Short diary of the week (241)

Lundi: des rêves de longs trajets – encore et toujours – et des trajets pleins de frustrations, mon cerveau essaie clairement de me dire quelque chose, parfois on se dépêche pour un truc et en fait tout est reporté pour des causes extérieures à ma volonté, rien de très passionnant au boulot, totalement vexée par les commentaires de mon papa mais ne rien lui dire (il est tellement sûr d’avoir raison), The Americans, The Good Fight

Mardi: une bonne nuit mais pas beaucoup d’énergie pour aller travailler, encore du boulot peu passionnant, enfin c’est fini, une course dans un magasin dont le vendeur est si bavard que j’ai du mal à m’extraire (mais c’est intéressant), commencer Wild Wild Country, lire encore un moment

Mercredi: travailler sur plusieurs fronts à la fois, et puis d’un coup tout est terminé (ou en attente de réponse), me décider à prendre congé lors des deux prochains ponts, et puis tout recommence, le début de la seconde saison de Westworld où je m’ennuie beaucoup, Glow

Jeudi: des corrections, des trucs à discuter, des trucs qui prennent du temps, des asperges et du canard fumé, des séries qui recommencent, décider plutôt de terminer mon roman

Vendredi: un rendez-vous médical, les trucs du vendredi, rien de particulier en fait, un détour par la librairie pour chercher un livre qui n’y est pas, The 100 – début de la cinquième saison

Samedi: le début d’un long weekend, fixer un rdv pour cet après-midi, enfin débarrasser le salon et l’entrée de trucs qui traînent, sentir mon humeur s’assombrir, la visite à mon papa, accueillir Lucien Cravate pour un grand tri de la maison paternelle et passer une bonne après-midi en discutant de tout et de rien, et mon humeur est bien meilleure, me sentir vidée, Hard-boiled (John Woo, 1992) – et comme le disait mtlm cette première scène est fantastique !

Dimanche: de la lecture au milieu de la nuit pour cause d’insomnies, me réveiller tard du coup, cette pluie fera du bien au jardin, de la zumba, coudre une toile pour une nouvelle robe – en assemblant trois patrons et plusieurs tailles – est-ce que tout cela n’est pas un peu compliqué ?, préparer un plat qui doit mijoter, de la lecture, Red Star Line – les deux premiers épisodes de ce documentaire de 2013 – ou comment préparer le boulot de la semaine

Swap bonne humeur et autres paquets feel good

De temps en temps, je participe aux swaps organisés par Armalite. Cette fois-ci, a priori, le thème me laissait perplexe: « bonne humeur ». Je ne suis pas une spécialiste  (mais j’y travaille) ! J’avais demandé si possible une swapée habitant en Belgique pour permettre un échange de paquets en live si affinités. Armalite a fait un choix judicieux en me mettant en binôme avec Laetitia, qui dès le départ m’a avoué ne pas être trop paillettes roses non plus, adorant les livres de tueurs en séries et autres machins sombres. Après quelques discussions sur facebook où nous nous sommes très vite confiées sur d’autres sujets que le swap, j’ai fait mon choix: un roman qui fait rire, Vacances indiennes de William Sutcliffe et des objets bonne humeur et estivaux: des moules à cupcakes roses, un genre de gel rose pour les décorer, du chocolat au caramel, un livre de recettes de cocktail… et un grand sachet de paillettes roses !

Nous avons très vite décidé que pour l’échange, nous nous verrions en live, quitte à dépasser la date limite. Hier donc, nous nous sommes rencontrées à Bruxelles. Les premiers moment sont toujours un peu bizarres quand on ne se connait pas (et heureusement que ce n’était pas une rencontre amoureuse – je n’ose pas imaginer le malaise) mais très vite, nous avons commencé une conversation enjouée et même intime par moments. Nous nous sommes empiffrées avec le lunch à l’Anata, cantine japonaise près de la Bourse puis nous avons fait l’échange de nos paquets.

