Short diary of the week (253)

Lundi: une nuit très moyenne et fatiguée au réveil, de l’anxiété, des problèmes informatiques qui me font prendre du retard, appeler l’avocat – maintenant il n’y a plus qu’à attendre (mais c’est long et j’en ai marre), une après-midi où je fonds dans mon bureau, une carte postale, quelques gouttes de pluie mais bien trop peu pour arroser le jardin, GLOW, A Cook’s Tour en Russie et au Mexique, tenter de contrer l’anxiété qui menace

Mardi: une nuit un peu agitée mais je m’attendais à pire, parfois ça avance vite, recevoir plein de bons voeux d’anniversaire, le boulot habituel, fuir Le Pacific qui ressemble plus à un café à bières qu’à cocktails, comme il est trop tôt pour aller chez De Haus faire les magasins avec Armalite et acheter des chaussures (moi) et une robe à méduses (elle), des cocktails à De Haus, un joli cadeau à lire, un curry thai au IIe Elément, merci de m’avoir proposé cette soirée ! (la première année passée seule lors de mon anniversaire s’était bien passée, à la seconde j’avais déprimé), avoir de la chance avec les métros et être très rapidement rentrée, deux cartes postales (mais toujours pas le courrier officiel tant attendu), arroser le jardin au crépuscule

Mercredi: et donc mon avocat a répondu à l’autre – il n’y a plus qu’à attendre – une fois de plus, tout arrive à faire diversion ce matin, cet après-midi est plus concentré, un achat immédiat de tissu chez Atelier Moondust, aller à pied jusqu’au métro en longeant mon ancienne école secondaire, ce papier officiel n’est pas encore arrivé, et une carte postale, mon papa a donc oublié mon anniversaire et est trop préoccupé par ses problèmes pour s’y attarder, je dois bien avouer que ça m’attriste sachant que ce n’est que le début, envie de lire mais finir devant la tv par manque d’énergie, A Cook’s Tour au Mexique et à Los Angeles

Jeudi: une bonne nuit mais je me sens fatiguée, commencer le tri des disques de Celia Cruz, me motiver à terminer la pile, des courbatures, lire au jardin et commencer le pavé de l’été

Vendredi: une bonne nuit mais je me réveille fatiguée et avec de légères nausées, un joli cadeau qui rendra les barbecues bien meilleurs, les trucs du vendredi, la suite du tri, l’après-midi est longue, il ne reste quasi personne au bureau quand je pars, non toujours pas, faire les courses du weekend dans un magasin bondé et avec le self scanning qui me lâche juste à la fin, A scene at the sea (Takeshi Kitano, 1991)

Samedi: je me suis tellement habituée à la chaleur que je frissonne ce matin, est-ce que je vais réussir à coudre une robe en un weekend ?, la visite du samedi – mon papa est bien conscient que certains jours il perd la mémoire, m’installer au jardin avec des bouquins, mais pourquoi ces nuages ?, par dépit aller laver les vitres de la grande baie vitrée, oh le soleil est de retour, A Cook’s Tour à San Francisco et à New York

Dimanche: tentons de terminer cette robe avant midi et les grosses chaleurs, finalement il me faudra encore une demi-heure après midi, quatre heures trente donc pour coudre une robe sans manches, de la lecture à l’ombre d’un arbre, un barbecue pour tester les sauces reçues pour mon anniversaire, des photos de la robe, encore de la lecture même si j’ai envie de dormir dès 21h15 – ce qui n’est pas normal après deux jours de weekend

Short diary of the week (252)

Lundi: une nuit un peu agitée mais non sans raisons, mettre ma nouvelle robe, appeler l’agence immobilière qui n’était pas encore au courant de la lettre d’avocat, attendre plus d’informations tout en me mettant à travailler, bien avancer malgré mon anxiété grandissante, quand le téléphone sonne enfin il n’y a toujours pas de réponse, rentrer épuisée, un repas avec le contenu du surgélateur, GLOW – le début de la seconde saison, A Cook’s Tour au Cambodge et au Japon (drôle de combinaison) puis à Porto

