Emily St. John Mandel, Station Eleven: dans un futur très proche, le monde a été décimé par la grippe de Géorgie, 90% de la population a péri à cause de cette maladie foudroyante. Le roman suit une troupe de survivants qui, vingt ans plus tard, parcourent les routes d’Amérique du Nord et s’arrêtent dans les communautés pour jouer des pièces de Shakespeare ou interpréter de la musique classique. En parallèle, il donne la parole à des personnages du passé qui racontent leur vie, notamment cet acteur connu qui décède sur scène la veille de l’arrivée du virus. Au fil des pages, des liens se créent, une toile se tisse, une bande-dessinée prend un rôle important. Un roman post-apocalyptique, oui, mais qui ne s’attarde pas trop sur la survie et la violence (qui a bien eu lieu, mais le récit ne parle quasi pas des vingt années les plus difficiles, préférant raconter un moment où la vie a repris son cours de manière relativement pacifique), mais plutôt sur les personnes, leurs sentiments et leur passé. J’ai été happée, ayant du mal à reposer le livre avant qu’il ne soit terminé (et j’étais en voyage, avec moins d’occasions pour lire).
Ton billet est intrigant… il donne l’impression que ce roman oscille entre les genres : SF, thriller, romanesque…
Oui, en effet, les genres se mélangent. Si cela avait été de la SF pure, je ne l’aurais sans doute pas lu.
Ce livre a l’air intrigant et me tente bien 🙂
Bonne journée!
J’espère qu’il te plaira !
Bonne journée
[…] eu envie de lire ce livre immédiatement après en avoir lu le résumé sur le blog de Miss Sunalee …. l’année passée…oui, trou noir temporel, comment ne l’ai-je pas […]
[…] que ce roman est sorti, je me suis précipitée pour l’acquérir, me souvenant du fabuleux Station Eleven. Sauf que, comme souvent, je ne l’ai pas commencé de suite, et comme je ne voyais quasi pas […]