Bill Bryson, A walk in the woods: grand voyageur, Bill Bryson décide cette fois-ci de rester dans son pays d’adoption, les Etats-Unis et de parcourir l’Appalachian Trail qui suit les montagnes de la côte ouest du pays. Sauf qu’il a une peur bleue des ours et craint en rencontrer sur son parcours. Il ne part pas seul, son vieil ami Katz l’accompagne. Je n’avais pas trop aimé un autre récit de Bryson et j’avais donc laissé de côté ses livres depuis un long moment. J’ai failli abandonner: les premières pages décrivent son compagnon de voyage d’une manière très dénigrante. Puis, le ton change. Ce ne sont plus vraiment les expériences personnelles des deux marcheurs qui sont au centre du récit mais l’histoire du chemin de randonnée et son milieu naturel, attaqué de tous côtés par des problèmes environnementaux. Au cours des pages, Bryson alterne le récit entre le contexte général et des anecdotes qu’il a vécues sur son trajet, parlant de sa relation avec son compagnon dans des termes bien plus positifs que dans les premières pages. Au final, c’est un agréable récit, très documentaire, qui permet de mieux connaître une région, et à l’exact opposé de Wild de Cheryl Strayed qui est centré sur les expériences et pensées de la narratrice.
Bill Bryson
Neither here nor there
Bill Bryson, Neither here nor there: sur ma PAL depuis 1997, déjà entamé une fois (j’ai retrouvé comme signet le ticket d’un concert de 2003), ce livre raconte les voyages en Europe de Bill Bryson. Je ne le recommencerai pas une troisième fois, je l’ai abandonné après le premier tiers. Je me suis énervée du ton condescendant et moqueur de l’auteur qui se croit supérieur à tout le monde, en tant que bon Américain. Tous les clichés sur les Européens y passent. Et quelqu’un qui à Bruxelles ne mange que dans des restaurants de la rue de Bouchers n’est pas crédible pour moi. Bref, poubelle ! J’ai lu de bien meilleurs récits de voyage. (Désolée pour cette critique trop courte mais je n’avais pas envie de m’étendre sur le sujet. Et désolée pour l’image un peu pourrie, c’est la seule que j’ai trouvé qui corresponde à mon édition.)