). Le hasard fait donc que mes voyages se succèdent cette année…

Dimanche donc, un réveil aux aurores pour aller prendre mon avion… Je peste un peu contre l’heure si matinale mais j’arrive tôt à Budapest, d’autant plus que l’avion a vingt minutes d’avance. Mes premières impressions de la ville sont plutôt mitigées, mais n’est-ce pas toujours le cas sur la route entre un aéroport et le centre ville ? Bâtiments plutôt délabrés et gros blocs d’appartements grisâtres, aux murs lézardés et rafistolés, fils barbelés rouillés le long de la voie ferrée me renvoient à l’époque communiste.

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Ma maison pour les prochains jours est l’hôtel Gellért, un imposant bâtiment de style début de siècle (le 20e), à tourelles et balcons, qui a vu de meilleurs jours mais qui n’a pas perdu toute sa gloire. Un genre de « Grand Budapest Hotel » en quelque sorte, abritant des thermes très connus. Je reçois ma chambre de suite, même s’il n’est que midi. Elle est assez sombre et bizarrement arrangée mais la vue est superbe. Au cours des jours, je verrai la couleur des feuilles changer sur la colline Gellért et les bateaux passer sur le Danube. Il se dégage un certain charme suranné, ce qui rend la chambre encore payable. Une rénovation en profondeur serait nécessaire mais je ne me pourrais plus me permettre cet hôtel. Et je remarque que les tarifs ont déjà bien augmenté depuis ma réservation. Et aussi que je n’ai pas pris de photos du bâtiment, sauf de très loin, de l’autre côté du Danube.

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Budapest in october, Japan in november

La décision est prise. Mes deux voyages annuels vont se suivre de très près mais peu importe. Une semaine à Budapest dans la deuxième quinzaine d’octobre, moitié pour moi, moitié pour le travail. Et puis trois semaines au Japon en novembre.

Voici mon programme, qui pourrait encore changer un peu mais pas tant que ça. La période est fort touristique et j’ai déjà dû réserver quelques hôtels (et même changer mon programme initial pour cause de problèmes de place à Kanazawa). Vous n’imaginez pas mes angoisses quand j’ai découvert ça (enfin, certaines personnes, oui, celles qui m’ont aidées à transformer mon circuit).

  • Jour 1: Bruxelles-Tokyo (départ à 20h50 avec un vol direct All Nippon Airways)
  • Jour 2: arrivée à Tokyo  à 16h10
  • Jour 3-8: Tokyo et excursions à Kamakura, Nikko, les Cinq Lacs et le mont Fuji, musée Ghibli
  • Jour 9: Tokyo – Kyoto
  • Jour 10-12: Kyoto
  • Jour 13: Kyoto – Hiroshima
  • Jour 14: Hiroshima (excursion à Miyajima)
  • Jour 15: Hiroshima – Osaka
  • Jour 16-17: Osaka et excursion à Nara
  • Jour 18: Osaka – Kanazawa
  • Jour 19: Kanazawa
  • Jour 20: Kanazawa – Tokyo
  • Jour 21: Tokyo
  • Jour 22: départ de Tokyo à 11h15, arrivée à Bruxelles à 15h15

Vivement l’automne ! (même si j’aime l’été et que je compte bien profiter de ces mois d’août et septembre)

 

 

 

Budapest in October

Une destination de voyage est certaine cette année (pour le reste, je n’arrive pas à me décider): je vais à Budapest fin octobre. L’occasion est comme chaque année une foire professionnelle (qui m’a déjà fait visiter de nombreuses villes européennes: Séville, Copenhague, Thessalonique, Cardiff, Saint-Jacques de Compostelle). J’ai décidé de profiter du ticket d’avion payé par mon employeur pour prolonger mon séjour, ou plutôt le précéder de quelques jours. Je pars donc du dimanche au dimanche et je suis libre de visiter à ma guise du dimanche au mercredi midi. Mon hôtel est déjà réservé: j’ai suivi mes amis de la foire et réservé au Danubius Gellert, sans doute un modèle pour le Grand Budapest Hotel, avec des thermes et situé le long du Danube.

