Short diary of the week (133)

Lundi: hein ? quoi ? c’est lundi ?, oh des nouveaux livres, oh il y a une nouvelle série belge, je crois que ce grand timide m’aime bien, oh le beau livre-disque, rentrer sous la pluie, un rendez-vous qui met le doigt sur mes frustrations actuelles, Call the Midwife

Mardi: il n’est pas très étonnant que j’aie mal dormi après les questions posées hier soir, je dois écrire un texte – je n’ai pas envie – il y a les tactiques d’évitement ou celles qui attaquent de front, ce truc là qui traîne depuis plus de deux semaines et bien je l’ai enfin fait (et évidemment que ça fait du bien), où j’apprends des choses qui m’inquiètent très fort (mon père est de nouveau tombé mais n’a rien voulu dire), The Good Wife

Mercredi: il était évident que je ne dormirais pas, la frustration de ne pas savoir comment faire, la frustration d’avoir affaire à un enfant ou un ado rebelle (c’est tout comme), heureusement il fait beau et un peu de marche jusqu’à mon rdv me fait du bien, un joli concert, l’impression de n’avoir rien fait (juste une impression en fait), Vinyl – toujours aussi bavard mais de la bonne musique, The X-Files – c’est bon que c’est le dernier épisode – pas trop mal en fait sauf la fin très foutage de gueule

Jeudi: enfin dormi convenablement mais pas assez pour récupérer, ces mille et une petites choses qui prennent du temps et m’empêchent d’aborder le « core business », oublier d’écrire le mail pour dire que je prends congé demain, embarquer plein d’épices au Kam Yuen, craindre pour la note finale et être heureusement surprise du prix minuscule, parler de futurs voyages avec Katrien en mangeant vietnamien, rentrer sous la pluie, Vikings – saison 4, 35,7° – je comprends que j’ai froid

Vendredi: me tourner et me retourner, ne pas réussir à faire taire mon cerveau qui insiste pour me parler de ce livre sur les rhums, me lever épuisée pour quand même aller travailler, une longue réunion avec des hauts et des bas, où le sujet de cette réunion me donne quelques éléments d’écriture, une après-midi bien remplie finalement, pas eu le temps de faire des courses ? ce sera donc un plat de scampis à la sauce tomatée, La trêve – dieu que je déteste ce jeu d’acteurs mais les paysages sont pas mal, Anthony Bourdain Parts Unknown à Hawaï – parfait pour finir la semaine en somnolant à moitié

Samedi: toutes ces activités de ménage et pliage de linge qui prennent pas mal de temps, hésitations pour une recette du challenge, courses puis visite à mon papa (qui ne calmera pas mon inquiétude), grosse chute de tension qui part après une demi-heure au lit, nettoyage de printemps au jardin, non je n’arriverai pas à extraire ce rhododendron mort toute seule, lecture, rangement des épices – j’ai donc racheté des choses que j’avais déjà – évidemment, j’ai du retard sur les épisodes de la semaine mais je préfère regarder This is England ’88

Dimanche: toujours cette sensation que je suis à la limite de la chute de tension, préparation de bitters – cinq différents, préparation de pâte de curry thaïe au mortier et pilon, jardinage d’intérieur avec semis de piments et de ricins, le temps de lecture est réduit, un cocktail au jus de mandarine ? ce n’est pas courant, le curry est moyen en fin de compte, This is England ’88 puis This is England ’90

Bitters

1388030572Brad Thomas Parsons, Bitters. A spirited history of a classic cure-all: conseillé par le mari de Kleo, ce livre a été un excellent achat ! L’auteur raconte l’histoire des bitters, ces breuvages très amers qui servaient à tout soigner dans le passé et qui ont été introduits dans les recettes des cocktails pour leur donner une dimension gustative supplémentaire, ajoutant de la profondeur et de la subtilité. Après cette introduction, Parsons détaille la manière de les réaliser soi-même et propose une bonne douzaine de recettes. Le mécanisme de préparation est identique et il faut s’armer de patience: quatre semaines sont nécessaires pour obtenir un résultat. Ceci ne m’a pas empêché de faire une razzia d’herbes et écorces diverses chez Desmecht (celui de la place Sainte-Catherine où tout cela est vendu en vrac) et de préparer des bitters à la rhubarbe d’une part et au citron vert d’autre part. Le résultat est pas mal mais pourrait être encore plus amer. Pour ma prochaine fournée, je tenterai des bitters tiki et thaïs, en inventant des recettes à partir de la base expliquée dans le livre. Parsons propose également une belle collection de recettes de cocktails, des classiques mais aussi des concoctions plus modernes, demandant souvent des ingrédients assez particuliers, ainsi que des recettes de cuisine incorporant des bitters. Un livre très intéressant qui permet d’aller plus loin dans la connaissance des cocktails !

