Je suis atteinte de procrastination aigüe. Ce n’est pas nouveau. Par contre, je viens de me rendre compte qu’elle est accentuée par mon désir de terminer une chose avant de passer à la suivante. A priori, c’est bien, et ça fonctionne par exemple en couture: je ne commence pas un nouveau vêtement avant d’avoir terminé celui en cours. Mais cela me joue des tours: au travail, depuis le mois d’août, je suis penchée sur le même projet/sujet mais j’ai été interrompue dans mon élan par un autre boulot plus urgent (j’ai horreur de ça). Depuis que celui-ci est terminé, je peux à nouveau me consacrer au premier mais je me traîne parce qu’il y a encore beaucoup à faire et pas de deadline précise/de soutien hiérarchique. J’ai envie de passer à autre chose, j’ai plein d’idées d’ailleurs. Mais mon désir/obligation auto-imposée de terminer le premier projet m’en empêche et donc je n’avance pas, ni dans l’un ni dans l’autre. Je ne suis pas capable comme certains de mes collègues/chefs de sautiller de l’un à l’autre projet sans jamais accoucher de quelque chose de tout à fait fini. Et c’est comme ça pour plein de choses.
Est-ce que cette situation vous parle ? Est-ce qu’il vous semble que vous vous embourbez dans certaines situations comme moi, pour les mêmes raisons ? Avez-vous des solutions ?
Hélas, j’ouvre le bal avec des “non” 😦
En fait, j’envie ta constance, je suis du genre à faire 3 trucs à la fois, passant du coq à l’âne (il y a donc un risque d’inachevé, sauf au boulot). Je ne suis donc pas procrastineuse, mais pas non plus aussi rigoureuse que toi, chacun sa croix 🙂
Autrement, je trouve que la solution des deadlines – et deadlines intermédiaires – marche bien. Ca permet de voir ce qu’on a accompli, petit bout par petit bout, supérieur hiérarchique ou pas. Pour ma part, j’arrive à m’y plier lorsque j’ai défini des objectifs et des délais réalistes.
Pas sûre que mon message t’aide.
C”est clair que les deadlines aident, je n’en ai malheureusement que peu, à part celles que je m’impose et qui donc ne fonctionnent pas très bien.
Et c’est toujours bien d’avoir un autre avis !