Short diary of the week (300)

Lundi: wow: 300 !, de la Roumanie, une journée qui se passe, mettre de nouveaux livres sur la liseuse, faire des photos des nouveaux vêtements, trop froid pour rester dehors, deux épisodes de Buffy

Mardi: être consternifiée (oui, avec emphase) à propos de la bêtise de certaines personnes, du rangement de fichiers d’ordinateur, charger l’appareil photo, deux épisodes de Buffy, une grosse crise de larmes

Mercredi: on peut pas dire que l’ambiance soit des meilleures, ce sentiment d’être des choses inutiles dont on veut se débarrasser, quelques soucis de digestion, un repas simple, préparer mon sac, Buffy

Jeudi: une très mauvaise nuit, tout ça parce que j’avais peur de ne pas entendre le réveil, Gare Centrale – Centraal Station mais deux heures vingt plus tard, un city trip à La Haye donc, de l’art contemporain au milieu de la campagne, un repas indonésien

Vendredi : un excellent petit-déjeuner, un tram vers Delft, une longue ballade entre les canaux et les vieilles maisons, une excursion en bateau pour reposer les pieds, une pause, un bon repas avec un bon vin

Samedi: me préparer à mon aise, des œufs benedict, un panorama à l’ancienne, marcher, de superbes photos, du genièvre, l’arrivée de la pluie, de la cuisine fusion asiatique

Dimanche: profiter du petit-déjeuner en attendant le soleil, aller à la plage, ne pas aimer les constructions anarchiques, retourner dans le centre et décider de prendre un train plus tôt, arriver à la gare pour le train précédent (moi et ma panique de rater mon train…), un métro bondé de fans du vélo, apprendre le décès de la chatte des voisins, un repas simple mais savoureux, Buffy, crevée mais contente de ce court séjour qui m’a changé les idées

Short diary of the week (232)

Lundi: mal dormi comme d’habitude, cette obligation de prendre la voiture pour cause de grève, perdre mon temps dans les embouteillages, ne pas pouvoir lire du coup, j’aurais bien aimé télétravailler mais je fais partie d’un jury aujourd’hui, chercher des clips pour illustrer des textes, le jury donc, attendre que les embouteillages se résorbent un peu pour rentrer, je n’ai plus l’habitude de faire un créneau ! ma voisine vient à mon aide en bougeant sa voiture, une grande crise de phobie: j’ai dû éliminer une immense araignée et j’en suis toute secouée, Call the midwife, de la lecture

Mardi: à nouveau plein de monde dans le métro – c’est pénible de devoir s’asseoir entre des hommes qui pratiquent le manspreading (pas spécialement des jambes mais de tout leur corps), un état pré-grippal avec des maux de tête, travailler tant bien que mal, Ultimate Rome – le dernier épisode sur la fin de l’empire

Mercredi: grande journée de réunion et de brainstorming sur la saison prochaine, me retrouver congelée après tout ça et penser avoir de la fièvre, prendre ma température en rentrant: 35,8°, me réchauffer lentement, Good Girls Revolt

Jeudi: le rendez-vous médical annuel qui me fait peur – la mammographie donc, mais tout va bien, arriver plus tard au travail et attaquer le choses à faire, la grippe a l’air de s’être éloignée de moi, un échange de gps pour le w-e – un vieux machin (le mien) contre un tout nouveau, enfin résoudre le problème de pc banking de la carte de la poste – après deux mois !, vaguement préparer mes affaires pour le lendemain, Good Girls Revolt, terminer mon livre

Vendredi: me préparer à mon aise, recouvrir quelques plantes dans le jardin, et c’est parti, après trois heures de route et quelques arrêts j’arrive à Metz où je suis attendue par mon amie et son compagnon, nous partons de suite manger et sommes rejoints par d’autres amis, une ballade dans le froid pour rejoindre le Centre Pompidou, des œuvres japonaises contemporaines – certaines me laissent de marbre d’autres m’amusent beaucoup, retour pour un apéritif repas suivi de pâtés lorrains et de fromage et de saint-honoré, je suis repue

Samedi: une ballade dans la ville – toujours dans le froid glacial – mais le ciel est si bleu, la gigantesque cathédrale, le marché couvert – toute ville devrait avoir un marché couvert, un arrêt apéro, la Moselle, les vitraux de Cocteau si peu connus, un repas avec les restes d’hier et il est déjà temps pour moi de quitter mes hôtes après deux belles journées – il faudra qu’on se revoie ! – et encore merci pour tout !, un arrêt au Luxembourg pour profiter de quelques produits moins chers, et puis une longue route avec quasi personne jusque Namur, et pour finir quelques ralentissements mais je suis presque à la maison, un film qui m’endort un peu, me blottir sous la couette pour la nuit

Dimanche: avoir du mal à me réchauffer – cela va être une constante les prochains jours, aller à la zumba mais ne pas trop suivre, un coup de pompe gigantesque qui va durer une partie de l’après-midi, de la lecture puis me préparer pour la petite fête de famille que donne mon papa pour inaugurer sa nouvelle résidence, passer un bon moment avec mes cousins, hésiter à propos de mon repas du soir et changer mille fois d’avis, la suite du film qui devient en fait long et chiant – Song to Song (Terence Malick, 2017) – malgré de belles images (ces maisons !)

