Happiness

Samedi, un ami m’a dit plein de belles choses, que j’ai changé, que même ma posture a changé, que ça se voit que je vais bien… Il me connait depuis longtemps et a vu mon évolution, du positif au négatif, du négatif au positif. Il ne m’a jamais critiquée, il m’a toujours soutenue en me conseillant les choses que j’étais capable de faire à ce moment-là, sans me brusquer. Une des choses que j’ai retenu en effet de toute la période où je n’allais pas bien c’est qu’il faut donner du temps au choses, et que même si on s’enfonce encore et encore, il faut que le changement vienne de soi, pas de commentaires d’autres personnes qui ne vivent pas au même rythme et qui réagiraient différemment. Cela m’a appris à essayer de comprendre, à ne pas brusquer les choses ni imposer mon point de vue quand on me demande mon avis sur des questions intimes même si mon radar est assez développé et que je ressens et analyse très vite la situation émotionnelle des gens qui m’entourent. Cela m’a appris à mieux connaître la nature humaine en fait.

Et donc oui, maintenant, je me sens bien. Tout n’est pas parfait mais je n’en suis pas si loin. Certaines choses qui pourraient m’arriver pourraient me faire très plaisir, comme rencontrer quelqu’un avec qui partager ma vie mais ce n’est même pas une priorité pour le moment. Je me sens bien dans ce que je fais, dans mes activités, dans mes décisions, je suis libre de faire ce que je veux, de partir en voyage ou de me mettre en pyjama en début de soirée, de sortir ou pas, je peux répondre à mes envies, même si elles provoquent parfois des crises de doute. Et même si j’ai des moments un peu moins joyeux comme en juin, je suis tellement de strates plus haut dans mon degré de bonheur qu’un moment plus négatif n’a pas trop d’importance.

Je me rends compte que je suis plus ouverte aux autres aussi. Quand je me sentais mal, je me suis renfermée, beaucoup de gens autour de moi m’énervaient profondément, comme cette personne que je rencontre de temps en temps dans les transports en commun et que j’évitais à tout prix, quitte à laisser passer un tram ou prendre un autre chemin. Nos conversations ne sont toujours pas intéressantes mais elles ne mettent plus de mauvaise humeur pour le reste de la journée. J’ai l’impression qu’une certaine agressivité en moi s’est envolée depuis que je vais mieux, que mon agressivité cachait mon mal-être.

Un billet dégoulinant de bonheur et de bien-être, cela n’est pas encore arrivé souvent ici ! Profitez-en, ça va continuer !