Bien que j’aie été en Hongrie quand j’avais une douzaine d’années, je ne m’en souviens pas vraiment. Il y a des photos de moi dans les albums, posant en tenue estivale près de monuments divers. Je me souviens juste que je portais pour la première fois des vêtements pour adultes, pas de ceux achetés dans le magasins pour enfants. Mais je mettais encore des socquettes !

Et donc, je me demandais si vous aviez des conseils de visite, des choses à voir absolument, des endroits insolites, des restaurants ou cafés intéressants (des bars à cocktails ?), des personnes à rencontrer….

Photo en bonus (1984):

Short diary of the week (99)

Lundi: 99 !, prendre mon temps ce matin et traîner dans le canapé pour lire mes blogs (de couture) préférés, planter quelques fleurs, créer enfin ce nouveau blog !, plus envie de préparer un cocktail et donc du Lillet nature c’est bien aussi, Wayward Pines – un premier épisode aux belles ambiances avec Matt Dillon mais qui ne m’enchante pas immédiatement, The Good Wife, sentir que je ne vais pas bien dormir

Mardi: et en effet ma nuit n’a pas été excellente, un drink de départ à midi terminé abruptement par le DG, préparer la réunion du lendemain et puis abandonner, nous disions donc Croatie ?, un nouveau parfum, aller chez Exqui pour manger un bout et retrouver par hasard le gang des couturières-tricoteuses, passer un excellent moment avec Mimolette, Sakiko et Tassadit, soirée dégustation de rhums chez Mig’s avec un groupe bien plus grand que la semaine passée – quasi que des hommes d’ailleurs, Haribo banane, rentrer tard

Mercredi: je veux encore dormir !, réunion communication, nous disions donc Croatie ?, j’arrose toujours le jardin quand je sais qu’il y aura de la pluie le lendemain !, une nouvelle bannière avec Canva – c’est déjà mieux que sans rien mais je n’en suis pas satisfaite, qui m’apprend photoshop ?, préparer deux repas: celui du soir et celui du lendemain midi, tenter de nettoyer le disque dur en regardant les séries qui y traînent depuis longtemps, et bien c’est raté pour Puberty Blues – ça commence très bien !

Jeudi: ces grilles en métal vont-elles rentrer dans ma voiture ? qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire pousser au mieux les tomates !, contente d’avoir mon repas de midi avec moi vu la pluie, finalement il ne pleut pas à midi, The Good Wife

Vendredi: tous ces machins à terminer ça prend la journée, dieu que je déteste organiser des choses qui ne me concernent pas plus que ça, réservations pour mon voyage à Budapest en octobre – 7 jours dont 3 juste pour moi, me demander où est Diba et elle aussi à un autre endroit, heureusement nous nous sommes retrouvées, daiquiri fraise et cosmopolitan, échange de colis swap – je suis comblée et j’espère que mon colis a plu aussi, resto thaï – mais où sont les légumes ?, toute cette pluie aura le mérite d’arroser le jardin, attaquée sur le menton par un des moustiques voraces du métro De Brouckère

Samedi: quand je vais au Delhaize c’est toujours un plaisir de retrouver mes amis du rayon vins – je crois qu’eux aussi étaient contents de me voir !, en route pour de nouvelles aventures – avec le GPS, Blender Vintage Shop à Zemst (résultat: trois verres à vin) puis Exotica à Nijlen, un beau paquet de plantes exotiques, vite tondre la pelouse, The Good Wife et quasi m’endormir, Birdman que j’arrête après 20 minutes – trop de blabla, Wayward Pines – toujours pas convaincue

Dimanche: impossible de garer la voiture pour la zumba !, retour à la maison et vélo d’appartement, quelques menus travaux de jardin entre les gouttes, début de couture mais trop mal au dos, écrire des billets de blog, changer à nouveau le thème de The Lady from Canton, mai tai à la liqueur de yuzu – pas mal mais pas parfait non plus, Puberty Blues – une très bonne série d’ados (mais aussi de leurs parents) qui n’a pas peur de montrer des choses