Georges Duby & Michelle Perrot, Histoire des femmes en Occident: I. L’Antiquité: au printemps, j’ai décidé que je voulais mieux connaître la condition de la femme au cours de l’histoire, tout particulièrement dans les siècles passés. Mais comme je ne fais pas les choses à moitié, j’ai préféré commencer par le commencement et donc par l’Antiquité. Pourquoi cette série de Georges Duby et Michelle Perrot ? Parce qu’elle est encore aujourd’hui considérée comme un classique malgré le fait qu’elle date de 1990 et que beaucoup de choses ont été écrites entre temps sur les femmes. L’Antiquité donc. Les sources sont très limitées: quelques bribes de textes et de l’iconographie. Il en ressort cependant que la femme était essentiellement soumise à son mari et avait pour rôle de mener la maison. Il y a des nuances bien sûr mais c’est l’esprit général. Le livre est divisé en de nombreux chapitres écrits par différents auteurs et certains sont particulièrement arides et académiques, surtout au début. J’ai eu beaucoup de mal à me faire une idée de la vie des femmes grecques et romaines (pour ces dernières, il y a un peu plus de précisions), à rentrer dans leur monde et je trouve cela fort dommage. Je lis beaucoup de livres d’histoire et je ne peux que remarquer que l’écriture a fort évolué ces dernières années. Il existe toujours des écrits arides et techniques mais de nombreux auteurs tentent de vulgariser quelque peu leur texte (sans doute plus particulièrement dans le monde anglo-saxon). Ceci dit, je vais continuer à mon aise la lecture des suivants.
(Lu entre mai et septembre – ce billet s’est perdu dans mes brouillons. Et je n’ai pas encore commencé la suite.)
J’ai le tome consacré à l’époque moderne (16è-18è siècles), et je te confirme que c’est assez aride. C’est effectivement un ouvrage de référence, mais tout s’enfiler alors qu’on n’a pas d’obligation… je suis admirative. Personnellement, je préfère consulter un chapitre ou un passage selon mes besoins.
J’ai l’art de m’embarquer dans des trucs un peu compliqués et ensuite, de vouloir terminer à tout prix, mais j’avoue que j’ai passé quelques pages. On verra si le tome 2 est un peu plus accessible, et au pire, je chercherai une histoire des femmes moins académique !