A dash of… (V) – softs

Le dernier élément qui compose (souvent) un cocktail est sans alcool:

  • de l’eau pétillante
  • des jus de fruits frais, tout particulièrement les citrons et limes pressés à la minute
  • des jus de fruits en bouteille. Le Delhaize a une belle collection dans la marque maison. Pour le jus d’ananas, je prends du Granini (ou du jus frais Materne plus cher). Une règle (toujours la même): acheter de la qualité, pas de produits blancs.
  • des tonics: Schweppes mais aussi tous ces nouveaux tonics créés récemment, comme Fever Tree et Fentiman’s
  • d’autres softs mais ils sont moins courants dans les cocktails: coca, ginger beer…

A cela, il faut encore ajouter les sirops. Monin est une bonne marque pour les cocktails ! Je ne connais pas vraiment les autres mais il en existe pas mal de qualité (pas Teisseire donc). Grenadine et orgeat sont deux essentiels.

Ceci est le dernier article de la série expliquant les ingrédients des cocktails. Je publierai peut-être des billets avec des recettes précises… on verra !

A dash of… (IV) – liqueurs and other spirits

Une fois que vous avez l’alcool de base, beaucoup de recettes de cocktails le marient avec des liqueurs ou autres boissons apéritives. Le mieux est de les acheter au fur et à mesure des recettes que vous voulez essayer. Quelques classiques sont:

  • les vermouths blancs et rouges comme le Martini ou le Noily Prat (plus amer)
  • le Campari
  • les liqueurs: une seule règle: goûter ! Quelques bonnes marques sont Monin, Giffard, Bols, Védrenne…
  • La meilleure liqueur de pêche est pour moi la Monin (Delhaize).
  • Pour le cassis, je prends le super cassis de Védrenne (Delhaize).
  • Le curaçao bleu vient de chez Bols (Delhaize).
  • Pour la liqueur de banane, j’ai une préférence pour le Pisang (mais la couleur verte fait parfois mauvais effet dans un cocktail avec des jus orange, celle de Bols qui est jaune est un substitut acceptable).
  • Le Cointreau domine le marché des liqueurs à l’orange, mais un triple sec d’une autre marque aura un goût différent, moins prononcé (et ne me donne pas de maux de tête). Le Grand Marnier est encore différent de goût et à utiliser que si précisé dans la recette.
  • J’ai cherché pendant des mois du Galliano, une liqueur italienne à base de vanille pour me rendre compte que le Cuarenta Tres espagnol vendu au Delhaize a quasi le même goût.
  • Et une dernière favorite: le Litchi-li de Giffard, au litchi. Le choix de liqueurs est gigantesque mais elles sont souvent difficiles à trouver en Belgique. A Bangkok par contre, c’est une autre histoire: j’ai été bluffée par un mur entier dans un supermarché de seconde zone: il y avait toutes les déclinaisons de quatre ou cinq marques différentes (même du De Kuyper, marque hollandaise introuvable en Belgique !).

Dans la catégorie alcool se retrouvent également les bitters. Très concentrés, ils se vendent en mini-bouteilles. L’Angostura, avec son étiquette trop grande, est le plus connu (Delhaize). D’autres marques ont développé des nuances de goûts diverses, comme The Bitter Truth. Quelques gouttes suffisent et donnent une toute autre dimension aux cocktails.

A dash of… (III) – the basics: rhum, gin & vodka

Constituer un bar coûte cher et prend du temps. La meilleure manière de procéder est d’avoir les basiques à la maison et de le compléter au fur et à mesure des recettes de cocktail qui vous tentent. La plupart des cocktails sont à base d’un alcool fort: du rhum, du gin et de la vodka, une minorité à base de whisky, bourbon ou tequila (je ne suis pas sûre d’avoir déjà eu de la tequila à la maison !). Un conseil: achetez des marques et évitez les premiers prix et marques de supermarchés à moins de vouloir des maux de tête.

Où acheter ?: j’achète la plupart de ces alcools au supermarché, au Delhaize plus précisément. Pour des choses plus spécifiques, à Bruxelles, il y a Rob (Woluwe), Spirigros (centre de Bruxelles et Sint-Pieters-Leeuw – plus de site officiel), Mig’s World Wines (choix assez limité mais recherché), et entre Bruxelles et Louvain, Het Bier- en Wijnhuis (Bertem). Des recherches sur le net permettront de trouver d’autres magasins dans des lieux plus éloignés.

La vodka est un alcool de grain d’origine russe, avec peu de goût. J’en achète peu, mais si c’est le cas, je choisis Absolut, Stolichnaya, Russian Standard…

Le gin est à nouveau à la mode et le choix infini. Mes habitués à prix raisonnables sont le Bombay Dry (ou le Bombay Sapphire un peu plus cher) et le Beefeater. Pas le Gordon’s (sauf celui aromatisé au concombre). Je parlerai d’autres gins dans un article consacré au gin tonic.

Le rhum: il y a plein de possibilités mais pour faire simple, je propose un rhum blanc Havana Club (1 an ou 3 ans d’âge – ils sont quasi au même prix). Jamais de Bacardi ! Les Américains nous envient d’ailleurs le Havana Club qu’ils ne peuvent pas acheter à cause de l’embargo cubain. Comme rhum brun, soit un Havana Club ambré, soit, si le cocktail le précise, un rhum brun agricole comme le Saint-James (ou Clément). Jamais de Negrita !

