
Ogawa Ito, La papeterie Tsubaki: il y a de ces livres qu’on ne lit pas tout de suite et qu’on garde pour un moment de disette, parce qu’on est presque sûr qu’il sera très bien. C’est le cas pour ce roman japonais que j’ai sélectionné après une accumulation de déceptions. Hatoko a 25 ans; elle a repris la papeterie de sa grand-mère à Kamakura, perpétuant également son métier d’écrivain public. Le livre se découpe selon les quatre saisons pendant lesquelles Hatoko rencontre une galerie de personnages très divers, aux demandes d’écriture parfois simples, parfois compliquées. Elle s’y applique au mieux, choisissant avec soin le texte mais aussi l’encre et le papier. Elle raconte également sa vie quotidienne, ses ballades dans les temples de Kamakura (je m’y suis souvent revue moi-même); elle décrit la nature qui change au fil des saisons. C’est simple mais tellement beau. C’est un de ces livres qu’on ne veut pas terminer, qu’on aimerait recommencer encore et encore, comme les mois qui se succèdent. Il pousse à observer soi-même ce qui se passe autour de soi, parfois avec une certaine nostalgie mais surtout avec beaucoup de joie.

Je l’ai noté en écoutant un invité sur une émission de radio, mais je ne me souviens plus de quelle célébrité il s’agissait… En tous cas, je vois que tu confirmes..
Ça m’est revenu entre-temps : c’est Julien Clerc (qui est visiblement un grand lecteur) !
Ah oui ! Je ne m’imaginais pas une célébrité comme lui, mais tant mieux !
J’avais aimé mais sans être emballée.
[…] Ogawa, La république du bonheur: dans ce roman, on retrouve les personnages de La papeterie Tsubaki et l’auteur reprend le fil de son récit. Hatoko, qui écrit des lettres sur commande et qui […]