Lundi: me sentir légèrement mal à la sortie du tram, c’est sans doute dû à mes angoisses face à toutes les réunions de cette semaine et je n’aurai donc pas vraiment le temps d’avancer dans mon boulot – je n’arrive pas à me dire qu’une réunion c’est du travail – pour moi c’est en grande partie une perte de temps, la première est annulée mais reportée à demain, terminer le tri des disques iraniens, et puis la réunion de l’après-midi, un superbe livre sur la cuisine des Malais de Singapour, et un autre signé par l’autrice alors que ce n’était pas prévu, Call the Midwife, le premier épisode de The Makanai – assez lent mais plein de choses qui ne font qu’agrandir ma nostalgie du Japon
Mardi: me réveiller à 5h30 et ne plus me rendormir, la longue réunion qui empiète sur l’heure de table, affamée donc, l’après-midi qui n’est plus que vaguement productive, commencer un film que j’abandonne après 15 minutes complètement non-intéressée (Music Hole de David Mützenmacher et Gaëtan Liekens, Belgique, 2022), The Makanai
Mercredi: le réveil sonne au moment où je comptais me rendormir un long moment, fatiguée donc, un mal de tête qui restera dans ses prémices toute la journée, du tri de cd – c’est parti pour le Portugal, de la mise en ligne avec de nombreux bugs qui sont résolus par l’informaticien qui travaille sur le projet en question, une sortie à Schaerbeek avec une Mermaid au bar à bières Python, un restaurant japonais complet dès l’ouverture – il y a jusqu’à deux mois d’attente vu son succès, le plan B: la pizzeria locale dont je n’ai pas retenu le nom, le retour en bus puis en métro (sauf qu’il est parti devant mon nez malgré ma course), le mal de tête qui explose subitement, me réfugier au lit sous la couverture chauffante après cette agréable soirée entre amis
Jeudi: le travail en solo à la maison sans être dérangée, le mal de tête latent toujours présent mais supprimé grâce à du dafalgan, pas la grande forme quand même, de l’écriture, la présentation de la directrice – en visio pour moi, de la lecture, organiser la journée de samedi, Le crime de Monsieur Lange (Jean Renoir, France, 1936)
Vendredi: le retour en force des maux de tête qui m’assomment complètement, tenter de travailler – et surtout répondre à des mails, enfin le w-e !, de la lecture, préparer deux recettes de Tim Anderson – l’une très réussie – l’autre à améliorer, My Man Godfrey (Gregory La Cava, 1936)
Samedi: un cauchemar vraiment bizarre, traîner dans le canapé et préparer des billets de lecture, préparer mes affaires et partir, une journée à préparer des kueh talam banjar avec Gay Coings – une pâtisserie singapourienne en trois couches – il me manquait un grand cuit vapeur pour le faire à la maison, cuisiner des choses un peu compliquées ou inconnues à deux est toujours plus agréable, goûter le tout alors que ce n’est pas encore entièrement refroidi (ça ne se tient pas encore très bien) et trouver ça aussi bon que là-bas, c’était une bonne manière de passer une journée particulièrement grise – et j’ai même été au Great Market parce qu’il nous manquait du lait de coco, j’ai donc pu faire des réserves de verjus et de mélasse de grenade, le retour un peu laborieux avec une longue attente du métro (les horaires du samedi c’est pas ça), Three Thousand Years of Longing (George Miller, 2022)
Dimanche: me réveiller tard après des rêves à nouveau très bizarres (j’étais au bord du burn-out et poursuivie par des bibliothécaires chiantes), une commande de vêtements avec une réduction de 20% supplémentaires (que des basiques), composer mentalement la liste de tout ce que je dois faire aujourd’hui (les trucs chiants comme la lessive mais aussi les trucs bien), de la couture, préparer la poudre de curry srilankais pour la recette de ce soir, décider d’imperméabiliser mon nouveau sac, prendre le produit et l’appliquer, me rendre compte bien trop tard que j’ai pris le mauvais flacon – celui qui teint en noir, l’orange corail est maintenant marqué de traînées noires et je m’en veux très très fort de mon inattention parce que c’est irrécupérable – ou comment mettre 85 euros à la poubelle en un geste, de la lecture, préparer le curry au canard et celui aux panais, préparer les repas de midi de la semaine, le début d’un film fleuve
Sur suasaday, le récit de ma première journée à Singapour – une visite de Little India et Kampong Glam
Mince alors pour le sac ? Pas moyen de décaper la ou il y a la trace noire ? (En même temps le décapant va peut être emporter aussi l’orange du sac…)
J’ai terminé la saiso 1 de Makanai et j’ai vraiment aimé ! Mais vraiment pas à regarder quand on a faim. Vivement la suite !
Je me disais que j’irais demander à mon cordonnier, peut-être qu’il aura une idée.
Je n’en suis qu’à l’épisode deux, j’ai encore de la réserver pour saliver les prochains jours 😉
Zut pour ton sac…
Quand je bossais chaussée de louvain, j’adorais aller au Great Market, il faudrait que j’y retourne un de ces jours ! Le plat singapourien m’intrigue ! ainsi que le curry canard/panais ❤
Je vais certainement retourner au Great Market, surtout que je prends déjà le même tram pour aller au boulot (mais dans l’autre sens).
Les currys, ce sont deux recettes de Hoppers, qui est le livre du Jamie Oliver Cookbook Club ce mois-ci. Le livre est très prometteur en tous cas !
Le livre Hoppers a l’air vraiment bien, des extraits que j’ai pu voir en ligne. Un prochain achat surement !
Il est disponible chez Waterstones !