Bilan culturel – juin 2016

Romans

  • Natsuko Kirino, Disparitions
  • Wladimir Kaminer, Russendisko
  • Celeste Ng, Everything I never told you

Livres documentaires

  • Svetlana Alixievitch, La supplication
  • Jerrold Northrop Moore, Sound revolutions (j’ai lu la partie qui m’intéressait, pour le reste, peut-être un jour ?)

Séries tv

  • Ennemi Public (7/10)
  • 30° in February (7/10)
  • Trapped (7/10)
  • The Americans – saison 1 (6,5/10)

Films

  • The Revenant, Alejandro Gonzalez Inarritu (5,5/10)
  • Carol, Todd Haynes (8/10)
  • An – Les délices de Tokyo, Naomi Kawase (8,5/10)
  • Spotlight, Tom McCarthy (7/10)

Musique

  • Marissa Nadler, Strangers (7,5/10)
  • Freakwater, Scheherazade (8/10)
  • Bear McCreary, Black Sails (9/10)
  • Joe Cuba, Merengue loco (7/10)
  • Fay Hield, Old Adam (7/10)
  • Awalom Gebremariam, Desdes (7/10)
  • Atticus Ross, Claudia Sarne & Leopold Ross, Triple 9 (7/10)
  • Paul Hepker & Mark Kilian, Eye in the Sky (7/10)
  • Jambinai, A Hermitage (8/10)

Restaurants et bars

  • des cocktails au Dominican
  • Maru, cuisine coréenne
  • des légumes, association entre plats et cocktails de Matthieu Chaumont et Nicolas Decloedt

 

Bar inventory

(photo prise en hauteur, perchée sur une chaise)

Suivant l’exemple de Kleo, voici l’inventaire du bar:

Les gins:

  • Beefeater London Dry Gin (le gin classique qui me sert surtout dans les cocktails)
  • Uppercut (un gin belge assez fort)
  • Tanqueray N° Ten
  • Tanqueray Rangpur (trop citronné à mon goût)
  • Broker’s London Dry Gin (très classique, pour les cocktails)
  • The Botanist Islay Dry Gin
  • Botanic de W&H
  • PJ (un gin belge)
  • Blue Gin (un gin autrichien assez poivré/épicé)
  • G’Vine Floraison (un gin français à base de raisin que j’ai beaucoup de mal à marier et apprécier)
  • Opihr Oriental Spiced Gin (à la cardamome très affirmée)
  • Haymans sloe gin (gin à la prunelle)

Les bitters:

  • Angostura
  • Angostura Orange
  • Peychaud’s
  • Creole Bitters The Bitter Truth
  • Bitter – Concentré de Monin (un bitter sans alcool)

Un bourbon Four Roses

Une vodka Absolut

Un cognac Gautier V.S.O.P.

Un Calvados V.S.O.P. Père Magloire

Les rhums:

  • Don Papa (rhum philippin assez spécial – vanillé, orangé)
  • Mount Gay Eclipse (rhum ambré de la Barbade)
  • Saint James ambré (rhum agricole de la Martinique)
  • Havana Club Añejo 3 Años (rhum blanc de Cuba)
  • Havana Club Añejo Especial (rhum ambré de Cuba)
  • Appleton V/X (rhum ambré de la Jamaïque)
  • falernum maison (rhum aromatisé)
  • Classic Dark Rum Delhaize (rhum de Trinidad, de la marque maison du supermarché)
  • Captain Morgan Original Spiced Gold
  • Malibu (rhum aromatisé à la noix de coco)

Vermouths, vin aromatisés et cie:

  • Martini Rosso
  • Martini Bianco
  • Noilly Prat
  • Rosso Antico
  • Campari
  • Dubonnet rouge
  • Lillet blanc
  • Marsala (pour la cuisine)
  • Sherry Osborne (pour la cuisine)
  • Ruby Port Sandeman (pour la cuisine et pour me remettre lors d’une chute de tension !)
  • White Porto Sandeman (pour la cuisine)
  • Pastis Pernod
  • Fernet Branca (je trouve ça assez horrible !)