Since fall…

Depuis l’automne…

  • j’ai repris possession de la maison pour moi toute seule
  • mais pas encore eu l’envie / l’occasion de repeindre et de réaménager le grenier pour le transformer en espace couture / chambre d’amis
  • j’ai voyagé en groupe
  • mais aussi seule
  • j’ai adoré passer du temps seule à Bangkok et cette ville m’attire toujours autant
  • j’y ai bu des cocktails toute seule et mangé dans d’excellents restaurants sans me sentir mal à l’aise (enfin si, un tout petit peu, au début)
  • j’y ai beaucoup marché et visité, m’arrêtant selon mes envies ou mon mal aux pieds ( et pas celui de quelqu’un d’autre)
  • j’ai pu monter partout sans devoir tenir compte du vertige d’une autre personne
  • j’ai passé le Nouvel An toute seule, je n’ai pas attendu minuit, j’ai été dormir quand j’étais fatiguée et c’était très bien, je n’ai même pas bu de champagne ce jour-là
  • je n’ai pas allumé le feu ouvert mais c’est juste parce qu’il n’a jamais fait très froid
  • j’ai rencontré quelque hommes, pas beaucoup, et tous m’ont déçue. En fait, je ne cherche pas très sérieusement
  • je suis sortie très peu. En fait je me sens bien chez moi
  • mais les quelques sorties ont été très agréables
  • j’ai même été à une fête d’anniversaire où je ne connaissais que les hôtes. La soirée a été bizarre pour moi, je n’ai pas beaucoup socialisé mais cela n’a pas été entièrement déplaisant sinon je serais partie bien plus tôt
  • j’ai commencé à développer le bar vu que maintenant les bouteilles ne se vident plus à vue d’oeil. Plusieurs mois plus tard, je n’ai plus de place mais toujours beaucoup d’envies grâce / à cause des nombreuses conversations
  • je me suis inscrite à des dégustations d’alcools, tout seule, et je ne me suis jamais sentie mal à l’aise
  • j’ai suivi une formation d’Ellipsilone – Deux jours pour exceller – qui a changé énormément de choses en moi
  • j’ai continué à voir Coyote régulièrement et enfin, nous ne réglons plus les problèmes immédiats et nous pouvons discuter de choses qui me permettent d’évoluer à long terme
  • j’aime beaucoup son approche qui me permet de ne pas avoir de regrets sur le passé. Si j’ai mis autant de temps à me séparer, c’est parce que c’est comme ça que cela devait se passer pour moi (et personne n’a rien à dire à ce sujet)
  • d’ailleurs, pour la première fois, à la dernière séance, je n’ai pas pleuré
  • je me suis un rapprochée de mon père, que j’avais un peu délaissé mais qui en même temps a de plus en plus besoin de moi
  • des choses se sont débloquées en parallèle à mon travail grâce à la conjonction de plusieurs facteurs extérieurs mais aussi personnels
  • mon « grand projet » au travail va enfin voir le jour à l’automne et je ne passe plus mon temps à m’ennuyer
  • j’ai même eu droit aux compliments de mes chefs par rapport à une présentation et à propos de la manière dont j’aborde les choses
  • je me suis occupée du jardin toute seule, arrivant même à faire les travaux plus lourds sans devoir demander de l’aide
  • j’ai commencé un nouveau blog que j’espère développer un peu plus que celui-ci au niveau fréquentation. Mais je tiens très fort à celui-ci et il sera toujours alimenté
  • pour le graphisme, je devrai encore m’améliorer ou trouver quelqu’un pour m’aider mais entretemps, je fais ce que je peux toute seule
  • j’ai fait mon premier barbecue toute seule et j’en ai vraiment profité
  • je ne sais absolument pas où je vais aller en vacances cette année (avant le Japon l’année prochaine) mais tout est possible, de la Turquie au Laos en passant par New York ou le Mexique
  • il me reste encore une chose un peu difficile émotionnellement: j’ai chaque année été en Flandre profonde acheter des plantes exotiques et toujours passé un bon moment. Cela me fera bizarre d’y aller toute seule mais ce sera sans doute agréable aussi
  • et donc oui, pour la première fois depuis longtemps, je peux dire que je me sens bien et j’espère que ça ira encore mieux dans les mois à venir !

Tout est possible maintenant !

Selfishness and meeting people

Depuis que je suis rentrée de vacances, je suis sereine et je me sens bien chez moi. Je fais un peu de couture, je lis dans mon canapé, je regarde Buffy sous la couette. Et mon esprit n’arrête pas de trouver de nouvelles idées, de nouvelles envies, de nouveaux challenges. A tel point que je me rends compte que c’est un peu trop mais peu importe, cela me laisse de nombreuses possibilités. Il y a cependant un constante: je suis centrée sur moi-même, je veux me faire plaisir et être bienveillante envers moi-même. Ce qui n’empêche pas d’avoir envie de sortir mais je n’accepte pas toutes les propositions. Je n’ai pas envie de me retrouver dans des endroits où il y a trop de monde et où on se sait pas se parler, ni dans des endroits qui ne me plaisent pas ou avec trop d’inconnus.  je reste cependant attachée aux discussions à distance, sur FB ou au travers des blogs. Cela reste un moyen de rester en contact.

