Short diary of the week (267)

Lundi: une horrible nuit (sans trop de raisons ou alors mon cerveau souhaite que je sois anxieuse par rapport à mon départ imminent ?), préparer mon passage à la radio, recevoir un mail intitulé: « Information necessary for commencement of travel » – mais où est le traducteur ?, le passage à la radio (c’est enregistré à l’avance – je peux bafouiller comme je veux – mais ça vient assez facilement au final), retour au boulot, un passage à la pharmacie pour des médicaments de vacances, parler avec deux voisines, Doctor Who, Crazy Ex-Girlfriend

Mardi: une nuit où j’ai tenté d’appliquer des techniques de méditation – ce n’était pas parfait mais bien mieux que la nuit précédente, le mail qui fâche, le mail évitant toute confrontation en réponse, rentrer quelques plantes et cuisiner, une nouvelle série: Strangers (produite par ITV) qui se passe à Hong Kong – je crois que ça va me plaire, Crazy Ex-Girlfriend – le meilleur épisode jusqu’à maintenant avec deux superbes chansons (« Textmergency » et « You stupid bitch »)

Mercredi: un peu barbouillée ce matin malgré une assez bonne nuit, mais c’est quoi encore son prénom ?, le mail qui fâche bis, ça promet pour la réunion de ce matin, bon ben j’en suis sortie épuisée et déprimée, mon hypersensibilité a fait que j’ai absorbé toutes les tensions comme une éponge et il me faut une heure ou deux pour m’en débarrasser, partir plus tôt pour aller chez le coiffeur, en ressortir avec une coupe un peu différente et bien plus courte, passer chercher mon cadeau au LIB, chercher de petits contenants à crèmes pour mon voyage et passer chez Uniqlo, cuisiner et puis passer un moment à discuter sur messenger, lire encore un peu avant de m’endormir

Jeudi: une nuit très moyenne – à nouveau – j’espère que c’est la dernière pour longtemps !, la journée où je dois faire une série de choses mais où j’ai amplement le temps, l’adieu aux collègues, et m*** les bagagistes qui s’occupent de mon vol sont en grève à l’aéroport, croiser les doigts pour que ce soit fini pour samedi mais aussi échafauder un plan B, Crazy Ex-Girlfriend

Vendredi: une immense insomnie, faire quelques courses, m’inquiéter pour mes bagages, aller dire au revoir à mon papa, une dernière course chez A.S. Adventure pour acheter des sacs de compression, commencer à faire ma valise, me dire que tout devrait tenir dans le bagage cabine mais ça fait peu pour trois semaines, aucun appétit, Crazy Ex-Girlfriend – deux épisodes

Samedi: une meilleure nuit mais un réveil bien trop tôt: mon chauffeur pensait qu’il devait me conduire à 6h du matin, me rendormir un peu, toujours hésiter à prendre malgré tout une grande valise en plus de la petite, envoyer un message à Brussels Airport où on me garantit que la compagnie s’occupe des bagages elle-même, donc prendre la grande et la petite (je me dis que je peux utiliser le service de livraison des bagages sur place pour ne pas devoir les traîner toutes le deux), toutes ces petites choses à faire avant de partir, me rendre compte que je suis bien crevée…, arrêter ici le short diary de cette semaine

J’ai eu le temps de préparer quelques billets sur mes dernières lectures, je les publierai en cours de route. Pas de récit de voyage en live – je préfère tout écrire à mon retour – mais il y aura des photos (et peut-être même des stories) sur Instagram. A bientôt !

Histoires de sommeil

Cela fait des années que j’ai des insomnies par périodes. Parfois je me réveille pendant une heure ou plus au milieu de la nuit; depuis un an ou deux je dors mal toute la nuit et je sais avant de me mettre au lit que la nuit sera mauvaise. Et souvent ces mauvaises nuits s’accumulent toute la semaine, me laissant épuisée et incapable de faire quoi que ce soit, notamment des activités sociales. Et puis, j’ai des périodes où tout va bien et je dors comme un bébé.

Je me suis toujours doutée que ce mauvais sommeil était lié au stress et à mes nombreuses angoisses mais je n’en avait pas la preuve. J’ai finalement été consulter un médecin spécialiste (au tout nouvel hôpital Delta) qui m’a de suite prescrit un examen du sommeil. J’ai eu la chance de pouvoir le faire à la maison mais j’ai détesté. J’ai très mal dormi avec tout ces fils et ce gros boîtier qui enregistrait tout. Mais j’ai dormi quand même une partie de la nuit et le technicien m’a affirmé le lendemain qu’il y avait assez de matière à analyser.