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Short diary of the week (98)

Lundi: ce n’était donc pas une romance que lisait mon voisin dans le métro mais du Robert Merle – Fortune de France – avec couverture rose, une journée qui commence par une nouvelle bouteille de rhum commence bien (Plantation 3 Stars), mais qu’on assassine les groupes vocaux !, une liste de choses à faire avant de rentrer, plein de choses à faire en rentrant, Mad Men – le tout dernier épisode – des larmes ont coulé – j’ai toujours beaucoup de mal à quitter une série que j’ai adoré – et pourtant elle était lente et il ne s’y passait pas grand chose mais c’est le portrait d’une époque

Mardi: commencer un autre roman pour faire une lecture commune avec Shermane, pas de bouteille d’alcool qui m’attend ce matin – dommage !, l’abus de substances est du plus mauvais effet sur la peau – cela prend la forme de canyons, le plaisir de retourner au rayon nourriture de Marks & Spencer, du cordial à la framboise, je pense avoir trouvé mon parfum pour l’été, une pause chez Exqui, des gins et des tonics expliqués en long en large et en travers, une très bonne soirée, renter un peu saoule

Mercredi: nuit assez moyenne mais on sait pourquoi, un coup de pompe phénoménal l’après-midi et un thé à la menthe qui provoque des maux de ventre, et le boulot qui n’avance pas du coup, un visite très instructive chez Coyote suivie malheureusement d’une mauvaise nouvelle, plus envie de rien, Chelsea Flower Show avec un gin tonic

Jeudi: et hop une réunion impromptue à l’heure où tout le monde commence à avoir faim, des collègues nerveux ou dissipés, besoin de paix et de solitude aujourd’hui, l’arrosage automatique de la voisine arrose le fond de mon jardin – tout ça de moins à arroser, The Good Wife, Chelsea Flower Show

Vendredi: réveillée tôt et donc arrivée tôt au travail, mais c’est quoi tout ce bruit sur le parking ?, les mecs à la rescousse pour réparer la voiture en panne, le vendredi c’est le jour pour faire toutes les petites choses qui en fin de compte prennent toute la journée, facilement irritable pour le moment et ce ne sont pas certaines personnes qui aident, la plus vieille droguerie de Bruxelles (je suppose) et la plus vieille herboristerie de Bruxelles, plein de plantes bizarres – et non ce n’est pas pour de la sorcellerie, The Good Wife, m’endormir devant la tv

Samedi: me dépêcher de faire toutes les courses: Delhaize – Carrefour – Brico, acheter plus que prévu partout, resto italien avec mon papa à Tervuren, une très belle avenue, après-midi cuisine: sirop de fruits de la passion et bitter à la rhubarbe, ah mais Ikea vend des bocaux !, ignorer la foule et évidemment acheter plus que prévu, The imitation game – intéressant mais un peu trop de romance – repenser à tout ce que Coyote m’a dit sur les HP, un petit bout d’Eurovision en mettant de l’ordre dans mes herbes et épices à bitters

Dimanche: quand on veut faire trop de choses en peu de temps c’est un peu la course, défricher du lierre, tailler du petit bois, lire des magazines à la mi-ombre, Puka Punch, le premier barbecue de l’année – oui pour moi toute seule !, profiter de la soirée dehors mais rentrer parce qu’il commence à faire frais, The Good Wife

Impressions of Paris (I)

Un train à grande vitesse, deux métros, un soleil radieux et des températures estivales.

Vais-je reconnaître mes amies Shermane et Kleo, juste vues sur quelques photos ? Pas besoin de me faire du souci, ce sont elles qui me repèrent de loin et me font de grands signes. Nous profitons un peu du soleil sur les marches du Grand Palais en attendant l’heure indiquée sur nos billets. Echange de chocolats et biscuits et début de conversation un peu timide.

Icônes américaines. Une exposition trop petite pour des oeuvres gigantesques venues de San Francisco. Pop Art et autres artistes contemporains. Revoir Andy Warhol et Sol LeWitt et découvrir Chuck Close en enlevant mes lunettes. Kleo raconte tout ça plus longuement.

