Yoshida Atsuhiro, Bonne nuit Tôkyô: en lisant la quatrième de couverture de ce roman japonais, on a un léger sentiment de déjà-vu: serait-ce une histoire sur le même thème que La cantine de minuit, mais vu par un chauffeur de taxi ? Oui et non: ça se passe en effet la nuit à Tokyo, et on y rencontre divers personnages un peu farfelus, comme cette voleuse de nèfles, ce brocanteur qui n’ouvre son magasin que la nuit, ce détective qui chercher à voir les films dans lesquels son père a joué, cette accessoiriste pour le cinéma à la recherche d’objets divers, cette téléphoniste dans un call-center… Au fil des chapitres, l’auteur raconte leurs histoires, qui vont finir par se croiser; certains vont même se rencontrer dans la cantine préférée du chauffeur de taxi.
C’est plaisant à lire – heureusement qu’il y a les quelques éléments bizarres pour pimenter un peu l’histoire – mais ce n’est pas non plus passionnant. C’est un livre qui permet de passer quelques heures à Tokyo pour se distraire et s’évader un peu, sans se prendre la tête.
Yoshida Atsuhiro, Bonne nuit Tôkyô, Editions Picquier, 2022 (traduction de Catherine Ancelot)