Impressions of Paris (II)

Un matin paresseux et puis se dépêcher pour traverser tout Paris avec Malena. Rendez-vous dans le 13e avec Shermane. Un quartier à grandes tours, sans doute un peu glauque la nuit. Un quartier asiatique surtout, aux odeurs fortes de fruits et légumes exotiques. Quelques achats dans les supermarchés, notamment des bougies en forme de lotus roses. Et un petit chat pour Malena.

Paris

Au Mondol Kiri, nous mangeons un excellent repas cambodgien dans un joli décor entre tradition et modernité. Je choisis du boeuf au curry khmer et au bouillon acidulé. Une recette que je tenterais bien à la maison. J’aurais bien ramené des petites casseroles de ce genre.

Nous repartons traverser Paris via une ligne de métro qui passe en partie par dessus les avenues, enjambant la Seine. Je souhaitais visiter le Palais de Tokyo depuis longtemps mais lors de ma visite de septembre, il n’y avait pas d’expositions. Cette fois-ci, nous avons été gâtées, et prises par les oeuvres d’art, nous n’avons pas vu le temps passer. Installations électromagnétiques de Takis, Le bord des mondes invitant à un voyage aux confins de la création et posant la question: « qu’est-ce que l’art ? » et enfin Archipel secret présentant la création contemporaine d’Asie du Sud-Est. Sans doute la partie qui m’a le plus parlé, alors que je ne m’étais même pas rendue compte du thème de l’exposition ! Une promenade entre des oeuvres changeantes, certaines me parlant plus que d’autres mais toutes me rappelant le plaisir que j’ai toujours éprouvé dans ce genre d’endroits, que ce soit le Whitney’s Museum à New York, le Ludwig à Cologne ou Aix-la-Chapelle ou la Documenta de Kassel. Un pan de la création contemporaine si peu visible à Bruxelles et en Belgique. (J’ai mis mes nombreuses photos à la fin du billet, pour ne pas trop interrompre la lecture – j’ai beaucoup joué avec le mode aléatoire d’Hipstamatic).

Quelques gouttes de pluie, deux métros vers Anvers (avec « s » muet), un joli tissu quelque peu exotique aux Coupons de Saint-Pierre, un détour pour un jeu, une fatigue grandissante pour nous trois. Une hésitation. Où aller maintenant ? Où manger ? Où revoir Kléo ?

Paris

Métro vers la rue Sainte-Anne. Une promenade en attendant l’ouverture du restaurant. Une réponse enfin du Prescription Cocktail Club qui a bien retrouvé mon sac oublié hier. Un joli passage qui me renvoie à Walter Benjamin (mon cours de sociologie de la culture m’a marquée à l’époque). Des épices Roellinger: de la poudre Grande Caravane au goût de cumin, sésame, macis, piment…

Des sashimis dans un minuscule restaurant, Chez Michi. Délicieux, coupés par un maître japonais, avec bien plus de choix que l’habituel duo thon-saumon.

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Au Prescription Cocktail Club, nous retrouvons Kleo et on nous installe à l’étage. C’est déjà assez bruyant et le volume sonore augmente encore. Ce qui gâchera un peu la soirée vu que nous étions là pour discuter. Mais les cocktails sont toujours aussi bons et je me laisse tenter par un Mai Tai, avec fruit de la passion enflammé.

Retour avec tous mes sacs cette fois-ci, les pieds en compote et les mollets courbaturés. Et heureuse d’avoir rencontré mes amies mais un peu triste parce que ce fut trop court.

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Une oeuvre électromagnétique de Takis

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L’artiste Bridget Polk au milieu de son installation, elle vient de mettre un bloc en béton en équilibre sur une pierre, sans la moindre colle – cette photo me fait penser aux œuvres de Duane Hanson

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Le côté brut des sous-sols du musée

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La sape congolaise comme art

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Cette installation était assez angoissante et les filtres choisis par Hipstamatic rendent bien l’atmosphère. Un enfant est sorti de là en pleurant.

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50 ans de Documenta

Jusqu’au 6 avril se tient à Tour et Taxis une exposition sur 50 ans de Documenta, la grande exposition quinquenale d’art contemporain à Kassel en Allemagne. Dans l’entrepôt royal de T&T se trouvent 11 grands cubes blancs qui expliquent chacune des 11 Documenta avec des photos et textes, et quelques oeuvres contemporaines. A la fin du parcours, on retrouve le musée de cire de Guillaume Bijl, présenté à la Documenta 9 avec un Jan Hoet plus vrai que nature ainsi que le fondateur de l’événement avec sa femme (photo).
Prochaine édition: été 2007.