Me débarrasser de plusieurs couches de vêtements et sortir mes sandales. Me laisser guider dans le métro et ne plus savoir où je suis. Sortir tout près de la Grande Epicerie du Bon Marché. Difficile de résister à tant de luxe et de variété mais je resterai très sage: un cadeau et une sauce aux piments et à la mangue. Les langues se sont déliées entretemps et je me sens bien, en compagnie de demoiselles qui ont plein d’intérêts communs et qui ont la très grande gentillesse de me faire découvrir Paris.

Paris

L’heure du thé chez George Cannon. Un fondant au chocolat et un thé oolong dont j’ai oublié le nom. Délicieux et fruité.

Paris

Kleo nous quitte et je continue ma route avec Shermane. Un peu perdues, je sors mon plan de Paris et tout de suite une dame veut nous aider en anglais… Sans doute que nous avions vraiment l’air de touristes ! Le bruit des voitures, l’ampleur des boulevards. A Odeon, je fais quelques achats à La Maison du Whisky: des bitters Scrappy et Regan’s. Le sac est joli et je le porte à la main plutôt que de le mettre dans mon sac en tissu.

Paris

Paris

A la recherche de Tendance Khmère qui n’existe plus. La fatigue commence à s’installer et il est trop tôt pour notre rendez-vous suivant. La Seine est proche et nous nous installons sur son bord, regardant les bateaux passer. La prochaine fois, je me dis que je prendrai un de ceux-ci, même si c’est très touristique. L’eau, une rivière, un fleuve, c’est ce qui manque à Bruxelles (le canal ne compte pas, le quartier n’est pas très propice à la flânerie). Je me sens bien, la conversation est intéressante, je voudrais que le temps s’arrête…

Paris

Retour à Odéon où nous rejoignons Malena. 18h30 mais les restaurants ne sont pas encore ouverts. Virgins mojitos à la fraise ou au concombre en attendant, avec des serveuses désagréables qui traitent leurs clients comme du bétail. Mais le mojito était super frais et le concombre très rafraîchissant.

Paris

Paris

Yoom, ou un très joli restaurant de dim sum modernes, certains plus réussis que d’autres. Un dim sum au curry thaï, moyen… un dim sum classique aux crevettes, délicieux.

Paris

Une fin de soirée au Prescription Cocktail Club. Repaire de hipsters, barman à barbes et moustaches soignées. Une ambiance feutrée au début, plus bruyante plus tard. Très sombre mais j’ai pu admirer un superbe papier peint japonisant. La carte est courte mais intéressante, avec des créations et des classiques. Mon choix s’est porté sur la « Mazarinette », un délicieux mélange de gin Broker’s et gin Sloe, fraise fraîche, champagne, citron, sirop de rhubarbe (merci à Kleo d’avoir noté les ingrédients sur son blog !).

La fatigue s’empare de nous et nous nous quittons là. Je remarque bien trop tard et bien trop loin que j’ai oublié mon sac de La Maison du Whisky.

Bar inventory

(photo prise en hauteur, perchée sur une chaise)

Suivant l’exemple de Kleo, voici l’inventaire du bar:

Les gins:

  • Beefeater London Dry Gin (le gin classique qui me sert surtout dans les cocktails)
  • Uppercut (un gin belge assez fort)
  • Tanqueray N° Ten
  • Tanqueray Rangpur (trop citronné à mon goût)
  • Broker’s London Dry Gin (très classique, pour les cocktails)
  • The Botanist Islay Dry Gin
  • Botanic de W&H
  • PJ (un gin belge)
  • Blue Gin (un gin autrichien assez poivré/épicé)
  • G’Vine Floraison (un gin français à base de raisin que j’ai beaucoup de mal à marier et apprécier)
  • Opihr Oriental Spiced Gin (à la cardamome très affirmée)
  • Haymans sloe gin (gin à la prunelle)

Les bitters:

  • Angostura
  • Angostura Orange
  • Peychaud’s
  • Creole Bitters The Bitter Truth
  • Bitter – Concentré de Monin (un bitter sans alcool)

Un bourbon Four Roses

Une vodka Absolut

Un cognac Gautier V.S.O.P.

