Julie Otsuka, Certaines n’avaient jamais vu la mer: tentée une première fois en le voyant en librairie, je l’y avais laissé par souci de ne pas agrandir ma PAL. Suite à une critique très positive sur un blog (j’ai oublié lequel), je l’ai finalement acheté et j’ai bien fait ! La structure du récit est un peu bizarre au premier abord: il s’agit d’un roman choral, exprimant les voix de diverses femmes, des centaines en fait, et racontant la vie des Japonaises « importées » aux États-Unis pour épouser des hommes célibataires ayant déjà fait le voyage quelques années auparavant. Toutes les étapes de leur vie sont abordées, de la traversée en bateau jusqu’aux camps de la seconde guerre mondiale. Les énumérations de situations auraient pu lasser mais bien au contraire: elles sont habilement menées, avec de nombreux changements de rythme dans les phrases et cela en fait un des meilleurs romans que j’ai lus cette année. Le livre est court, donc lancez-vous !
[…] Otsuka, Quand l’empereur était un dieu: j’avais adoré Certaines n’avaient jamais vu la mer du même auteur. Ce roman-ci est antérieur et a sans doute été remis en avant à cause du […]
J’ai aussi été un peu déroutée par la construction particulière du texte, mais le roman n’en était pas moins touchant, et dur par moment. Je trouve que le « multi-voix » accentue les effets, et est le bienvenu pour un livre si court. C’est une belle découverte. Grâce à toi. Merci !
(seul pt hic, l’ordre de mes lectures : home de Toni Morrison, qui fait aussi ds la persécution de minorité, bon là j’arrête pour un moment)
Je suis contente que le livre t’ait plu ! On devrait parler plus souvent de nos lectures !