Mardi: une nuit agitée (voir plus haut), un appel de la notaire mais qui ne dit toujours pas grand chose, une réunion, attendre tout l’après-midi, envoyer un mail en fin de compte et être rappelée pour m’entendre dire que rien n’a bougé, être retenue au téléphone par ma tante – c’est toujours interminable avec elle, GLOW – deux épisodes, A Cook’s Tour à San Sebastian

Mercredi: vaguement mieux dormi mais toujours fatiguée, le boulot habituel, un coup de fil de l’agent immobilier qui ne m’avance pas beaucoup, aller manger avec ma cousine et passer une excellente soirée

Jeudi: juste crevée, un détour par le service d’urbanisme communal, corriger un texte, encoder des données, des courbatures, rentrer plus tôt, me mettre au lit un moment, heureusement j’ai des restes pour le repas du soir, GLOW, A Cook’s Tour dans la baie d’Arcachon puis dans la région de Porto

Vendredi: une relative bonne nuit – enfin, évacuer rapidement les trucs du vendredi, réécrire et corriger un texte, me dire que ça ne sert plus à rien d’être anxieuse: rien de bougera avant lundi, des musiques de film, abandonner définitivement un roman et commencer un autre au jardin, trop fatiguée pour me concentrer vraiment, A Cook’s Tour – deux épisodes au Maroc

Samedi: une bonne nuit mais réveillée tôt, des achats de fournitures en couture (et d’un livre), dégivrer mon surgélateur (ma voisine m’a proposé d’entreposer mon contenu dans le sien), aller chez mon papa, des courses, tondre la pelouse et couper les fleurs fanées, de la lecture – un peu de tout, une soupe de nouilles asiatique un peu improvisée, encore de la lecture – j’ai à nouveau mal choisi mon roman – les débuts se traînent et sont un peu confus

Dimanche: dégivrer le second surgélateur, plier du linge et faire du repassage, mais où est passée ma matinée ?, de la lecture, quand on commence à sauter des lignes c’est qu’il est temps d’abandonner le roman en cours, ce petit barbecue Joya est vraiment bien, de la lecture, tenter de ne pas penser à la semaine qui vient

Let’s cook our books #5: Avocado, quinoa and broad bean salad

Comme beaucoup de monde, j’ai été attirée par les livres de Yotam Ottolenghi et j’ai acheté récemment Plenty. Comme je ne suis pas végétarienne, j’ai tout de suite aimé ce qu’il disait dans son introduction, c’est-à-dire que beaucoup de ses plats ont été créés pour des non-végétariens, incluant donc une possible association avec de la viande. Mais aussi pour prouver qu’il existe de nombreux plats délicieux sans matière animale. Pour ma première recette, j’a choisi de préparer la salade d’avocats, quinoa et fèves parce que j’avais presque tous les ingrédients à la maison: des avocats en promo à utiliser rapidement, des radis au jardin avant qu’ils ne deviennent trop grands (certains l’étaient déjà), des fèves au surgélateur (j’ai finalement acheté des fraîches qui étaient minuscules et un peu flétries – pas celles du dessus du paquet évidemment). En lisant la recette, j’ai vu qu’il fallait découper des bouts de citron entier, ce qu’on ne voit pas sur la photo du livre. J’ai évité cette étape vu que les citrons belges sont particulièrement sûrs et acides, pas vraiment sucrés comme ceux de la Méditerranée. J’ai donc juste mis du jus mais même comme ça, c’était un peu violent. J’ai eu du mal à donner du goût à cette salade: les ingrédients de base sont un peu fades et je n’ai pas trop compris leur association. Seul le basilic violet (que j’ai mis en remplacement du cresson violet comme proposé) donnait une saveur agréable mais je n’en avais que très peu. Bref, ce n’était pas une réussite pour une première préparation mais beaucoup d’autres recettes me tentent.

Avez-vous déjà testé cette recette ? Et quel conseils avez-vous pour l’améliorer ?