Un Calvados V.S.O.P. Père Magloire

Les rhums:

  • Don Papa (rhum philippin assez spécial – vanillé, orangé)
  • Mount Gay Eclipse (rhum ambré de la Barbade)
  • Saint James ambré (rhum agricole de la Martinique)
  • Havana Club Añejo 3 Años (rhum blanc de Cuba)
  • Havana Club Añejo Especial (rhum ambré de Cuba)
  • Appleton V/X (rhum ambré de la Jamaïque)
  • falernum maison (rhum aromatisé)
  • Classic Dark Rum Delhaize (rhum de Trinidad, de la marque maison du supermarché)
  • Captain Morgan Original Spiced Gold
  • Malibu (rhum aromatisé à la noix de coco)

Vermouths, vin aromatisés et cie:

  • Martini Rosso
  • Martini Bianco
  • Noilly Prat
  • Rosso Antico
  • Campari
  • Dubonnet rouge
  • Lillet blanc
  • Marsala (pour la cuisine)
  • Sherry Osborne (pour la cuisine)
  • Ruby Port Sandeman (pour la cuisine et pour me remettre lors d’une chute de tension !)
  • White Porto Sandeman (pour la cuisine)
  • Pastis Pernod
  • Fernet Branca (je trouve ça assez horrible !)

Liqueurs aux herbes:

  • Chartreuse Verte
  • Bénédictine
  • Galliano
  • Licor 43 (un bon remplaçant pour le Galliano)

Liqueurs aux fleurs:

  • St. Germain (aux fleurs de sureau)
  • Crème de Violette Pagès

Liqueurs aux agrumes:

  • Triple Sec Trois Citrus Merlet (orange amère, orange sanguine et citron)
  • Mandarine Napoléon
  • Cointreau
  • Grand Marnier
  • Liqueur Yuzu by Gervin (une marque belge)
  • Triple Sec Curaçao Pierre Ferrand (gagnant de différents prix de barmen)
  • et là je remarque que je n’ai plus de Curaçao Bleu de Bols, chose qui va vite être corrigée
  • Parfait Amour Marie Brizard (liqueur violette à base d’oranges d’Espagne)

Liqueurs aux fruits:

  • Batida de coco
  • Apricot Liqueur The Bitter Truth
  • Apricot Brandy Bols (aucune des deux ne me plaît)
  • Luxardo Maraschino (le seul et unique au goût légèrement fumé)
  • Liqueur de Marasquin Giffard (très différent du Luxardo et ne convenant donc pas dans les mêmes cocktails)
  • Liqueur Poire Williams Marie Brizard
  • Crème de Pêches Monin
  • Safari (liqueur aux fruits exotiques un peu chimique)
  • Crème de Mûres Monin
  • Supercassis Védrenne
  • Crème de Fraises Védrenne
  • Heering Cherry Liqueur
  • Woodberries (liqueur aux fruits de bois qui goûte la cerise chimique)
  • Chambord (liqueur de framboises)

Liqueurs aux noix, épices et cie:

  • Crème de cacao blanc Monin
  • Liqueur Butterscotch Bols
  • Kahlua (liqueur au café)
  • Pimento Dram Allspice Liqueur The Bitter Truth
  • Amaretto Saint Michel (très mauvaise qualité, une bouteille qui croupit au fond du bar)
  • Mangalore de Giffard (liqueur rouge aux épices et au piments)

Les sirops:

  • sirop d’orgeat Giffard (je préfère le Monin)
  • sirop de grenadine Monin
  • sucre de canne
  • sirop à idées Night’Berry du Mulin de Valdonne (aux fruits rouges et paillettes)
  • sirop de fruits de la passion Monin
  • sirop de fruits de la passion maison
  • sirop de jasmin Monin (pas encore utilisé – je cherche des idées)

A dash of… (IV) – liqueurs and other spirits

Une fois que vous avez l’alcool de base, beaucoup de recettes de cocktails le marient avec des liqueurs ou autres boissons apéritives. Le mieux est de les acheter au fur et à mesure des recettes que vous voulez essayer. Quelques classiques sont:

