Quand je souhaite coudre un projet rapide, je retourne toujours vers les mêmes patrons, en y faisant parfois quelques modifications. Cette nouvelle robe est donc une combinaison du haut de la Night & Day Dress (Charm Patterns, déjà testé ici), mais avec une nouvelle encolure, celle de la Chemise Dress (Gertie sews Jiffy dresses), mais en version un peu plus profonde, et avec une jupe froncée parce qu’il ne me restait pas assez de tissu pour un autre type de jupe après un placement de motif un peu compliqué. Le tissu est « Leis luaus & alohas » d’Alexander Henry que j’avais acheté il y a un certain temps. A part ça, rien de spécial à dire: le montage s’est fait sans problèmes et le modèle me va.
Alexander Henry
The Ahoy Ahoy dress
Je n’ai pas grand chose à dire à propos de ma nouvelle robe. Il s’agit du même modèle que The Sailing Geishas Dress cousue cet hiver, avec des manches plus courtes et un petit ajustement du décolleté: il est un peu moins plongeant et le V est un peu différent. Il s’agit donc de la combinaison du haut du modèle 121 de novembre 2012 de Burda et de la jupe de B6380 (Gertie for Butterick) cousue en tissu Skelewags d’Alexander Henry, acheté à Hong Kong sur le site Kawaii Fabrics (les prix sont raisonnables mais il faut compter les frais de douane).
J’ai choisi son nom en m’inspirant bien évidemment des pirates, mais aussi de la chanson Ahoi de Yat-Kha que j’aime beaucoup (et qui n’a rien à voir avec les pirates).
The return to paradise dress
Après la robe précédente qui a été longue à réaliser, je voulais une couture facile. Je me suis donc tournée vers mon patron fétiche, le haut de la robe Burda modèle 121 de novembre 2012. J’ai à nouveau modifié l’encolure, recopiant celle de la robe Butterick B5032 et pour le jupe, j’ai choisi la « side pleated skirt » de l’Ultimate Dress Book de Gertie.
Le tissu est d’Alexander Henry, Kasuku Jungle, aujourd’hui indisponible (sauf peut-être en cherchant bien). Il m’a un peu déçue par ses couleurs un peu moins franches que prévues (ce qui ne se voit pas trop sur les photos). Une couture facile pour un plaisir immédiat !
Je l’ai baptisée en pensant à ce morceau de Martin Denny.
The Tokaido Road dress
Toujours à la recherche d’une couture facile – c’est-à-dire n’impliquant pas un patron inconnu – et ayant constaté que le nombre de mes robes estivales est devenu fort réduit, j’ai cousu à nouveau le patron Butterick B5032, déjà réalisé l’été passé en tissu à singes et Frida Kalho. J’ai sélectionné un autre tissu Alexander Henry, Tokaido Road, acheté chez Stof op Zolder (il est bien soldé pour le moment). Comme je n’ai pas pensé à relire mes notes, je n’ai pas raccourci le corsage d’un centimètre et cela ne m’a pas choquée – en fait il tombe juste bien à la taille. J’ai par contre réduit un peu la largeur du haut du devant – un centimètre environ – et du coup, cela baille moins quand je suis assise ou que je me tiens un peu mal et les bretelles ont moins tendance à tomber.
Pour le jupe, j’ai repris le patron de Gertie déjà vu dans la Yodelling Cowgirl dress, la side pleated skirt, en passe de devenir une des mes favorites. Une couture rapide et plaisante, sans problèmes notoires ni difficultés particulières, sans doute aussi parce que j’ai changé un peu l’ordre de la couture présenté dans les explications du patron, que j’ai d’ailleurs annotées pour la prochaine fois.
Et je commence à bien maîtriser l’utilisation de l’appareil photo avec télécommande et à ne plus faire trop de photos ratées.
The yodelling cowgirl dress
Je n’ai plus rien écrit à propos de mes projets couture depuis l’automne et ce n’est pas faute d’avoir cousu – une dizaine de vêtements ont rejoint ma garde-robe, y compris trois pièces pour mon voyage au Sri Lanka. Ce qui m’a empêché d’en parler ici, ce sont les photos. Difficile en effet de faire des selfies de soi en entier et mon grand miroir est placé à un endroit trop sombre, au décor peu intéressant – dans le hall d’entrée face à la cage d’escalier. A cela, il faut rajouter mon côté introverti qui n’a pas osé déranger ma voisine Carol et les faire au boulot, c’est toujours un peu compliqué. Et l’appareil photo fixé sur un pied alors ? Mon expérience m’avait déçue: je trouvais les photos floues. Pour résoudre ce problème, j’ai acheté une télécommande pour mon Nikon. Sauf que là, c’est la procrastination qui a frappé ! Et longtemps, plus d’un an. J’ai parfois une crainte exagérée de la technique et j’ai longtemps eu peur que ce soit très compliqué à installer. Il y a deux mois, j’ai ressorti l’appareil photo; il y a un mois, j’ai rechargé sa batterie; dimanche, je me suis enfin lancée. Evidemment, il n’y avait rien de spécial à installer, juste trouver le bouton sur lequel appuyer. Tout ça pour ça donc.
