Alex Kerr, Lost Japan. Last glimpse of beautiful Japan: en commençant ce livre, je pensais que j’entamais un récit de voyage mais ce n’est pas le cas. Alex Kerr, un Américain, raconte son amour pour le Japon, et sa vie sur place. Dès les années 1970, il s’est passionné pour la culture locale, ancienne. Les campagnes se vidaient mais il en a profité pour acheter une maison traditionnelle dans un coin perdu, la vallée d’Iya, sur l’île de Shikoku. Il a mis des années à la rénover; le toit en chaume tout particulièrement a été difficile à réaliser, en suivant les méthodes anciennes. Dans son livre, il raconte aussi son intérêt pour la calligraphie et le kabuki; il explique comment il a acheté de nombreuses antiquités, c’est même devenu son gagne-pain à un moment. A la base, Alex Kerr avait écrit ce livre en japonais mais en 1993, il a sorti une version anglaise, adaptée aux lecteurs occidentaux. C’est un récit intéressant, mais qui date un peu; à de nombreux moments, j’ai trouvé l’auteur fort pessimiste quant à la perte des traditions et du passé, mais il n’a pas tort quand il parle d’un Japon envahi par le béton et les câbles électriques. Il est clair cependant que ce livre a été écrit avant l’arrivée en masse de touristes et il parle par exemple du Fushimi Inari comme d’un endroit oublié, peu intéressant. Au final, c’est un livre qui permet d’apprendre pas mal de choses sur la culture japonaise mais que je ne conseillerais pas en première approche sur le pays.
Un livre qui entre dans le cadre du challenge non-fiction d’Electra.
[…] d’une manière plus contenue dans « Daylight », une nouvelle d’Alex Kerr dont j’avais beaucoup aimé son récit du Japon en voie de disparition (il a écrit un livre […]