Shun Medoruma, Les pleurs du vent: pas vraiment roman, plutôt « novella », ce récit se passe à Okinawa à différentes époques. Des enfants jouent au pied d’un ossuaire qui n’est plus vraiment accessible, l’un d’entre eux, Akira, réussit quand même à l’atteindre et repère ce crâne dans lequel souffle le vent. Son père, Seikichi, s’oppose à ce qu’une équipe de télévision vienne enquêter et tourner un documentaire sur ce crâne qui gémit. Au fil des pages, on apprend des bribes d’histoire de l’île, tout particulièrement de la Seconde Guerre mondiale. Shun Medoruma parle du passé et des blessures qui sont restées; c’est touchant, nostalgique, mais le format aussi court n’a pas vraiment fonctionné avec moi, je n’ai pas eu le temps de rentrer dans l’histoire, problème qui se pose souvent avec les nouvelles. Peut-être que ce récit n’aurait pas dû être publié tout seul, peut-être que dans un recueil, il aurait été entouré par d’autres dans le même esprit ?
[…] par l’écriture et les thèmes de Shun Medoruma (dont j’avais déjà lu le seul autre livre traduit en français). La première nouvelle est celle qui m’a le moins plu mais leur […]