Voici mon best of de l’année, sans ordre particulier. J’ai lu bien plus que d’habitude, et je me suis replongée dans le cinéma, abandonnant en partie les séries. Il y a eu des sorties (randonnées et expos) et un voyage. Par contre, je n’ai plus beaucoup cousu, diminuant de moitié ma production.
J’ai lu 94 livres, un record absolu pour moi (depuis l’adolescence, en tous cas, période où j’avalais plus de 150 livres en un an, mais des livres de 120 pages – qui se souvent de la série Sylvie, hôtesse de l’air ?). J’ai fait quelques statistiques: 48% de romans et 52% de non-fiction, ce qui m’étonne un peu et en même temps pas vraiment (souvent, je me suis dit qu’il fallait que je retourne au roman). Cette seconde catégorie est très large et inclut tout ce qui n’est pas romanesque: de l’histoire, des livres de cuisine, du self-help, du féminisme, du cinéma, de la musique, la revue America (je voulais tous les lire en un an, j’ai calé au n° 8 que je viens enfin de reprendre) mais aussi les (auto)biographies et les récits de voyages. Un grand fourre-tout donc.
Voici mes romans favoris, dont la cote initiale n’était pas toujours au maximum mais qui sont restés gravés dans mon cerveau toute l’année. Les styles sont très différents, de la romance au thriller. 51% a été écrit par des femmes, 44% par des Américains (Etats-Unis donc), 13% par des Japonais (mais si je prends tous les pays d’Asie, j’arrive à 29%). Les origines des auteurs sont (dans l’ordre): Etats-Unis (20 romans), Japon (6), Royaume-Uni (5), Inde (4), Canada (3), France (3), Corée (1), Laos (1, je triche un peu, vu que l’autrice vit au Canada) et Thaïlande (1, là aussi beaucoup d’expats qui ont écrit – c’était un recueil de nouvelles). Je suis moi-même étonnée de la présence de deux recueils de nouvelles qui pourtant est un genre que j’aime moins, en général. Et si j’ai rajouté la romance d’Eléonore Fernaye, c’est parce qu’un an après l’avoir lu, je pense toujours aux personnages et à l’ambiance (j’ai lu la suite entre temps).
- Kem Nunn, Surf City
- Eléonore Fernaye, L’insoumise d’Aquitaine
- Emily St. John Mandel, The Glass Hotel
- Callan Wink, Dog run moon
- Souvankham Thammavongsa, How to pronounce knife
- David Vann, Komodo
- Hiro Arikawa, Au prochain arrêt
- Elizabeth Jane Howard, Etés anglais
- Lou Berney, November Road
- Brandon Hobson, Where the dead sit talking
- Joshua Whitehead, Johnny Appleseed
Et en non-fiction, tous genres confondus,
des livres de cuisine
- Austin Bush, The food of Northern Thailand
- Naomi Duguid, Burma
- Caroline Eden, Red Sands
- Tim Anderson, Tokyo stories
- Dishoom. From Bombay with love
de l’histoire
- Bart Van Loo, De Bourgondiërs
- David Van Reybrouck, Revolusi
- Lucie Azéma, Les femmes aussi sont du voyage
- Anna Sherman, The bells of old Tokyo
- John Burgess, Angkor’s temples in the modern era: war, pride and tourist dollars
- Titiou Lecoq, Les grandes oubliées: pourquoi l’histoire a oublié les femmes
des mémoires
- Darcey Steinke, Flash count diary
- Rob Lowe, Stories I only tell my friends
- Diglee, Ressac
et du cinéma
- Mick LaSalle, Dream State: California in the movies
- Mick LaSalle, Complicated women. Sex and power in pre-code Hollywood
Quelques séries
- The Serpent
- Albatros
- The good fight, saison 4
- Mare of Easttown
- Betty, saison 2
- We are Lady Parts
- 30° in February, saison 2
Et beaucoup de films, en deux catégories:
Les anciens, du cinéma des années 1930, aux westerns et aux films d’action, avec un ovni des années 1980 et quelques films plus récents (dans l’ordre où je les ai vus):
- The Shooting, Monte Hellman (1966)
- Sicario, Denis Villeneuve (2015)
- Songs my brothers taught me, Chloé Zhao (2015)
- The Rider, Chloé Zhao (2017)
- Portrait de la jeune fille en feu, Céline Sciamma (2019)
- John Wick, David Leitch & Chad Stahelski (2014)
- Morocco, Josef von Sternberg (1930)
- The Divorcee, Robert Z. Leonard (1930)
- John Wick: Chapter 2, Chad Stahelski (2017)
- Shanghai Express, Josef von Sternberg (1932)
- River’s Edge (Tim Hunter, 1986)
Et puis les films sortis cette année au cinéma en Belgique, donc à partir de la mi-juin (de 2020 et 2021):
- Promising Young Woman, Emerald Fennell (2020)
- Nobody, Ilya Naishuller (2021)
- Sweet Thing, Alexandre Rockwell (2020)
- The Power of the Dog, Jane Campion (NZ, 2021)
- Spencer, Pablo Larraín (2021)
- The Last Duel (Ridley Scott, 2021)
- Annette (Leos Carax, 2021)
Mais aussi des documentaires:
- la deuxième saison de A house through time (BBC)
- Tuer l’Indien au coeur de l’enfant, Gwenlaouen Le Guil (Arte)
- Five seasons: the gardens of Piet Oudolf, Tom Piper (2017)
Des expos, de l’art contemporain à David Hockney, en passant par l’Orient-Express. A vrai dire, j’aurais aimé en voir plus (j’ai laissé passer trop de temps et j’ai raté Martin Parr) mais j’ai souvent eu la flemme de sortir de chez moi.
Des randonnées pendant l’hiver, dont une mémorable autour de Perk dans un paysage enneigé (mémorable à cause des courbatures que j’ai eu par la suite) et une autre mémorable où j’ai attaqué la montée d’un terril de front, sur la Boucle noire près de Charleroi, donc.
Et un voyage, dix jours en Andalousie. J’espère que l’année prochaine plus de destinations seront accessibles.
En couture enfin, j’ai réalisé six vêtements – on pourrait dire un tous les deux mois, mais c’est faux: je n’ai quasi plus cousu depuis l’automne. J’ai enfin terminé la robe Lamour commencée l’année passée, et j’ai cousu d’autres modèles de Gertie (Night & Day et une adaptation personnelle de Stanwick, sans avoir le patron). Je me suis aussi lancée dans un autre style, la Tamzin Dress de By Hand London (une deuxième est en cours). Pourquoi si peu ? Avec le télétravail, je préfère mettre des vêtements plus confortables et avec le covid, j’ai moins l’occasion de sortir. Il n’y a aucune photo de ces réalisations: l’appareil pour lequel j’avais une télécommande a rendu l’âme (une question d’obsolescence très certainement, ce n’est même pas réparable vu son âge) et je n’ai pas pris le temps de chercher une alternative avec mon autre appareil photo plus récent ni avec mon smartphone.