Les résultats sont assez positifs: je n’ai aucun souci physique, juste quelques anomalies: je soupire souvent et mes rêves sont suivis d’une brusque phase d’éveil alors que normalement, je devrais me rendormir de suite. Ces anomalies sont très probablement liés à de l’anxiété et causent ma fatigue du lendemain. Le médecin m’a prescrit du trazodone à très petites doses (c’est à la base un antidépresseur, ne causant heureusement aucune addiction), à prendre uniquement quand j’en ressens le besoin (même si j’en prends tous les jours, la boîte tiendra plus d’une demi année). Il reviendra vers moi aussi avec des adresses pour apprivoiser mes anxiétés et il approuve tout à fait mes exercices de méditation et mes consultations avec Coyote. Il a été très rassurant, me disant que mes insomnies pouvaient se soigner et disparaître. Maintenant c’est à moi de trouver les techniques de relaxation qui me conviennent le mieux et de tester le médicament si nécessaire (je préfère l’éviter le plus possible – mais j’en prendrai dans les cas aigus de grande fatigue).

 

Short diary of the week (253)

Lundi: une nuit très moyenne et fatiguée au réveil, de l’anxiété, des problèmes informatiques qui me font prendre du retard, appeler l’avocat – maintenant il n’y a plus qu’à attendre (mais c’est long et j’en ai marre), une après-midi où je fonds dans mon bureau, une carte postale, quelques gouttes de pluie mais bien trop peu pour arroser le jardin, GLOW, A Cook’s Tour en Russie et au Mexique, tenter de contrer l’anxiété qui menace

Mardi: une nuit un peu agitée mais je m’attendais à pire, parfois ça avance vite, recevoir plein de bons voeux d’anniversaire, le boulot habituel, fuir Le Pacific qui ressemble plus à un café à bières qu’à cocktails, comme il est trop tôt pour aller chez De Haus faire les magasins avec Armalite et acheter des chaussures (moi) et une robe à méduses (elle), des cocktails à De Haus, un joli cadeau à lire, un curry thai au IIe Elément, merci de m’avoir proposé cette soirée ! (la première année passée seule lors de mon anniversaire s’était bien passée, à la seconde j’avais déprimé), avoir de la chance avec les métros et être très rapidement rentrée, deux cartes postales (mais toujours pas le courrier officiel tant attendu), arroser le jardin au crépuscule

Mercredi: et donc mon avocat a répondu à l’autre – il n’y a plus qu’à attendre – une fois de plus, tout arrive à faire diversion ce matin, cet après-midi est plus concentré, un achat immédiat de tissu chez Atelier Moondust, aller à pied jusqu’au métro en longeant mon ancienne école secondaire, ce papier officiel n’est pas encore arrivé, et une carte postale, mon papa a donc oublié mon anniversaire et est trop préoccupé par ses problèmes pour s’y attarder, je dois bien avouer que ça m’attriste sachant que ce n’est que le début, envie de lire mais finir devant la tv par manque d’énergie, A Cook’s Tour au Mexique et à Los Angeles

Jeudi: une bonne nuit mais je me sens fatiguée, commencer le tri des disques de Celia Cruz, me motiver à terminer la pile, des courbatures, lire au jardin et commencer le pavé de l’été

Vendredi: une bonne nuit mais je me réveille fatiguée et avec de légères nausées, un joli cadeau qui rendra les barbecues bien meilleurs, les trucs du vendredi, la suite du tri, l’après-midi est longue, il ne reste quasi personne au bureau quand je pars, non toujours pas, faire les courses du weekend dans un magasin bondé et avec le self scanning qui me lâche juste à la fin, A scene at the sea (Takeshi Kitano, 1991)

Samedi: je me suis tellement habituée à la chaleur que je frissonne ce matin, est-ce que je vais réussir à coudre une robe en un weekend ?, la visite du samedi – mon papa est bien conscient que certains jours il perd la mémoire, m’installer au jardin avec des bouquins, mais pourquoi ces nuages ?, par dépit aller laver les vitres de la grande baie vitrée, oh le soleil est de retour, A Cook’s Tour à San Francisco et à New York