En même temps, j’aimerais bien trouver un nouveau compagnon, une personne pour partager plein de choses mais est-ce que je suis prête ? Je ne suis pas sûre, je ne pense pas que je pourrais lui donner la place qu’il mérite et je ne ressens toujours rien, aucun sentiment amoureux. J’ai sans doute trop donné les années précédentes. Le climat hivernal n’est pas propice non plus, je trouve. Et je n’ai jamais été douée dans les nouvelles rencontres. Quelque part, j’aimerais que ce soit déjà fait, sans que je n’aie à faire des efforts pour surmonter ma timidité lors des premiers contacts.

Et donc, je suis curieuse: comment avez-vous rencontré votre amoureux(se) ?

Lists

Je suis une fille à listes: je fais ma liste de courses, de livres à lire, de séries et de films à regarder dans un genre ou un autre (j’ai envie de regarder du cinéma japonais/asiatique pour le moment, mais je ne commence pas tant que je n’ai pas établi une liste – oui, ma « listitude » va jusque là). Et je m’y tiens. D’ailleurs, il vaut mieux pour les courses. Je fais aussi des listes de choses à faire le w-e ou les mois qui viennent, des listes de pays à visiter… et là c’est tout différent. Les listes sont là, elles me guident un peu, dans un moment d’inaction ou d’incertitude, mais le plus souvent, je ne les suis pas. Je comptais aller en ville samedi pour faire quelques courses et visites, mais mon itinéraire pourrait changer en cours de journée en fonction de critères dépendants ou indépendants de ma volonté.

C’est pour cela aussi que je ne choisis pas de mot pour guider mon année, j’ai envie de pouvoir vivre selon ce qui vient et de changer d’attitude si j’ai envie. J’ai lu avec plaisir tous vos billets qui en parlent et je les retiens, parce que ça me donne des idées mais je ne me limite pas à un, et pas juste pour une année. Cet article de Tiny Buddha résume bien ce sentiment sur lequel je n’arrivais pas à mettre des mots: je ne me laisse pas guider par des listes pour trouver mon bonheur. Je le trouve ailleurs, en étant juste moi et en faisant les choses que j’aime, en suivant le cours de la nature et des événements.

Short diary of the week (61)

Lundi: pas trop mal dormi mais fatiguée quand même, un couloir déserté, ne pas pouvoir trouver une solution mais tenter quand même, être appelée en urgence pour donner des noms de chanteurs qui chantent en flamand, manquer de tomber par terre à la lecture de la facture d’hôpital, espérer que mercredi que ce sera bien, une recette végétarienne de sauce pour tortellini excellente, avoir la confirmation une fois de plus que la décision de février était la bonne et espérer pour une solution rapide à la solution inextricable, True Blood

Mardi: très mauvaise nuit, mais pourquoi est-ce que à chaque réveil je voyais ce dicksonia antartica ?, un chat veut entrer dans mon bureau, le chasser deux fois, avoir une idée lumineuse d’une phrase à écrire ici et l’oublier à cause de la visite impromptue d’une collègue, ah voilà j’ai retrouvé – quelques heures après: chaque matin et chaque soir quand je lis ce livre je suis un peu à Angkor et je me sens bien, dans un état proche de l’Idaho avec des douleurs partout dans le corps, m »endormir en entendant les premiers klaxons

Mercredi: sommeil profond entrecoupé de rêves à propos du Womex, hein quoi c’est le réveil ?, fiasco total devant la garde-robe pour finir avec une tenue somme toute peu satisfaisante à mon goût, pourquoi mais pourquoi faut-il toujours rallonger ces réunions avec des questions qui resteront sans réponse et qui ont déjà été posées 1000 fois ? il fait beau ce soir, rendez-vous au Cinquantenaire pour une soirée plus qu’agréable, cette question insoutenable: est-ce que j’avais bien mis du déodorant le matin ?