Je me suis donc lancée dans une séance photo au jardin, tentant de sourire (ou pas) et regardant souvent sur le côté ou en l’air tout en essayant de cacher la télécommande. Le résultat, ce sont quelques photos plus ou moins réussies mais je trouve que certaines sont toujours un peu floues. La faute de l’appareil photo qui se fait vieux ou juste un problème de mise au point ? (Des idées pour résoudre ce problème ? J’ai pensé que je pourrais mettre une chaise à l’endroit où je compte me placer et faire la mise au point sur celle-ci, pour ensuite l’enlever et me mettre à sa place.) J’ai par la suite passé toutes les photos dans Polarr (j’adore cette app) pour améliorer le contraste et la luminosité.
Oui, mais la robe ?
Elle est la combinaison du haut Burda (robe 121 de novembre 2012) que j’utilise tout le temps et que j’ai beaucoup modifié – dans ce cas, j’ai à nouveau changé l’encolure – et d’une jupe du Ultimate Dress Book de Gretchen Hirsch, la « side pleated skirt ». Mon tissu de 110 cm n’était pas assez large pour faire entrer le patron mais comme il ne manquait que quelques centimètres, j’ai juste réduit l’angle de la ligne de la couture côté en repliant le patron jusqu’à ce qu’il rentre dans mon tissu.
Elle est cousue en tissu de coton d’Alexander Henry, From the hip que j’ai acheté lors des soldes d’hiver chez Het Machien, un webshop belge au service très efficace. Je ne suis pas sûre que les cowgirls font vraiment du yodel mais ça pourrait, et comme j’aime ça… Pour la première fois, j’ai compté le temps que je mettais pour terminer une robe et je peux donc dire qu’il me faut environ 6 heures de travail, une fois le patron déjà approuvé et à ma taille. Sachant que je n’arrive à me concentrer que deux heures de suite, il me faut donc trois jours.
Si vous voyez des plis sur les photos, c’est parce que je me tiens mal; quant au col qui rebique un peu, c’est ma faute, j’ai pensé très fort à stabiliser l’encolure avec une couture mais je l’ai oublié. A part ça, je l’aime beaucoup et je sens que je vais souvent la porter en toutes saisons.
S’il ne pleut pas le weekend prochain et s’il ne fait pas trop frais, je fais une nouvelle séance photos. En attendant, cadeau:
The « where’s the monkey ? » dress
Très souvent, j’accumule tissus et patrons sans savoir comment je vais les utiliser et les combiner. Ce fut le cas pour la robe d’été rétro Butterick B5032 qui fait partie des premiers patrons que j’ai achetés mais aussi du tissu Alexander Henry, Frida’s garden tea acquis sur le site anglais Fondant Fabrics. J’ai finalement associé les deux au printemps: pour utiliser ce tissu aux grand motifs, il me fallait en effet un patron avec le minimum de coutures dans le corsage. J’ai fait une toile et comme toujours j’en étais satisfaite. Pour le haut, j’ai tracé la taille 16 qui se diminue en 14 en remontant vers la poitrine. J’ai également allongé un peu le corsage (de 3cm environ), à partir de la ligne indiquée (je le raccourcirai à nouveau d’un centimètre – voire moins – lors de la prochaine version). Pour le bas, j’ai tracé quelque chose qui va du 16 au 17, sauf que j’ai finalement cousu une jupe froncée. Au moins le patron est tracé pour une prochaine version. Les explications sont claires et la robe est facile à coudre. J’ai par contre eu un souci vers la fin: ma toile n’était pas si satisfaisante que ça en fait: le dos baillait très fort et j’ai dû augmenter la valeur couture au niveau de la tirette jusqu’à trois centimètres dans le haut du corsage. En la portant, je me rend compte que selon ma position, le devant baille un peu également, dans sa partie supérieure et les bretelles ont tendance à tomber. Il faudra donc que je supprime un ou deux centimètres là aussi, ce qui permettra d’ailleurs de recentrer les bretelles. A part ce petit souci, elle est tout à fait mettable. Je l’aime beaucoup pendant les jours de grande chaleur !
Carol a de nouveau été ma photographe (en fait, nous avons fait une longue et unique session début juillet).
The Birds of Paradise Dress
Je pense que la robe Anna de By Hand London va devenir un classique. Elle est très rapide à coudre, sans étape compliquée ou trop précise et elle me va sans grands changements. Pour cette version-ci, j’ai découpé un peu plus le décolleté, de 2cm environ, parce que je n’aime pas quand ça me serre au cou (et je pourrais encore découper un peu plus). Et à cause de mon tissu à grands motifs, j’ai préféré coudre un simple jupe froncée.
J’avais acheté ce tissu de coton en soldes l’année passée dans la boutique en ligne anglaise Fondant Frabrics, à un époque où le rapport euro-livre était intéressant. Créé par Alexander Henry, il s’appelle « Birds of Feather » et vient de la collection « Exotica ». Si je me souviens bien, deux mètres de ce tissu ont suffi (largeur: 1m15) (mais ça pourrait être 2m50). Reconnaissez-vous les oiseaux ?
(à nouveau, désolée pour la qualité des photos qui sont un peu floues)