
Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs: après un grave accident (dû à une chute de plusieurs étages en étant saoul), Sylvain Tesson décide d’accélérer sa convalescence en suivant les chemins noirs, ces sentiers de campagne qui traversent toute la France, depuis le Sud jusqu’à la Manche. Disons-le de suite: ceci est très probablement le dernier récit de Tesson que je lis. Le personnage m’énerve depuis longtemps et il ne fait rien pour remonter dans mon estime. Il décrit peu son voyage (or, il me semble que c’est essentiel dans un récit de voyage) et râle énormément sur le monde moderne et les humains, comme un vieux con (n’ayons pas peur de le dire). Et son style est ampoulé, comme toujours. J’ai uniquement terminé le livre parce qu’il est court.

Ah, j’ai un ami qui en train de le lire, je n’ai pas encore eu son avis, mais c’est un auteur qui ne me tente pas vraiment… j’ai en effet l’impression qu’il se met très en avant dans ses récits, aux dépens de son sujet (c’est en tous cas ce que m’a résumé mon conjoint après la lecture de L’axe du loup…)
Oui tout à fait. J’ai lu plusieurs de ses récits parce que les régions qu’il visitent m’intéressent mais j’ai souvent été gênée par son écriture et sa personnalité.