Jeudi: mauvaise nuit – évidemment, que faire pour les éviter ?, ça devient trop une constante, retour du pitichat, recherches, une soirée bizarre au jardin, les perruches se chamaillent et se bécotent

Vendredi: dire les choses fait toujours du bien, se traîner toute la journée, regretter un barbecue le soir

Samedi: enfin bien dormi, toute cette pluie !, Gand sans pluie pour une fois (sauf pendant qu’on mangeait, mais ça ne compte pas), traverser toute la ville de boutique en boutique, se rendre compte que nos boulots respectifs à Katrien et moi nous empêcheront de partir ensemble en vacances en fin d’année: elle n’est pas disponible avant le 18 décembre et moi je dois avoir pris tous mes congés avant le 31, une grosse déception donc, reprendre le train uniquement occupé par des touristes, une ville vide

Dimanche: vite une lessive et la vaisselle, coudre ces machins chiants à la jupe en suant à grosses gouttes, en route pour Saint-Josse, en revenir complètement déprimée: mais qu’est-ce que j’ai ? qu’est-ce qui ne fonctionne pas chez moi ? oui je sais c’est sans doute encore trop tôt mais je n’arrive pas à accepter cette réponse, coudre encore un peu mais arrêter juste avant de nouveaux machins chiants, retrouver Cassie dans la septième saison de Skins et être à nouveau troublée par la manière de filmer qui oscille entre rêve et crue réalité, m’endormir en larmes avec Isidore dans les bras

Etat des lieux

J’ai écrit toute la semaine mon « short diary » mais je ne peux pas le publier. Il contient trop de choses personnelles, dont certaines ne concernent pas que moi d’ailleurs. Au vu des circonstances, je n’ai pas passé une semaine horrible. Je me suis sentie très bien entourée et j’ai même eu quelques fous rires suite à des conversations très « Sex and the City ». J’ai eu beaucoup d’autres discussions qui m’ont fait réfléchir. Quel que soit mon avenir, seule ou pas, je sais que j’ai envie d’aller de l’avant. J’ai relu mes « short diaries » depuis octobre… et j’ai un peu été horrifiée. J’ai écrit au jour le jour mes frustrations par rapport à mon travail, j’ai eu de sérieux problèmes de sommeil, je me suis renfermée sur moi-même. En même temps, je sais que je ne vais pas quitter mon travail maintenant. Par contre, il est nécessaire que j’essaie de rendre la partie positive plus importante que le négatif (quitte à coudre une poupée vaudou à l’effigie de mon directeur !). La résolution d’Au fil d’Isa et d’Armalite d’écrire chaque jour sur leur page facebook leurs petits plaisirs du jour est excellente et même si je ne les écrit pas à chaque fois, j’y réfléchis tous les soirs. Dans mon « short diary » aussi, je dois me concentrer sur ce qui était bien dans ma journée ou le substituer par des « instants non-formulés » (ou faire un mélange des deux). L’entreprise est de taille pour moi qui ait toujours eu des tendances un peu dépressives mais toute personne évolue dans sa vie et je sais que je peux arriver à être plus heureuse.

