Riku Onda, The Aosawa Murders: dans les années 1960, 17 personnes sont tuées par empoisonnement au cyanure lors d’une fête de famille. Seule Hisako, à ce moment là adolescente et aveugle, échappe au poison et survit. Aurait-elle pu commanditer ces meurtres ? Le roman est construit sous forme d’une recherche trente ans après les faits, et l’auteur (un auteur fictif, pas l’autrice du livre) transcrit les interviews de diverses personnes qui ont été proches ou plus lointaines de la famille et se penche tout particulièrement sur une amie d’Hisako qui était là le jour du meurtre et qui dix ans plus tard a elle-même effectué des recherches qu’elle a édité dans un livre devenu un best-seller à l’époque. Riku Onda construit son roman en dévoilant de nouveaux éléments à petites doses, choisissant particulièrement bien qui elle met en scène et à quel moment pour garder le suspense jusqu’au bout.
J’ai trouvé sa manière de faire assez intéressante, et les différents formats des témoignages des personnages très divers apportent une certaine variété, y compris dans l’écriture (qui n’est pas aussi « plate » que dans d’autres romans japonais). Elle décrit une petite ville au bord de la mer du Japon, juste désignée par la lettre K – comme elle parle du jardin très connu, et étant l’un des plus beau du Japon, ainsi que du château, je me suis imaginée qu’il s’agissait de Kanazawa et j’ai pu me mettre des images assez précises en tête. Mais au final, j’ai trouvé le récit un peu long, et la conclusion un peu confuse – ce qui était sans doute voulu. J’ai pourtant ralenti ma lecture pour être sûre de bien tout comprendre, mais j’ai dû rater quelque chose – ou pas.
Riku Onda, The Aosawa Murders, Bitter Lemon Press, 2020, 315p. (traduction par Alison Watts, première édition en japonais en 2005)
Je note ! L’histoire me dit bien
L’histoire est assez troublante !
Dommage pour la fin, le thème me disait bien et son développement avait l’air efficace. Je reste intriguée et ça m’aurait bien tentée mais ce livre n’a pas été traduit en français, on dirait ? 2020 pour l’édition anglaise, et le roman originale date de 2005… Hmm…
Je n’ai en effet pas trouvé de traduction française (mais je peux me tromper). Si tu le lis, je serais curieuse de ton avis par rapport à la fin !