Dimanche: tentons de terminer cette robe avant midi et les grosses chaleurs, finalement il me faudra encore une demi-heure après midi, quatre heures trente donc pour coudre une robe sans manches, de la lecture à l’ombre d’un arbre, un barbecue pour tester les sauces reçues pour mon anniversaire, des photos de la robe, encore de la lecture même si j’ai envie de dormir dès 21h15 – ce qui n’est pas normal après deux jours de weekend

Short diary of the week (252)

Lundi: une nuit un peu agitée mais non sans raisons, mettre ma nouvelle robe, appeler l’agence immobilière qui n’était pas encore au courant de la lettre d’avocat, attendre plus d’informations tout en me mettant à travailler, bien avancer malgré mon anxiété grandissante, quand le téléphone sonne enfin il n’y a toujours pas de réponse, rentrer épuisée, un repas avec le contenu du surgélateur, GLOW – le début de la seconde saison, A Cook’s Tour au Cambodge et au Japon (drôle de combinaison) puis à Porto

Mardi: une nuit agitée (voir plus haut), un appel de la notaire mais qui ne dit toujours pas grand chose, une réunion, attendre tout l’après-midi, envoyer un mail en fin de compte et être rappelée pour m’entendre dire que rien n’a bougé, être retenue au téléphone par ma tante – c’est toujours interminable avec elle, GLOW – deux épisodes, A Cook’s Tour à San Sebastian

Mercredi: vaguement mieux dormi mais toujours fatiguée, le boulot habituel, un coup de fil de l’agent immobilier qui ne m’avance pas beaucoup, aller manger avec ma cousine et passer une excellente soirée

Jeudi: juste crevée, un détour par le service d’urbanisme communal, corriger un texte, encoder des données, des courbatures, rentrer plus tôt, me mettre au lit un moment, heureusement j’ai des restes pour le repas du soir, GLOW, A Cook’s Tour dans la baie d’Arcachon puis dans la région de Porto

Vendredi: une relative bonne nuit – enfin, évacuer rapidement les trucs du vendredi, réécrire et corriger un texte, me dire que ça ne sert plus à rien d’être anxieuse: rien de bougera avant lundi, des musiques de film, abandonner définitivement un roman et commencer un autre au jardin, trop fatiguée pour me concentrer vraiment, A Cook’s Tour – deux épisodes au Maroc

Samedi: une bonne nuit mais réveillée tôt, des achats de fournitures en couture (et d’un livre), dégivrer mon surgélateur (ma voisine m’a proposé d’entreposer mon contenu dans le sien), aller chez mon papa, des courses, tondre la pelouse et couper les fleurs fanées, de la lecture – un peu de tout, une soupe de nouilles asiatique un peu improvisée, encore de la lecture – j’ai à nouveau mal choisi mon roman – les débuts se traînent et sont un peu confus

Dimanche: dégivrer le second surgélateur, plier du linge et faire du repassage, mais où est passée ma matinée ?, de la lecture, quand on commence à sauter des lignes c’est qu’il est temps d’abandonner le roman en cours, ce petit barbecue Joya est vraiment bien, de la lecture, tenter de ne pas penser à la semaine qui vient

Short diary of the week (251)

Lundi: une matinée pleine d’interruptions, le bruit des jardiniers qui empêche d’écouter la musique avec la fenêtre ouverte, tenter de régler les problèmes de la vente de la maison, trier des disques, prendre enfin la décision d’aller à une clinique du sommeil, lire au jardin, encore un souci mais heureusement vite résolu, entendre au loin les cris des supporters

Mardi: une mauvaise nuit, des disques, un mail à propos de la vente qui m’inquiète très fort et que je trouve très désagréable, appeler ma cousine qui me rassure, appeler la notaire qui me dit qu’elle est fâchée mais pas contre moi, me voilà un peu rassurée, encore une après-midi de montagnes russes donc, des maux de tête, une fatigue énorme, tenter de lire au jardin mais abandonner très vite, me sentir toujours très anxieuse