Pour ma part, j’ai été fort gâtée: un grand sac rempli de goodies m’attendait: un livre, Lila de Robert M. Pirsig devrait me donner quelques conseils pour mieux vivre ma vie, un kit de douche du Body Shop pour me sentir bien, des marques-page, un foulard avec des flamants roses et du thé earl grey de Pairi Daiza que j’ai dégusté avec bonheur ce matin. En prime, j’ai reçu un cadeau d’anniversaire, un gel douche Rituals Sunrise.

Après cet échange qui m’a mise de bonne humeur, nous avons décidé de flâner dans Bruxelles, caressant toutes les peluches dans divers magasins, et moi-même, j’ai un peu explosé mon budget soldes (mais il fallait bien remplir encore plus le grand sac !). Après encore un verre en terrasse, nous sommes rentrées, avec la satisfaction d’une journée réussie.

Je profite aussi de ce billet pour remercier encore une fois les deux adorables fées qui m’ont offert des paquets feel good, l’un composé de chocolat et de violettes, l’autre rempli de plein de choses, dont un bouquin, de l’huile de monoï pamplemousse, du thé (parce qu’il restait de la place dans la boîte), des échantillons de crèmes et des machins pour le bain. Et une troisième fée m’a donné plein de framboises de son jardin en plus d’un joli cadeau d’anniversaire.

From sunshine to rain and back

Mon humeur est comme la météo, elle peut changer de jour en jour. La semaine passée a été assez pénible à cause du manque de sommeil et de l’état de diane. Nous avons eu une série de discussions entremêlées de crise de larmes assez sévères de mon côté. Mes émotions sont à fleur de peau et elles se sont exprimées assez violemment. Est-ce que tout ceci a aidé diane à sortir de son apathie ? oui, un peu, je l’espère, avec associé à cela, une visite chez Coyote pour remettre ses énergies en place. Le week-end a été agréable, calme, consacré au jardin, à la lecture et à mon nouveau jeu. Je me suis sentie bien, détendue mais encore très fatiguée, à tel point que vendredi après deux verres de vin, je n’arrêtais plus de parler et d’embêter mon monde. Mon sommeil s’est un peu amélioré mais je me réveille encore souvent la nuit.

Depuis mes soucis au travail cet hiver, j’ai tenté de bien montrer ce que je voulais, de ne pas me laisser faire. Et en même temps, j’ai aussi un peu fait l’autruche. Gérer des soucis à la maison et au boulot était au-delà de mes forces. Je devais me protéger. J’ai malgré tout réussi à boucler un projet très important en un court laps de temps cet été. Parfois, je me demande encore comment j’y suis arrivée, avec certains jours juste 3-4 heures de sommeil à mon actif. Or cela gronde à  nouveau (et les raisons sont bonnes) et une discussion a suffi à me déprimer. Comment réussir à garder le moral tout en tentant de régler des problèmes quasi insurmontables ? Comment réussir à faire son travail quand on nous en demande toujours plus et que le dernier projet en date prendrait au rythme actuel au moins trois ans. Et alors que le précédent, celui entamé il y a deux ans, n’est toujours pas terminé ? Je me suis promise de le mener à bon port mais cela me mène déjà jusque fin janvier. Bref, comment ne pas déprimer quand on nous impose encore d’autres choses que j’ai très peu envie de défendre ? Franchement, je n’ai pas besoin de ça !

Je pourrais chercher un nouveau travail dès maintenant mais cela voudrait probablement dire que je jetterais à la poubelle toutes mes connaissances actuelles. Je ne connais pas vraiment d’autre endroit où elles seraient utiles. Je pourrais retourner au travail d’historien mais les places de chercheur sont chères et limitées aux jeunes qui ont fait une grande distinction. Et à part ça, ce n’est pas vraiment un métier porteur ! Oui, j’ai vu aujourd’hui une offre d’emploi qui me tentait mais je ne veux pas d’un mi-temps, ni d’un contrat à durée déterminée; je n’avais que la moitié des compétences requises et pas d’expérience dans le secteur (archivage, catalogage).

Je sens que les prochains mois vont être difficiles, en tous cas du côté du boulot – j’espère que du côté maison, tout va aller mieux. Heureusement, j’ai encore beaucoup de congés à prendre, mais comment éviter la réunionite aigüe et arriver à me concentrer sur le principal ?