Liqueurs aux herbes:

  • Chartreuse Verte
  • Bénédictine
  • Galliano
  • Licor 43 (un bon remplaçant pour le Galliano)

Liqueurs aux fleurs:

  • St. Germain (aux fleurs de sureau)
  • Crème de Violette Pagès

Liqueurs aux agrumes:

  • Triple Sec Trois Citrus Merlet (orange amère, orange sanguine et citron)
  • Mandarine Napoléon
  • Cointreau
  • Grand Marnier
  • Liqueur Yuzu by Gervin (une marque belge)
  • Triple Sec Curaçao Pierre Ferrand (gagnant de différents prix de barmen)
  • et là je remarque que je n’ai plus de Curaçao Bleu de Bols, chose qui va vite être corrigée
  • Parfait Amour Marie Brizard (liqueur violette à base d’oranges d’Espagne)

Liqueurs aux fruits:

  • Batida de coco
  • Apricot Liqueur The Bitter Truth
  • Apricot Brandy Bols (aucune des deux ne me plaît)
  • Luxardo Maraschino (le seul et unique au goût légèrement fumé)
  • Liqueur de Marasquin Giffard (très différent du Luxardo et ne convenant donc pas dans les mêmes cocktails)
  • Liqueur Poire Williams Marie Brizard
  • Crème de Pêches Monin
  • Safari (liqueur aux fruits exotiques un peu chimique)
  • Crème de Mûres Monin
  • Supercassis Védrenne
  • Crème de Fraises Védrenne
  • Heering Cherry Liqueur
  • Woodberries (liqueur aux fruits de bois qui goûte la cerise chimique)
  • Chambord (liqueur de framboises)

Liqueurs aux noix, épices et cie:

  • Crème de cacao blanc Monin
  • Liqueur Butterscotch Bols
  • Kahlua (liqueur au café)
  • Pimento Dram Allspice Liqueur The Bitter Truth
  • Amaretto Saint Michel (très mauvaise qualité, une bouteille qui croupit au fond du bar)
  • Mangalore de Giffard (liqueur rouge aux épices et au piments)

Les sirops:

  • sirop d’orgeat Giffard (je préfère le Monin)
  • sirop de grenadine Monin
  • sucre de canne
  • sirop à idées Night’Berry du Mulin de Valdonne (aux fruits rouges et paillettes)
  • sirop de fruits de la passion Monin
  • sirop de fruits de la passion maison
  • sirop de jasmin Monin (pas encore utilisé – je cherche des idées)

De Haus

De Haus est un nouveau bar à gin tonic situé sur la Place Fernand Cocq à Ixelles, tout près de l’Amour Fou (les propriétaires sont les mêmes). L’espace est assez grand et divisé en deux parties. Près de l’entrée se trouvent quelques fauteuils rétro / de récup’ qui forment une partie très « salon », où on peut prendre des livres et en remettre d’autres déjà lus. Partie que j’ai trouvée un peu trop éclairée mais cela évolue peut-être en cours de soirée. Le reste du bar est plus traditionnel avec tables et chaises classiques et deux comptoirs. L’esprit est très récup’ et divers meubles sont à vendre. De vieilles caisses à bouteilles en bois pendent au plafond. Quant aux toilettes, elles sont exotiquement peintes d’une fresque représentant divers animaux de la jungle.

La carte est très variée et ne comprend pas que des gins tonic. Il y a aussi d’autres cocktails aux noms parfois bien Belges et une belle carte d’alcools. Et des petites choses à grignoter. Pour les 25 gins (environ) – des basiques mais aussi quelques-uns plus spéciaux – la carte précise avec quels tonics les marier. Il est clair que le choix n’est pas aussi large qu’au Green Lab mais les gins tonic que nous avons reçus mon amie et moi étaient tout à fait convenables. Je regrette cependant que les deux étaient garnis de la même manière avec une tranche d’orange et de baies de genièvre. Un hasard ? J’avais repéré du Saffron Gin en magasin et, curieuse, j’ai commandé celui-là, avec du Indian Tonic Fever Tree. Le goût du safran est clairement marqué et même si je suis contente de l’avoir goûté, je n’en achèterai sans doute pas.

