
Gaëlle Nohant, La femme révélée: Eliza Donnelley a quitté son mari fortuné et abandonné son petit garçon, fuyant Chicago. Elle se retrouve à Paris, on est en 1950. Elle y commence une nouvelle vie sous le nom de Violet Lee, armée de son appareil photo. La ville se réveille après les années de guerre, elle y rencontre des prostituées, des artistes, des hommes… Mais l’abandon de son fils la ronge. Le roman dévoile au fil des pages son histoire, son passé, son désir de justice sociale. J’ai été prise par ma lecture, tournant page après page, impatiente de connaître la suite de l’histoire qui se divise en deux grandes parties. J’ai beaucoup aimé la première, un peu moins la deuxième – elle est tout à fait logique mais je l’ai trouvée un peu trop différente, comme s’il s’agissait d’un second roman. Mais c’est un commentaire a posteriori: pendant ma lecture, j’ai été happée par le récit et après avoir lu pas mal de romans qui se traînaient, cela m’a fait du bien. J’admire également le talent de l’auteur qui arrive avec chaque roman à plonger le lecteur dans un monde totalement différent. Ses descriptions sont fouillées, les détails rendent très bien l’esprit d’une époque, d’une ville.

J’aime beaucoup cette autrice, mais j’ai été déçue par son dernier titre, sur Desnos. Cela ne m’empêchera pas de lire celui-ci, même si comme toi, d’autres lectrices ont exprimé un plaisir inégal au cours de la lecture..
J’ai sauté celui sur Desnos, le sujet ne m’intéressait pas du tout. Mais c’est toujours « La part des flammes » mon préféré.
Moi, c’est L’ancre de rêves..
tout le monde parle de deux parties inégales, et une femme photographe, j’ai gardé un mauvais souvenir d’un autre livre sur une femme photographe mais le principal c’est que ce livre t’a plu et permis de t’évader !!!
ah dommage ! mais oui, ça m’a fait une belle pause dans une mauvaise passe livresque (et qui continue à durer)