Mercredi: un sommeil en partie convenable parce que je l’ai aidé chimiquement, mais réveillée tôt, aller au service d’urbanisme de la commune pour éclaircir les choses et a priori recevoir de bonnes nouvelles, mais comme je dis je ne ferai la fête que le jour où la maison est vendue, tenter de rattraper le boulot d’hier, une courte séance de shopping et retrouver une amie, un cocktail au Yi Chan en laissant le barman décider pour moi – un sour au gin et au jus d’argousier – spécial mais à mon goût, discuter de choses compliquées mais nécessaires, contente d’avoir pu en parler, rentrer avec le soleil qui se couche, voir les éclairs au loin, entendre la pluie tomber

Jeudi: mais c’est l’escalade !, me concentrer sur mon travail, et puis une réunion et plein de mini réunions par la suite qui morcellent ma journée, au moins ça aura fait avancer quelques projets, un repas avec le contenu du frigo, m’installer dehors pour terminer mon livre mais il fait plus frais et je frissonne même sous une couverture

Vendredi: une bonne nuit, chercher en vitesse des photos pour ce dossier de vente, les trucs de vendredi associés à des problèmes d’informatique, une affaire qui se résout et avec les compliments de la notaire (mais il y a toujours des rebondissements possibles), l’après-midi me semble longue, des nuages et donc décider de regarder la tv plutôt que de lire au jardin, The 100, A Cook’s Tour au Japon, puis au Vietnam

Samedi: ranger la maison, qui parlait de rebondissements possibles ? voilà le courrier de l’avocat – un samedi – comme ça on ne peut pas réagir directement, du rangement, aller chez mon papa, des courses, de la préparation, un barbecue avec des amis, une très agréable soirée qui se termine en observant la chauve-souris qui vole autour de nous

Dimanche: prévoyant encore une semaine compliquée aujourd’hui je me fais plaisir, terminer la couture d’une robe, terminer la lecture d’un livre d’histoire, commencer un autre que j’abandonne aussitôt (l’écriture est pompeuse et relativement incompréhensible), lire avec plaisir sur la cuisine japonaise, manger les restes, me remettre à mon roman et ne plus rien comprendre et donc avoir envie d’arrêter là et donc commencer un autre qui se révèle pas trop bien écrit (ce n’est pas mon jour de chance en lectures), rentrer parce qu’il fait frais et regarder deux épisodes de A Cook’s Tour (Vietnam et Cambodge)

Short diary of the week (214)

Lundi: aucune raison d’angoisser et pourtant la nuit fut très mauvaise, deux vaccins, une promenade pour profiter du soleil automnal, zut ! achat reporté, de la lecture au jardin mais frissonner légèrement et rentrer au chaud, les chats de Simon ont encore détourné mon attention, arriver enfin après deux semaines à extraire cette écharde de mon doigt, The Deuce – le genre de série où rien ne se passe, Halt and Catch Fire, ouch pas moyen de dormir du côté du bras vacciné

Mardi: du brouillard, réussir à caser quatre courses à quatre adresses différentes sur Zaventem et associées en une matinée et un parcours bien étudié (dont une que je procrastinais depuis… euh… trois ou quatre ans – rien de très glamour: l’achat de poubelles papier et verre), de la lecture, deux épisodes de Vietnam, est-ce la pluie que j’entends tomber ?

Mercredi: des rêves qui se passent dans une maison trop encombrée – un signe que je dois encore plus vider ma tête ?, récupérer mon passeport et mon visa indien, m’acheter un nouveau téléphone portable mais ne pas avoir la carte sim appropriée, m’attaquer au jardin et déplacer quelques plantes, c’est physique tout ça !, de la lecture, le dernier épisode de la série Vietnam – un long documentaire en neuf parties qui propose tous les points de vue et qui explique comment dès le départ cette guerre n’était pas voulue, Longmire – un épisode de transition

Jeudi: réveillée tôt par la pluie, pas de projets précis pour la journée à part me vider la tête et me faire plaisir, rhaa le tissu mauve a déteint sur une partie du linge, couture de boutonnières, tentative de couture de boutons à la machine, rhaa (bis) la seconde lessive de blanc est aussi touchée par la couleur de la précédente, découvrir qu’il existe un programme spécial pour coudre les boutons sur ma machine mais il me manque le bon pied, me vider la tête avec Simon’s Cat, The Year of Living Dangerously (Peter Weir, 1982) – une romance entre Mel Gibson et Sigourney Weaver sur fond de chaos indonésien