Happy and sad Christmas

diane me disait hier soir que c’était le meilleur Noël qu’il avait vécu depuis longtemps. Je ne peux pas dire le contraire: samedi soir, un repas à deux, dimanche, un dîner avec mon papa et sa compagne, sans stress et sans problèmes,avec des sujets de conversation divers. Mais je me sens triste et un peu déprimée. C’est à Noël, fête familiale par excellence, que je me sens la plus seule. J’aimerais pouvoir fêter en famille, avec des frères et sœurs, des neveux et nièces. Je sais bien que les fêtes sont difficiles pour beaucoup de personnes, ravivant des disputes ou des contentieux anciens. Mais l’image véhiculée est celle du bonheur. Et je sens que j’ai beaucoup de mal à être heureuse. Je ne sais pas comment faire. Mes quarante ans approchent et me font peur. Je me sens vieille et plus vraiment à ma place. Je n’ai pas eu d’enfants et je sens maintenant que je le regrette (même si on me dira que je peux encore). Les occasions ne se sont pas présentées, j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps entre mes 15 et 30 ans. A cause de ma timidité maladive mais aussi en m’accrochant aux mauvaises personnes. J’ai rencontré diane qui m’a apporté beaucoup. Mais l’année écoulée a été extrêmement difficile, remettant en question beaucoup de choses;  je n’ai quasi pas accordé d’importance à moi-même, m’occupant des autres au point de ne plus pouvoir, sans pouvoir déléguer pour cause d’absence de personnes à qui déléguer. Et maintenant que cela va mieux, je me sens vide et seule. Je sais que je ne peux pas rester comme ça mais j’ai du mal à trouver de quoi remplir ce grand vide en moi. J’espère sincèrement que 2012 apportera des réponses… (désolée pour le côté déprimant de ce billet – parfois il vaut mieux mettre les choses à plat avant de pouvoir reconstruire…)

The weather still isn’t very good but…

Ecrire quand ça va mal, ça fait du bien mais écrire quand ça va mieux, c’est important aussi. Les problèmes ne sont pas résolus, loin de là, mais une fois qu’on a touché le fond, il faut refaire surface. Dimanche passé était un jour comme ça. C’était mon anniversaire et j’ai trop espéré que quelque chose de positif se passe, tout en sachant que ça ne se ferait pas. Et en effet, j’ai pleuré toute la journée, je n’ai pas bu de champagne pour la première fois en … euh… au moins 30 ans et le repas du soir n’a pas été joyeux du tout. Oui, diane a tenté de faire des efforts: des gâteaux, manger avec moi, mais il n’était pas capable de me rendre heureuse, trop dans ses propres problèmes.

Refaire surface quand diane donne une lueur d’espoir, quand enfin un médecin l’écoute et quand enfin, il ne parle plus par propos incohérents. Quand enfin à côté de la répétition incessante de ses problèmes, il arrive à parler d’autre chose, même si ce n’est jamais pour longtemps. Refaire surface aussi parce que je dors mieux, que je récupère enfin mon retard de sommeil, parce que je ne me réveille plus (ou presque) en sursaut parce diane fait du remue-ménage dans la maison. Refaire surface en me faisant plaisir, en allant faire les magasins, en m’achetant des chaussures sur le net, en lisant les blogs des autres (y compris leurs archives), en retrouvant mes amis ce soir pour un dîner d’anniversaire un peu décalé…

Le chemin est encore long, je le sais, il y aura encore des hauts et des bas. Je sais aussi que je n’ai pas encore l’énergie suffisante pour affronter tous les problèmes, que je vais encore laisser courir certaines choses. Je sais que j’ai envie d’aller manger dans de bons restaurants, de partir en voyage mais que pour le moment, c’est soit seule, soit impossible. Je me pose beaucoup de questions sur l’avenir aussi, sur ma vie future, sur notre vie en couple. Je devrais sortir plus souvent toute seule, trouver des activités qui me font plaisir. J’aimerais bien être quelques mois plus loin pour y voir plus clair.

Et puis, le soleil ferait bien de revenir mais là, je n’ai malheureusement aucun pouvoir !