  • les vermouths blancs et rouges comme le Martini ou le Noily Prat (plus amer)
  • le Campari
  • les liqueurs: une seule règle: goûter ! Quelques bonnes marques sont Monin, Giffard, Bols, Védrenne…
  • La meilleure liqueur de pêche est pour moi la Monin (Delhaize).
  • Pour le cassis, je prends le super cassis de Védrenne (Delhaize).
  • Le curaçao bleu vient de chez Bols (Delhaize).
  • Pour la liqueur de banane, j’ai une préférence pour le Pisang (mais la couleur verte fait parfois mauvais effet dans un cocktail avec des jus orange, celle de Bols qui est jaune est un substitut acceptable).
  • Le Cointreau domine le marché des liqueurs à l’orange, mais un triple sec d’une autre marque aura un goût différent, moins prononcé (et ne me donne pas de maux de tête). Le Grand Marnier est encore différent de goût et à utiliser que si précisé dans la recette.
  • J’ai cherché pendant des mois du Galliano, une liqueur italienne à base de vanille pour me rendre compte que le Cuarenta Tres espagnol vendu au Delhaize a quasi le même goût.
  • Et une dernière favorite: le Litchi-li de Giffard, au litchi. Le choix de liqueurs est gigantesque mais elles sont souvent difficiles à trouver en Belgique. A Bangkok par contre, c’est une autre histoire: j’ai été bluffée par un mur entier dans un supermarché de seconde zone: il y avait toutes les déclinaisons de quatre ou cinq marques différentes (même du De Kuyper, marque hollandaise introuvable en Belgique !).

Dans la catégorie alcool se retrouvent également les bitters. Très concentrés, ils se vendent en mini-bouteilles. L’Angostura, avec son étiquette trop grande, est le plus connu (Delhaize). D’autres marques ont développé des nuances de goûts diverses, comme The Bitter Truth. Quelques gouttes suffisent et donnent une toute autre dimension aux cocktails.

The Japanese Garden

Le jardin japonais d’Hasselt est le plus grand d’Europe et a été aménagé en 1992. Quand j’en parle autour de moi, je me rends compte qu’il est très peu connu. Et pourtant, c’est une visite très agréable et intéressante. J’avais visité celui d’Ostende il y a un certain temps déjà. Il me reste le souvenir d’un endroit très calme et serein, tout petit mais bien protégé des bruits extérieurs et avec beaucoup de rochers. Celui d’Hasselt, cela fait un moment que j’ai envie de le visiter mais une première tentative ce printemps a été reportée pour cause de mauvaise humeur de ma part (oui, c’est con !). Avant-hier encore j’hésitais parce que sans le savoir, j’avais choisi le w-e du Pukkelpop pour y aller et j’avais peur des embouteillages (les seuls que j’ai vu, c’est au moment où il fallait tourner à gauche pour aller au festival, tandis que nous devions continuer tout droit). Le site de la ville d’Hasselt donne une adresse très approximative, google maps en donne une autre, sans numéro, bref, le GPS n’est plus du tout utile à la fin du parcours et nous avons un peu tourné en rond pour finalement voir un tout petit panneau indicateur. L’entrée se fait via le Gouverneur Verwilghensingel mais pas au numéro indiqué par le site. Il y a un grand parking, donc aucun souci pour pour garer sa voiture. Le jardin se trouve un peu plus loin et l’entrée est de 5 euros.

La visite peut se faire dans le sens qu’on veut. En plein été, tout est fort vert et il n’y a que peu de plantes en fleurs mais la disposition des allées et du très grand plan d’eau avec petite rivière et cascade offrent un dépaysement constant. Une grande maison traditionnelle se dresse au bord de l’étang et un peu plus haut se trouve une maison de thé. Un petit sanctuaire shinto se cache un peu plus loin. Le fond du jardin est envahi par les cerisiers qui doivent offrir un très beau spectacle au printemps. C’est dommage qu’on entende si fort le bruit de la circulation dans certaines parties du jardin mais dès qu’on se rapproche de la cascade, c’est elle qui domine ! Des pas en pierre permettent de se rapprocher très fort de celle-ci et d’admirer des koïs géants.

Nous avons flâné pendant une heure, prenant des photos en tous genre (merci hipstamatic) et mettant en scène Maurice et Eddy qui nous accompagnaient. Le reste de la journée a été rempli en faisant deux courses qui étaient sur la route: cela faisait longtemps que j’étais tentée par le Genker Plantencentrum, une jardinerie immense à Genk. Finalement, c’était pas mal mais pas au point d’y retourner. Mais les palmiers étaient soldés ! En rentrant, nous sommes sortis de l’autoroute à Bertem pour y acheter du gin, des bitters (du Peychaud, enfin) et plein de tonics différents (la boîte qu’on voit sur la photo est vide mais elle est si jolie !). Bref une journée bien remplie !