Est-ce que c’est le bar à cocktail idéal ? pas encore tout à fait. Cela manquait à nouveau de chaleur (les photos au smartphone accentuent ce côté froid) et de confort, et je suis assez certaine qu’en soirée, c’est assez bruyant. Certaines taches sur les murs témoignent de soirées animées. Mais le choix des alcools est varié et le lieu facilement accessible. Bref, la recherche continue !

Green Lab

Situé au bout de l’Avenue Louise, dans un quartier plutôt mort mais proche d’un arrêt de tram (Legrand), le Green Lab est un nouveau bar bruxellois offrant une carte assez conséquente de gins et d’absinthes. Les quelques commentaires sur des sites comme Yelp ou Tripadvisor vont dans tous les sens (certains parlent même d’horrible) et je voulais me faire une idée, étant toujours à la recherche de bons bars à cocktails.

J’y suis arrivée tôt, vers 17h30, et j’étais la première cliente. L’entrée n’est pas très accueillante, une porte grise en bois basique. L’endroit est sur trois niveaux et le premier tout en bas est plutôt quelconque. Le bar est situé au second et une mezzanine est meublée de fauteuils. La décoration est d’inspiration steampunk, avec pas mal de grillage et de métal; des néons verts ornent les murs et au plafond pend un tuba ou un instrument du genre. Le bar est sous une alcôve et contient de nombreuses étagères carrées contenant les différents alcools. L’idée semble bonne mais j’ai l’impression que ce n’est pas abouti, très froid, pas assez réfléchi pour en faire un concept complet, à part le bar lui-même qui est très réussi. Quelques lampes tentent de donner de la chaleur mais le néon vert domine. Ce qui m’a dérangée également en entrant, c’est l’odeur de vieille bière renversée mêlée à des restes d’eau de javel, sans doute due à la fête du soir précédent. Le public a d’ailleurs l’air assez étudiant (qui boit des bières) pour ce que j’en ai vu. Et la musique en adéquation: du rock populaire de type Classic 21 (non, je ne veux plus jamais entendre du Lenny Kravitz !).

J’ai attendu mon ami un moment près du bar, en lisant le menu, qui collait un peu et que j’ai posé sur une table collante. Mmmmh, toujours les restes de la soirée sans doute. Quand il est arrivé, nous sommes montés nous installer dans les fauteuils sur la mezzanine. La carte est très fournie, proposant une sélection de gins d’un côté et de tonics de l’autre, tous combinables. D’autres gins ne sont pas mentionnés dans le menu mais bien présents au bar (il y en a 246 !). Ne sachant pas nous décider, nous sommes descendus demander conseil au barman. Jacques avait déjà une idée du gin (du Magellan si je me souviens bien ?) et le barman lui a choisi le tonic correspondant en y rajoutant des pastilles de chocolat blanc et une framboise. Moi j’hésitais et j’ai pu sentir différents gins avant de me décider pour du Buffalo, assez poivré et épicé qui a été associé avec du Schweppes Pink Pepper, des baies rouges et une feuille de coriandre. Nous avons tous les deux été très satisfaits de nos mélanges et je suis très contente des explications du barman (les deux cocktails ont coûté environ 10€ chacun). J’imagine cependant que cela doit être bien plus compliqué quand il y a du monde. Après avoir siroté notre cocktail et discuté de l’ambiance, nous sommes tous les deux arrivés à la conclusion que l’endroit manquait de chaleur. J’aurais également imaginé que ce serait plus stylé, le barman y compris. Sans doute que j’ai en tête l’image du moustachu ou barbu en costume ? Le contraste entre l’ambition et l’aspect un peu brouillon du lieu surprend au final. Mais les cocktails en eux-même valent la peine.

Est-ce que j’y retournerai ? Si je passe par là (ce qui est rare, mais sur une ligne de tram depuis mon travail), oui. Mais si je trouve mieux ailleurs, non.

Green Lab, av. Louise 520, 1000 Bruxelles, situé à l’arrêt Legrand des trams 7 et 94.