Vendredi: oh une bonne nouvelle dans la boîte aux lettres, à la recherche de décolorant pour linge, du délicieux fromage du fromager, de la lecture au jardin – probablement la dernière fois de l’année, acheter ce pied pour coudre les boutons à la machine, une heure trente à perdre, finalement elle passe fort vite en flânant, il paraît que je suis très tendance avec mes nouvelles Adidas (oui j’ai acheté des chaussures de sport pour tous les jours !), avoir des sentiments forts partagés en m’approchant de Saint-Gilles où j’ai habité 14 ans, retrouver Gasparde et Bohemond chez Cipiace, de délicieux cocktails et un bon repas, mais qu’est-ce qu’il fait bruyant, rentrer dans ma banlieue résidentielle que je préfère maintenant au bruit de la ville

Samedi: préparer des billets de blog, du pliage de linge, une visite chez mon papa qui est de fort bonne humeur aujourd’hui, coudre les boutons à la machine en deux temps trois mouvements, ré-enfiler la surjeteuse avec le fil foncé – l’hiver approche, reprendre The Handmaid’s Tale, Longmire, me sentir anxieuse sans raison, m’endormir, me réveiller en sursaut juste après parce que j’entends le chauffage fonctionner alors qu’il ne devrait pas, ne pas avoir le courage de me lever et me rendormir

Dimanche: une nuit très moyenne, de la zumba, de la couture – avec une faute idiote, et donc j’ai dû découdre, mais j’ai une nouvelle jupe longue, cuisiner le plat du soir qui doit mijoter, Halt and Catch Fire (snif), Longmire, une séance de méditation avant la nuit (où je me suis saisie au bruit de la clochette pour en sortir)

Short diary of the week (134)

Lundi: les avions volent bas, peut-être que je dois accepter la situation ? – on ne peut pas changer les gens, mais où est mon assistant ?, ah il est là !, le plat de curry est meilleur le lendemain – j’y ai rajouté du piment, Vikings, Call the Midwife

Mardi: rien de spécial – j’ai oublié de prendre des notes, un joli disque de Tanzanie qui réchauffe, un plat au poulet inspiré par ma voisine, Vinyl, Anthony Bourdain Parts Unknown à Beyrouth – fin de la saison5, une anxiété qui monte sans raison

Mercredi: sortir juste au moment de la grosse averse, la grêle pénètre à l’intérieur de mes chaussures, faire sécher le tout sur le radiateur, un sérieux coup de pompe, terminer les dernières pages de mon livre pour pouvoir en commencer un autre, La trêveAnthony Bourdain Parts Unknown à Cuba, bon ben c’est pas gagné

Jeudi: mais qu’est-ce que je ne donnerais pas pour une bonne nuit ?, tentons d’avancer dans la musique tex-mex, un départ groupé, vernissage de l’exposition de photos Premier Rang avec de talentueuses amies qui exposent, discussion professionnelle, discussion tout court en buvant des bières, rejoindre le métro Parc avec une ancienne connaissance, avoir froid, grelotter pendant plusieurs heures sous la couette malgré la bouillotte

Vendredi: un état proche de l’Idaho, jury pour un prix qui s’éternise, la course, en route pour le Luxembourg, les paysages enneigés, un paysage vide tout d’un coup envahi de centre commerciaux et de pompes à essence – on a passé la frontière, du rhum et encore du rhum – mais aussi du gin, quelques conversations très sympathiques, deux chariots remplis pour 4, un retour dans le brouillard et le noir, grelotter pendant plusieurs heures sous la couette malgré la bouillotte, finalement m’endormir profondément – enfin !

Samedi: un w-e que je mets sous le signe du ralentissement et de la détente, recherche d’une recette de cuisine, quelques courses, rangement du bar: comment caser toutes ces bouteilles ? le gin va donc coloniser un nouvel espace, je crois que la couture de ces boutonnières me fait peur – je vais plutôt lire, sushi time – enfin maki et sashimi, tenter de voir un film sauf qu’il ne passe pas, Better call Saul – deux épisodes

Dimanche: une bonne et très longue nuit, zumba, attaquons-nous à ces boutonnières, ah ben non les boutons choisis ne vont pas du tout finalement, recopier le patron de la jupe Arielle, finir un livre, commencer un autre, un repas composé de trois recettes issues de trois livres différents, This is England ’90