Like a rollercoaster ride

Mes humeurs vont de haut en bas comme un petit tour de montagnes russes. Il y a quelques années, j’avais beaucoup travaillé avec ma psy pour que cette courbes sinusoïdale le soit un peu moins, et cela avait pas mal fonctionné. Mais ces derniers avec tous les soucis qui me tombent dessus, que ce soit ceux de diane qui rejaillissent un peu sur moi ou ceux du bureau, mon humeur s’envole très facilement dans les bas-fonds, tout particulièrement après une mauvaise nuit de sommeil. Et c’est là le problème, j’en ai beaucoup… vu que je stresse pour tout et n’importe quoi. Cette semaine a été marquée par le « seven year itch », j’ai été prise de beaucoup de doutes par rapport à ma relation avec diane, et la nuit de mardi à mercredi, je l’ai passée à retourner toutes les possibilités dans tous les sens, n’étant satisfaite avec aucune et me laissant dans un état de fatigue lamentable le lendemain. Jeudi, je n’étais pas encore entièrement reposée, et les idées noires m’ont repris pendant la journée, jusqu’à douter de ma présence le soir au concert de Third Eye Foundation. Où j’ai finalement été, et où j’ai passé une excellente soirée grâce à la rencontre avec Kiwikoo.

Vendredi, mon humeur était à nouveau changeante mais deux petites remarques d’amies m’ont fait réfléchir: La Princesse me disait « mais tu cherches toujours les points négatifs ! » à propos de la soirée burlesque chez Madame Moustache vendredi. Soirée à laquelle je n’ai pas été, pour cause de fatigue extrême (et si vous voulez tous les autres points négatifs, les voilà: ça ne commence jamais à l’heure, il fait trop chaud, il y a trop de fumée, il y a trop de monde, la salle n’est pas faite pour du burlesque…). Je n’ai pas été non plus au barbecue auquel j’étais invitée, ne me sentant pas capable de rester éveillée toute une soirée et de faire le trajet jusqu’au delà de Namur toute seule. Et puis un peu plus tard la même journée, après un commentaire sur FB où je disais que j’allais partir plus tôt du travail, Gridou me disait « mais tout n’est pas négatif à ton travail ! ». Et je n’oublie pas un commentaire de Maja qui me disait jeudi qu’elle était triste de lire tous mes statuts FB négatifs. Après deux bonnes nuits de sommeil, je vois en effet la vie beaucoup plus en rose… et je vais tout faire pour que ça continue ! Et profiter du Lalande Pomerol 2001 que nous boirons dans un mois, diane et moi, pour fêter nos sept ans de couple !

Neighborhood watch

Quand je suis arrivée dans mon ancienne maison dans un quartier assez mélangé bruxellois, j’étais pleine de naïveté: je me disais que j’allais faire connaissance de tous mes voisins et que nous nous entendrions tous cordialement. Que nenni ! Les voisins d’en face, après sept ans, je ne savais toujours pas qui ils étaient, à part le mec extrêmement curieux/agressif qui était toujours assis sur le pas de sa porte à épier tout le monde. Après de nombreuses discussions avec les gamins du quartier, dans lesquelles la police a dû intervenir plusieurs fois, et un bras cassé, je ne l’ai plus revu. Bon débarras, il ne m’inspirait pas confiance. J’ai même eu l’impression qu’il m’avait suivi un soir au Beurs.

A gauche, famille marocaine avec 5?, 6?, 7? enfants ? Je ne l’ai jamais su. Père souvent absent qui engueulait tout le monde dès qu’il était là, gosses entre 5 et 18 ans qui se criaient dessus à longueur de journée et la mère qui n’était pas en reste. Junior essayait de jouer au foot sur 4x4m (je ne trouve pas la touche du deux exposant) et renversait des balais en faisant plein de bruit, ou se prenait pour un ninja avec ces mêmes balais. Mère désespérée parce que son fils fumait des joints et ne foutait rien (à part traîner en rue – pratique courante dans le quartier) mais sans autorité sur lui. Une des filles pupute gueulant constamment sur « Fouzia », l’autre en voile intégral avec des cernes de martyre. La fille aînée mariée à un type qui traînait en rue toute la journée mais qui roulait en Mercedes. Le pire, c’était la musique incessante toutes fenêtres ouvertes en été, la vaisselle dans la cour en plein milieu de la nuit et tout simplement le bruit. Continuer la lecture de « Neighborhood watch »