En bourbon, j’achète le Jim Bean ou le Four Roses qui se vendent au Delhaize. Je ne fais jamais de cocktails au whisky ni à la tequila.

A dash of… (II) – glasses

Pour les verres, le choix est assez large mais certains cocktails ont leur verre attitré. Il m’arrive souvent d’acheter de jolis exemplaires par deux. Et une partie importante de ma collection est constituée de verres reçus avec des bouteilles d’alcool. Chaque recette de cocktail indiquera en général dans quel type de verre il doit être servi. Un aperçu:

  • le verre piscine ou à brandy, sur pied et avec un large calice, à la mode actuellement pour les gin tonic
  • le verre à martini, un classique
  • le verre à margarita, sur pied et à deux coupelles arrondies, difficile à trouver à l’époque mais j’en ai vu récemment chez Casa
  • le grand verre à long drink qui peut servir à plein de choses
  • le mug tiki, en céramique
  • le tumbler ou collins, long et étroit
  •  le verre à cocktail, sur pied, pour les cocktails anciens: il y en a des très jolis chez les brocanteurs et antiquaires
  • le verre type « Hoegaarden », simple, grand et solide
  • le old-fashioned ou verre à whisky, large et peu élevé
  • et la flûte à champagne qui n’est pas en photo

UPDATE: une chose est sûre: il n’est pas nécessaire d’avoir tous ces types de verres pour déguster un bon cocktail !

A dash of… (I) – bar tools

Avec cette série d’article intitulée « A dash of… », j’espère répondre à diverses demandes de lecteurs qui m’ont demandé des billets sur les cocktails. Il y a déjà divers articles sur le blog (categorie « cocktails/drinks) mais je n’ai jamais parlé des bases, ce que je compte faire ici. Ce sont des articles basés sur mes propres expériences, mais je m’inspire de ce que j’ai lu dans divers livres.

D’abord, le matériel:

  • le shaker: j’ai une préférence pour les shakers classiques en métal, avec couvercle. D’autres préfèrent le Boston shaker qui se compose d’un récipient en métal et d’un récipient en verre qui s’emboîtent. Le shaker que je possède s’emboîte très bien dans un grand verre genre « blanche de Hoegaarden ». Bref, ça ne sert à rien d’acheter les deux. Le modèle complet en métal permet aussi de filtrer la boisson, gardant les glaçons et éventuels morceaux à l’intérieur du shaker. Attention, ne jamais mettre de liquide pétillant dans le shaker (c’est du vécu !). Il faut aussi savoir que certains cocktails ne nécessitent même pas de shaker et se mélangent à la cuiller.
  • la dosette ou jigger: une dosette de type « diabolo » est bien utile, mais attention, cherchez-en une qui est entièrement graduée. J’en ai moi-même achetée une chez Habitat, promue par le barmen Manuel Wouters, mais elle n’est pas graduée. Bref, je vais partir à la recherche d’une autre. Idéalement, j’aimerais en avoir une aussi graduée en oz (ce sera pour quand j’irai aux États-Unis – ou si quelqu’un peut m’en rapporter une).
  • un couteau et une planche (de préférence celle qui ne sert pas à couper l’oignon et l’ail !) pour découper les citrons et les fruits éventuels
  • des bacs à glaçons divers. Les plus simples sont souvent les meilleurs. Et si vous devez préparer des cocktails en grande quantité, les supermarchés vendent de grands sacs de glaçons à plus ou moins 2 euros.
  • un presse-agrume manuel ou électrique
  • un muddler ou genre de pilon en bois qui ressemble à une mini batte de base-ball (je paraphrase Jeff Berry): je n’en ai jamais acheté mais reçu des dizaines avec des bouteilles de rhum

Moins nécessaires mais néanmoins utiles:

  • une cuillère à cocktails au manche torsadé pour faire couler certains liquides pétillants sans perdre les bulles (verser lentement le long du verre fonctionne aussi). Je pense avoir reçu la mienne avec une bouteille d’alcool: la période de Noël est assez prolifique en cadeaux divers, mais beaucoup de marques offrent des goodies tout le long de l’année.
  • une passoire à cocktails (ou strainer) dont on peut détacher le ressort pour mettre dans le shaker quand il y a du blanc d’œuf parmi les ingrédients pour faire une plus belle mousse
  • un blender. J’ai déjà tenté de piler de la glace avec le mien mais le bruit est assourdissant et le résultat moyen. Quand il y a d’autres ingrédients, cela fonctionne bien.
  • un bec verseur: j’en ai aussi reçu plusieurs avec des bouteilles d’alcool. Utile pour les toutes petites quantités
  • des touillettes ou swizzle sticks pour mélanger le cocktail et faire joli dans le verre. Les miens sont pour la plupart récupérés pendant des vols de Thai Airways.

Où acheter tout ça: Habitat, Alice Délice (mais il y a leur logo gravé sur le shaker), Inno (pour du matériel plus luxueux), amazon, Superbar (un site belge uniquement en néerlandais)…